- Internet, vers le quantique et au-delà. Le ministère américain de l'énergie (DOE) a dévoilé son plan stratégique pour déployer l'Internet quantique au niveau national. Dans un document de 38 pages, le DOE fournit une feuille de route pour interconnecter les 17 laboratoire du Département et utiliser la technologie quantique pour sécuriser les flux d'information, permettre des échanges d'informations plus importants et fournir des capacités de traiement décuplées. Les principaux enjeux de la recherche sont la construction de dispositifs de réseaux quantiques, le développement de techniques de routage et la recherche d'un moyen de corriger les erreurs de données qui surviennent lorsque les qubits passent par ces réseaux quantiques. Ce projet est mené par le DOE en partenariat avec Argonne, Fermilab et l'Université de Chicago. Aucune date de lancement de premiers essais ou de lancement n'ont été cependant fournies.

- Télétravail jusqu'en juillet 2021 chez Google. Selon nos confrères du Wall Street Journal, le campus de Mountain View devrait rester quasiment vide durant la prochaine année. « Pour donner aux employés la possibilité de planifier à l'avance, nous étendons la possibilité de télétravail jusqu'au 30 juin 2021 pour les personnes qui n'ont pas besoin d'être au bureau », a déclaré Sundar Pichai le CEO de Google. L'éditeur avait l'intention de rouvrir ses bureaux début juillet 2020 mais a finalement choisi de rendre la mesure facultative. Compte tenu de la crise sanitaire qui se prolonge toujours aux Etats-Unis, plusieurs grands groupes comme Facebook et Twitter ont aussi annoncé des plans pour pérenniser le télétravail même après la fin de la pandémie de Covid-19.

- GEDmatch piraté. Ce site permettant de comparer son ADN à celui d'autre personne a vécu une double attaque depuis la semaine dernière. Sur la plateforme, les utilisateurs peuvent choisir de partager leurs données biologiques avec les forces de l'ordre. Or, le 19 juillet, plus d'un million d'enregistrements ont été partagés avec les autorités suite à un piratage des serveurs de GEDmatch via un compte utilisateur existant. Dans un post Facebook, GEDmatch (qui appartient au groupe Verogen) a indiqué avoir dû réinitialiser les autorisations utilisateurs, rendant les profils de chacun d'entre eux visibles pendant environ trois heures. Après une remise en route du site, les administrateurs se sont rendus compte, le lendemain, que tous les profils ne pouvaient cette fois-ci pas être vus de la police. Aucune donnée n'aurait été compromise lors du deuxième assaut mais le site a été remis hors ligne. Deux jours plus tard, des adresses électroniques de certains utilisateurs du site ont été utilisées pour mener une campagne de phishing contre un autre site de généalogie : MyHeritage.