- D'une attaque chinoise à l'autre. A peine l'offensive contre plusieurs entreprises de télécoms révélée, une autre attaque d'ampleur fait son apparition, toujours en provenance de l'Empire du Milieu. Les pirates travailleraient pour le ministère chinois de la Sécurité d'Etat, et auraient pris pour cibles huit grandes entreprises de services informatiques, selon Reuters. L'objectif : subtiliser des secrets commerciaux. Baptisée Cloud Hopper, cette campagne viserait des grands noms comme HPE, IBM, Fujitsu, NTT Data ou encore Tata Consultancy Services. Reuters a également identifié plus d'une douzaine de victimes qui étaient des clients des fournisseurs de services. Cette liste comprend le géant suédois des télécommunications Ericsson, le constructeur naval Huntington Ingalls Industries, qui construit des sous-marins nucléaires pour la marine américaine, et le système de réservation de voyages Sabre. Le gouvernement chinois nie toute implication.

- EnterpriseDB est racheté par le fonds de croissance Great Hill Partners pour un montant non communiqué. L’éditeur de bases de données Postgres, qui compte 4 000 clients dans le monde, développe pour les entreprises une plateforme optimisée pour les traitements à grande échelle, l’analyse de données clients, les datawarehouses et les applications web. La compatibilité de Postgres avec la base de données d’Oracle contribue à la propagation de la technologie dans les entreprises.

- L'UE demande à Broadcom de supprimer des clauses d'exclusivité. Cette abrogation concernerait les accords passés avec des fabricants de téléviseurs et de modems. La commission européenne a ouvert une enquête sur le fournisseur américain pour évaluer à quel point ses pratiques sont anti-concurentielles. Si la demande de supression des clauses est « provisoire » le temps de l'enquête, ce type de mesure est également très rare. La dernière fois que cela s'était produit, c'était en 2001. L'assureur allemand IMS Health était alors dans le viseur de la commission.

- La NSA aurait collecté des relevés téléphoniques sans raison pour la deuxième fois. L'American Civil Liberties Union (ACLU) a récupéré et publié des documents prouvant qu'un nombre plus important que prévu de relevés d'appels de citoyens américains a été recueilli par l'agence auprès de l'un des fournisseurs locaux. Une information qui tombe quelques mois après que la NSA a déjà été forcée de purger des centaines de millions de relevés d'appels et de messages texte qu'elle avait obtenus illégalement. L'agence américaine a déclaré que les problèmes ont été « pris en compte et signalés » à ses superviseurs, mais elle n'a pas fait d'autres commentaires sur les violations car elles concernent des questions opérationnelles.