- Databricks lève 4 Md$. Un an après avoir levé 10 milliards de dollars, l'éditeur en solutions data store a réalisé un tour de table (serie L) d'un peu plus de 4 milliards de dollars. Une annonce qui porte la valorisation de la société à 134 Md$ contre 62 Md$ en décembre 2024. Ce financement a été mené par Insight Partners, Fidelity Management & Research Company et J.P. Morgan Asset Management, avec la participation d'Andreessen Horowitz, BlackRock, Coatue, GIC, MGX, NEA, Ontario Teachers Pension Plan, et Robinhood Ventures. « En plus de stimuler sa croissance, ce capital devrait servir à fournir des liquidités aux employés. L'investissement devrait également soutenir les futures acquisitions dans le domaine de l'IA et approfondir la recherche dans ce domaine », indique Databricks.
- Mozilla nomme Anthony Enzor-DeMeo comme CEO. Jusqu'alors en charge de Firefox en tant que general manager depuis l'été dernier, Anthony Enzor-DeMeo vient d'être nommé à la tête de l'éditeur open source en remplacement de Laura Chambers qui occupait le poste de CEO depuis deux ans. Il était entré chez Mozilla en décembre 2024 au poste de vice-président senior de Firefox. Cette nomination intervient à un moment clé pour la société avec l'implémentation de fonctions IA dans les navigateurs web et l'émergence de concurrents comme Comet de Perplexity ou Atlas d'OpenAI. « La confidentialité, l'utilisation des données et l'IA doivent être claires et compréhensibles. Les contrôles doivent être simples. L'IA doit toujours être un choix, quelque chose que les gens peuvent facilement désactiver. Ils doivent savoir pourquoi une fonction marche ainsi et quelle valeur ils en tirent », explique Anthony Enzor-DeMeo.
- Google passe aussi à la traduction audio temps réel. Après Apple, Google déploie en bêta une fonction de traduction vocale en continu dans Translate, avec l'aide de Gemini, qui permet d’entendre en temps réel, dans ses écouteurs, les conversations tenues dans une autre langue. Cette expérience vise autant les échanges directs que l’écoute de discussions ambiantes, par exemple sur un marché à l’étranger. Cette fonctionnalité repose sur un modèle de traduction speech‑to‑speech capable de filtrer le bruit de fond, de conserver le ton et le rythme du locuteur et de gérer plusieurs langues au sein d’une même interaction. Google indique que le service gère plus de 70 langues et des milliers de paires linguistiques, avec des traductions annoncées comme plus naturelles et contextuelles, y compris pour les idiomes et expressions locales. La fonctionnalité est en cours de déploiement dans l’application Translate sur Android, dans une version d’essai limitée à quelques pays, avant une extension prévue à d’autres marchés et à iOS. En s’appuyant sur le parc existant de smartphones et d’écouteurs, Google ambitionne de transformer ces derniers en véritables oreillettes universelles de traduction, sans recourir à du matériel spécialisé.

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