- La start-up espagnole Nuclia lève 4,15 M€. Spécialisée dans le stockage et l’indexation des données non structurées, Nuclia vient de terminer un premier tour de table mené par Crane Venture Partners et Ealai. Avec cet argent frais, la jeune pousse compte poursuivre le développement de ses solutions exploitant des ressources IA pour analyser de vastes ensembles de données non structurées. Avec le passage en open source de sa base de données vectorielle NucliaDB et son API permettant d’accéder à son moteur d’indexation, la jeune pousse répond aux demandes des développeurs désirant exploiter plus efficacement les informations contenues dans des PDF et des fichiers audio ou vidéo. L’API de Nuclia est capable de se connecter à des applications, des sites ou des services web pour indexer automatiquement le contenu disponible et effectuer des recherches sémantiques multilingues sur l'ensemble des données non structurées.

- Alexa ouvre les données de traduction d'Alexa. Amazon a publié un ensemble de données vocales open source prenant en charge 51 langues, encourageant ainsi les développeurs à créer davantage d'applications et de services tiers pour Alexa. Cet assistant intelligent prend actuellement en charge l'anglais, l'allemand, le portugais, le français, l'hindi, l'italien, le japonais, l'espagnol et l'arabe. Avec cette extension, Amazon espère donner le coup d'envoi d'un système de traduction mondial (via le NLU, compréhension du langage naturel), qui pourrait également être très rentable pour l'entreprise. Les chercheurs ont ainsi publié un ensemble de jeux de données - Multilingual Amazon SLURP for Slot Filling, Intent Classification, and Virtual-assistant Evaluation (Massive) contenant un million d'échantillons parlés dans 51 langues ainsi qu'un code open source pour aider les développeurs à former des modèles d'IA multilingues.

- Les appliances Exadata X9M d’Oracle arrivent sur le cloud du fournisseur. Cette offre baptisée Exadata Cloud Infrastructure X9M repose sur des serveurs dédiés à la base de données maison et spécialement configurée pour les performances. Ces instances exploitent des puces AMD Epyc avec 64 cœurs et jusqu'à 3,1 pétaoctets en capacité de stockage (non compressée), soit une augmentation de 28 % par rapport à la génération précédente. Les vitesses de mise en réseau interne ont également été augmentées de 80 % avec le double de la bande passante pour les clients du serveur d'applications, et ce avec une latence inférieure à 19 microsecondes sur les requêtes SQL dans une région proche de l’entreprise, explique le fournisseur. Les améliorations apportées au socle logiciel Exadata incluent la prise en charge des tables de blockchain, de l'index de stockage et de la persistance du cache en colonnes via des redémarrages, et des algorithmes de déchiffrement et de décompression plus rapides.