- Le MHR plaqué par un ransomware. L'affaire s'est déroulée dans la nuit du 19 au 20 juillet, c’est en tout cas ce que révèle le Montpellier Hérault Rugby sur son compte Twitter. Dans un premier temps, le club avait annoncé que son activité avait été ralentie sans pour autant gêner « la préparation de la nouvelle saison ». Or, nos confrères Rugbyrama annonce qu’une grande partie du réseau informatique a été touchée et toutes les données se retrouveraient chiffrées. Une rançon aurait été demandée pour obtenir un outil de déchiffrement. Refusant de céder, le club a porté plainte auprès du Parquet de Paris, une enquête a été ouverte et les salariés du MHR n’ont plus accès au parc informatique.

- Accéder à Twitter via Google. C'est désormais possible depuis le site web twitter.com. L'utilisateur peut ainsi s’inscrire sur le réseau social à l’aide d’un compte Google. Pour les personnes qui n’auraient donc pas de compte, une option de connexion intitulée « s'inscrire avec Google » s’affiche sur la page d’accueil. Cette fonction, déployée ce week-end auprès de certains utilisateurs, devrait être disponible pour davantage de personnes dans les prochaines semaines. Elle reste évidemment facultative.

- Le FBI contre l'illégalité du paiement des rançons. Le Congrès de Washington qui souhaitait rendre illégal le paiement de rançons à la suite de cyberattaques est désemparé. Lors d'une audience du comité judiciaire du sénat sur les ransomwares, Bryan Vorndran, directeur adjoint de la division cyber du FBI, a admis que contrer ce chantage n'était pas la solution au problème. Le risque étant que les victimes ne payent sans en parler aux autorités. Ce type de crime, devenu récurrent ces dernières années, touche autant des multinationales que des PME. Les sociétés victimes, désireuses d'en finir rapidement, préfèrent généralement payer si elles en ont les moyens, ce que le département américain du Trésor désapprouve et tente d'en dissuader certaines depuis plusieurs semaines.