Piratage de données Doctolib. Le service de prise de rendez-vous médicaux en ligne Doctolib a fait état d'un acte malveillant ayant débouché sur l'accès à des informations concernant 6 128 rendez-vous médicaux. Les informations compromises concernent les noms, prénoms, sexe, numéros de téléphone et adresses email des patients ainsi que les dates de rendez-vous, noms et spécialités des professionnels de santé concernés par le rendez-vous. « Cet accès illégal ne concerne pas les rendez-vous pris sur doctolib.fr ou sur le logiciel de gestion de cabinet de Doctolib, mais des rendez-vous pris sur certains logiciels tiers connectés à Doctolib ; aucune donnée médicale n’a pu être lue : aucun motif de rendez-vous, aucun document médical, aucune information relative au dossier médical des patients n’a été concerné, aucun mot de passe n’a pu être lu », explique Doctolib. Si le site indique notamment avoir identifié la source de ce piratage et être parvenu à stopper cet acte malveillant, aucune précision n'a été apportée concernant la remédiation apportée en termes de sécurisation de ses API utilisés par des tiers constituant précisément la clé de ce cyberproblème.

- Pas de voitures autonomes avant 10 ans. Bien que Tesla affirme sur tous les toits que ses voitures pourront circuler de manière autonome (niveau 5) d’ici la fin de l’année, le MIT indique dans une étude que les véhicules entièrement autonomes n'arriveront pas avant au moins 10 ans. Ce mémoire indique que les systèmes entièrement sans conducteur prendront au moins une décennie à se déployer et que l'expansion se produira région par région dans des catégories de transport spécifiques, ce qui entraînera des variations de disponibilité à travers le pays.

- L’Etat de New York bannit la reconnaissance faciale dans les écoles. Un projet de loi vient en réponse au lancement de la reconnaissance faciale par la Lockport City School dans l Etat de New York. Pour surveiller ses 5000 élèves répartis dans plusieurs bâtiments, cette école avait décidé d’utiliser la solution de la société  canadienne Aegis. Cet outil, facturé 1,4 million dollar, était censé protéger les étudiants en appliquant des listes de surveillance et en envoyant une alerte lorsqu’une personne dangereuse (ou indésirable) est détectée dans l’enceinte de l’établissement. Les armes à feu pouvaient également être détectées par le système de vidéosurveillance..