-Citrix sabre 12 % de ses effectifs. Cloud Software Group, la société mère de Citrix, a licencié environ 1 000 personnes dans le cadre d'un plan de rationalisation de l'entreprise. « Cloud Software Group s'est engagé à construire une base de création de valeur durable pour nos clients et nos partenaires », a indiqué Tom Krause, CEO de l'éditeur. « Nous remercions les personnes concernées pour leur contribution au cours de la première année d'existence de Cloud Software Group. Ces décisions ne sont jamais prises à la légère, mais elles sont nécessaires pour construire les fondations les plus solides possibles pour l'avenir ». Environ 500 des employés concernés devraient être réembauchés par des partenaires du groupe dans le cadre de services externalisés.

-Fin des frais de migration chez Google Cloud. Le géant américain a annoncé supprimer les frais de migration de ses clients transférant leurs données de son cloud vers ceux de concurrents (Amazon, Microsoft...) ou vers ses propres datacenters on-premise. « La suppression des frais de transfert de données en cas de changement de fournisseur d'informatique cloud permettra aux clients de changer plus facilement de fournisseur cloud », a expliqué Google Cloud. « Certains fournisseurs traditionnels s'appuient sur leurs monopoles logiciels sur site pour créer des monopoles dans le cloud en utilisant des pratiques restrictives en matière de licences qui verrouillent les clients et entravent la concurrence ». La firme de Mountain View, toujours 3e sur les services cloud derrière AWS et Microsoft, compte sur cette décision pour espérer gagner des clients. Et pourquoi pas prendre les devants face à d'éventuelles poursuites : en octobre 2023, l'autorité britannique de régulation des médias, Ofcom, s'est inquiétée de ces frais, estimant qu'ils pouvaient dissuader les clients de passer à un autre fournisseur. L'Ofcom avait précédemment demandé à l'autorité antitrust britannique d'enquêter sur la domination des géants de la technologie sur le marché intérieur du cloud.

-Lush cyberattaqué. L’entreprise de cosmétique et de produits de beauté a annoncé avoir été victime d’un incident de cybersécurité. Basée à Poole en Angleterre, elle a alerté rapidement les autorités et a fait intervenir des experts externes pour l’aider. La société précise avoir immédiatement pris des mesures pour circonscrire l’attaque, mais ne donne pas plus détails sur l'étendu des dégâts. En 2011, Lush avait déjà été victime d’un piratage avec pour cible le site web de la marque.