- Capgemini ouvre un lab 5G en France et un autre en Inde, à Mumbai pour permettre aux entreprises d’expérimenter et de déployer les technologies cellulaires et edge. Une équipe d’experts pluridisciplinaire accompagnera l’exploration de cas d’usage en 5G. Des solutions ont notamment été développées dans quatre domaines d’application : la smart factory dans le secteur de l’industrie et de l’automobile pour toutes les activités de production exécutées en usine et en entrepôts, les smart utilities dans le secteur de l’énergie, les smart cities pour les entreprises du secteur public avec des applications dans le transport, la santé et l’éducation, et enfin dans le smart retail avec des cas d’usage pour le commerce détail, les biens de consommation et les produits de luxe. En décembre dernier, le groupe de services IT français avait déjà ouvert un laboratoire 5G au Portugal pour les opérateurs de télécommunications et les fabricants d’équipements OEM, spécialisé dans le développement de capacités et solutions réseau. Ses lab 5G s’appuient sur un écosystème de partenaires.

- Microsoft acquiert The Marsden Group, spécialisé dans les environnements industriels complexes et le prototypage rapide. Alors que le 1er chapitre de la transformation numérique était fortement orienté vers les domaines centrées sur le consommateur, cette acquisition va renforcer la capacité de Microsoft à créer de la valeur pour ses clients à travers l’expérimentation et des solutions industrielles basées sur son cloud Azure, ses solutions edge et ses technologies d’intelligence artificielle, indique l’éditeur de Redmond dans un billet.

- Nokia va supprimer entre 5 000 à 10 000 postes dans les prochaines années pour réduire ses coûts et investir en R&D et dans de futures capacités incluant la 5G, le cloud et les infrastructures numériques, ainsi que d’autres domaines qui lui bénéficeront sur le long terme, a annoncé aujourd’hui la société finlandaise dans un communiqué. La France ne sera pas touchée par ces mesures, a précisé le groupe à l’AFP. Son objectif est de diminuer sa base de coûts d’environ 600 M$ d’ici fin 2023. Ces réductions se feront progressivement, à hauteur de 50% en 2021, d’environ 15£ en 2022 et de 35% l’année suivante. L’objectif est d’atteindre entre 80 000 et 85 000 employés d’ici 24 mois, contre 90 000 actuellement. Le nombre exact de suppressions dépendra de l’évolution du marché dans les deux ans à venir.