-Ferrari cyberattaqué ? Le cybergang RansomEXX a affiché sur sa page vitrine le célèbre constructeur automobile italien comme victime. Il revendique le vol de 7 Go de données sensibles de Ferrari. Ce dernier a dans un communiqué indiqué qu’il n’avait pas de preuves de violation de ses systèmes d’information et qu’il n’avait pas détecté de perturbations dans son activité. A voir donc si le cybergang livre un échantillon des données dérobées. Elles permettront de savoir si elles proviennent directement du constructeur ou comme cela peut-être le cas d’un partenaire (fournisseur, prestataire). Hasard du calendrier, cette revendication de piratage intervient après l’annonce du partenariat entre Ferrari (Formule 1) et l’éditeur BitDefender.

-L’annuaire des avocats doit être en open data. Le Conseil d’Etat a ordonné au CNB (Conseil national des barreaux) de publier cette annuaire dans un standard ouvert. Une association avait saisi la haute juridiction administrative pour contester le moteur de recherche existant. Ce dernier ne correspondait pas à la publication en ligne d’un document administratif. L’annuaire doit être transmis dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé. Le CNB a un mois pour s’y conformer.

- Google ferme Translate en Chine. La firme a déclaré ce lundi la fermeture de son service de traduction Translate en Chine pour cause de faible utilisation. Dans un premier temps, son accès a été désactivé pour rediriger les visiteurs vers la version de Hong Kong, mais cette dernière n'est toutefois pas accessible depuis le continent. Le fournisseur a déjà fermé un bon nombre de ses services en Chine par le passé notamment en raison de la forte censure gouvernementale sur Internet. L’arrêt de ce service de traduction est un coup supplémentaire qui ébranle la relation difficile entre le géant de la technologie et la Chine. A contrario, d’autres acteurs locaux comme Baidu, Alibaba et Tencent ont su dominer la sphère Internet chinoise.