- Cyberattaque contre New Relic. A peine tombé dans l'escarcelle des fonds Francisco Partners et TPG pour 6,5 Md$, le spécialiste en gestion de la performance applicative (APM) et observabilité cloud est confronté à un autre défi de taille : une cyberattaque. « Nous accordons une grande importance à la communauté New Relic et souhaitons informer nos clients d'un récent incident de cybersécurité sur lequel nous travaillons avec diligence, avec l'aide d'experts en cybersécurité tiers », a indiqué le fournisseur dans un bulletin de sécurité lapidaire. « Les clients seront directement contactés si des actions spécifiques sont requises de leur part. En clair, si vous ne recevez pas de nouvelles de notre part, vous n'avez aucune action à entreprendre à ce stade ». Question transparence, l'éditeur ne fait donc pas beacoup d'effort mais n'oublie pas de pousser les habituelles mais néanmoins essentielles mesures : « Comme toujours, nous vous recommandons de rester vigilant et de surveiller votre compte pour détecter toute activité suspecte. En outre, nous vous encourageons à consulter les guides de sécurité pour les meilleures pratiques ainsi que nos bulletins de sécurité pour les mises à jour ».

- Proton Drive arrive sur Mac. La société suisse Proton, spécialisée dans la protection de la vie privée, a lancé son service de stockage cloud chiffré de bout en bout (E2EE) pour les utilisateurs de Mac, quatre mois après l'avoir fait pour Windows. Proton Drive promet un chiffrement intégral des fichiers et des dossiers par défaut alors qu'Apple a aussi récemment introduit le chiffrement de bout en bout pour certains types de données sur iCloud, qui doit être activé manuellement par les utilisateurs. Proton Drive, quant à lui, affirme utiliser par défaut le chiffrement intégral de toutes les données, y compris les métadonnées et les noms de fichiers. Proton Drive est livré gratuitement avec 1 Go de stockage, et des formules payantes à partir de 4 $/mois pour 200 Go de stockage avec des fonctionnalités supplémentaires telles que la possibilité de stocker automatiquement les versions antérieures d'un fichier pendant 10 ans.

Google Meet détecte la main levéeCette semaine, le géant de la recherche a lancé sa fonction de détection des gestes de la main dans sa solution de visioconférence Meet qui reconnaît lorsque votre main physique est levée et déclenche l'icône de la main levée pour informer les participants à l'appel vidéo que vous avez une question à poser. Cette fonctionnalité basée sur l’IA a été annoncée pour la première fois en mars dernier. Précisons que la détection de la main est possible seulement quand celle-ci est visible par la caméra et doit être éloignée du visage et du corps, explique l'entreprise. A noter qu'elle est désactivée par défaut, mais peut être activée dans les paramètres. La détection de main levée est automatiquement désactivée pour les orateurs actifs, probablement pour éviter que les gens n'activent l'icône de la main levée à chaque fois qu'ils agitent la main en parlant.