- Les salariés d’OpenAI lancent un ultimatum. 505 employés sur 700 que comptent la firme ont adressé un courrier dans lequel ils menacent de démissionner et de rejoindre Microsoft. La firme de Redmond « nous a assuré qu'il y avait des postes pour tous les employés d'OpenAI dans cette nouvelle filiale si nous décidions de la rejoindre », peut-on lire dans le document. Au cœur de leur colère, il y a le conseil d’administration qui a évincé Sam Altman en fin de semaine dernière. Ils l’accusent de « saper notre mission et notre entreprise ». La lettre réclame le retour de Sam Altman et Greg Bockman, laissant à penser qu’elle a été écrite avant l’annonce du recrutement des deux dirigeants par Microsoft au sein d’une entité sur l’IA avancée spécialement créée. On notera par ailleurs les regrets d'Ilya Sustkever, membre du CA et chef scientifique d’OpenAI quant à la tournure des évènements.

- Retard à l'allumage pour l'Apple Vision Pro. Initialement prévu pour janvier prochain, le casque de réalité mixte de la firme à la pomme va se faire un petit plus désirer par ses aficionados. Selon un article de Bloomberg, sa disponibilité est désormais prévue en mars 2024. Le Vision Pro sera d'abord lancé aux États-Unis, avant d'être disponible dans d'autres pays dans le courant de l'année prochaine. Apple devrait commercialiser ce casque uniquement sur rendez-vous dans les magasins Apple, ou sur le web via sa boutique en ligne. Le tarif s'annonce toujours aussi salé, autour des 3 500 $.

- L'Anssi vérifie les fichiers douteux. Pour aider les agents de l'Etat ayant des doutes sur l'éventuelle dangerosité d'un fichier et qui s'interrogent sur le fait de l'ouvrir ou pas, l'agence nationale de la sécurité des systèmes d'information a lancé jecliqueoupas. Pas officiellement annoncé mais dont l'existence est révélée par un arrêté du 13 novembre 2023 publié au JO, ce service en ligne donne la possibilité à un agent préalablement inscrit via son adresse mail professionnelle, de vérifier qu'un fichier suspect n'est pas malveillant. Si toutefois tel est le cas, un fonctionnaire SSI du ministère de rattachement de l'agent ayant effectué cette analyse est alerté. « Les fichiers sont analysés une première fois lors de leur dépôt, puis régulièrement au moyen d'outils automatisés qui visent à déterminer, par la mise en œuvre de règles de détection de contenus malveillants, s'ils sont sains, suspects ou malveillants », indique l'arrêté.