- Google va déchiffrer l’écriture des médecins. Ces derniers étant connus pour écrire des prescriptions à la hâte, l’écriture des médecins est devenue une blague, peu importe le pays. A l’occasion de sa conférence annuelle en Inde, Google a annoncé une avancée en sens, expliquant qu'il travaillait avec des pharmaciens pour rendre compréhensible l'écriture manuscrite des médecins. Une fonctionnalité déployée sur Google Lens doit donc voir le jour ; elle permettra aux utilisateurs de prendre une photo de la prescription ou d'en télécharger une à partir de la photothèque. Une fois l'image traitée, l'application détecte et met en évidence les médicaments mentionnés dans la note, a démontré un cadre de Google. La date de disponibilité n’a pas été précisée, et l’on ne sait pas non plus quels pays disposeront de cette fonction en premier.

- Toshiba calme les rumeurs de vente. Dans une lettre ouverte, la direction du fabricant japonais a déclaré aux actionnaires que rien n'avait été décidé concernant une éventuelle vente. L'entreprise a envisagé des offres pour la privatiser après que les groupes d'investisseurs en ont eu assez des scandales qui ont nui à ses performances et à sa marque. En juillet dernier, Toshiba a ainsi publié une liste restreinte d'acheteurs potentiels comprenant Bain, Japan Industrial Partners (JIP), Brookfield Asset Management et CVC Capital Partners. Reuters a récemment relancé le sujet en signalant que JIP était le favori avec un accord évalué à 16 milliards de dollars. Cependant, le conseil d'administration de Toshiba, qui a pendant des mois promis et gardé le silence sur la question, a répondu en disant que la société « n'est pas en mesure de confirmer la véracité » des informations mentionnées ci-dessus. La lettre ne mentionne pas de calendrier de résolution, indiquant seulement « Nous vous promettons que, qu'un accord soit conclu ou non, lors de la conclusion finale du conseil, les détails seront annoncés au public sans délai ».

- Enquête antitrust pour Meta. La Commission européenne a informé Meta, société mère de Facebook, de son avis préliminaire selon lequel la société a enfreint les règles antitrust de l'UE en faussant la concurrence sur les marchés des petites annonces en ligne. La Commission conteste le fait que Meta lie son service de petites annonces en ligne, Facebook Marketplace, à son réseau social personnel, Facebook. La Commission craint également que le géant n'impose des conditions commerciales inéquitables aux concurrents de Facebook Marketplace dans son propre intérêt. Cette position dominante sur le marché des réseaux sociaux personnels ainsi que sur les marchés nationaux de la publicité display en ligne sur les réseaux sociaux pourrait donc coûter très cher au bébé de Mark Zuckerberg.