- Dubaï lance son plan métaverse. Avec cette stratégie, le prince héritier de Dubaï, le cheikh Hamdan bin Mohammed, vise jusqu’à 40 000 emplois virtuels et un apport de 4 milliards de dollars au PIB de la ville en cinq ans. Il souhaite notamment développer des normes mondiales pour la création de plateformes sûres et sécurisées pour les utilisateurs. La ville cherche ainsi à entrer dans le top 10 mondial des économies métaverse, et soutient également l'objectif du gouvernement des Emirats Arabes Unis de multiplier par cinq le nombre d'entreprises blockchain en cinq ans. Dubaï abrite déjà plus de 1 000 entreprises dans le secteur des métaverse et de la blockchain, qui contribue à hauteur de 500 millions de dollars à l'économie nationale, a précisé le cheikh.

- Récession chez Apple. La firme de Cupertino annonce qu’elle va ralentir les embauches et revoir les budgets de certaines divisions pour faire face à un éventuel ralentissement économique. Cette démarche très prudente est notamment liée à l’inflation, la guerre en Ukraine, mais aussi le phénomène de grande démission qui perdure. Plusieurs rumeurs circulent en effet sur une potentielle récession aux Etats-Unis dans les mois à venir. Ces changements n'affecteront pas toutes les équipes, et Apple prévoit toujours un calendrier agressif de lancement de produits en 2023 qui inclut un casque de réalité mixte.

- Les clients de Sage protestent contre l'abonnement imposé. L'évolution du modèle économique des éditeurs du on-premise vers le cloud est loin d'être simple et c'est au tour de l'éditeur britannique de logiciels financier et de comptabilité Sage d'être sous le feu des critiques de ses clients. Le loup ? Selon eux, les nouvelles conditions les obligeraient à payer un abonnement pour des produits qu'ils possèdent déjà. Et en cas de refus ? Une perte d'accès au service... « D'ici le 30 septembre 2022, nous désactiverons TLS 1.0 et 1.1 pour nos services restants, Auto Update et Sage License Server, conformément aux dernières normes de l'industrie », s'est justifié l'éditeur dans un document. « Une fois que nous aurons désactivé, toute personne utilisant les comptes Sage 50 ou les comptes Sage 50cloud v26.2 ou inférieur ne pourra plus accéder à son logiciel ». En fin de compte, les clients semblent bien au pied du mur avec soit la nécessité de payer un abonnement ou de devoir ressaisir leurs données brutes historiques dans un nouveau système. Face à cette situation, un utilisateur a déclaré dans un forum : « La référence à TLS est un prétexte délibéré – en ce sens que tout ce que [Sage] déclare est correct mais trompeur… Dans ce cas, [Sage a] pris la décision (vraisemblablement pour des raisons commerciales) de NE PAS développer une routine simple. Cela permettrait l'utilisation continue de la plupart de [ses] produits de bureau à "licence perpétuelle"... mais ce n'est PAS une décision imposée à Sage !" Ce à quoi un porte-parole de l'éditeur a répondu : « Nous soutenons la décision de vous protéger, vous et vos données, afin d'éliminer tout risque susceptible de nuire à votre entreprise. Nous contactons tous les clients concernés avec les options qui s'offrent à eux, sous personne n'est obligé de passer à notre solution entièrement cloud Sage Comptabilité ».