Marvell rachète Celestial AI. Le sujet de l’interconnexion optique pour les datacenters devient important. Dans ce cadre, Marvell a décidé d’acquérir Celestial pour un montant de 3,25 Md$ en cash et en action. Le montant pourra atteindre 5,5 Md$ en fonction des objectifs de revenus dans les années à venir. Celestial AI propose une technologie baptisée Photonic Fabric qui vise à optimiser les communications des datacenters pour les charges de travail IA. La société a été créée en 2020 par David Lazovsky, Michelle Tomasko and Preet Virk et avait réussi à lever plus de 500 M$ lors de plusieurs tours de table (dont un dernier de 250 M$ en mars dernier). Marvell va intégrer la technologie de Celestial AI au sein de ses puces personnalisées (il collabore notamment sur les accélérateurs Trainium d’AWS) que dans les switchs réseaux.

- Samsung ne vend plus de RAM à Samsung. En raison de la hausse des prix liée à la bulle IA, Samsung Semiconductor aurait refusé une commande de RAM à Samsung Electronics pour ses téléphones Galaxy. Selon un article publié par SE Daily et repéré par SamMobile, le premier aurait rejeté la commande initiale de puces DRAM pour smartphones passée par la division Mobile Experience de Samsung Electronics. Celle-ci espérait fixer les prix et l'approvisionnement pour une année supplémentaire. Mais selon certaines informations, en raison de la « chipflation », la négociation doit se dérouler chaque trimestre, son partenaire commercial ayant rejeté un accord d'approvisionnement à long terme. Un accord à court terme, avec des prix plus élevés, aurait cependant été conclu.

American Express écope d'1,5 M€ d'amende pour défaut de cookies. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a condamné l'émetteur américain de cartes de paiement pour avoir manqué aux règles régissant les traceurs (article 82 de la loi Informatique et Libertés) et lui a infligé une  amende de 1,5 million d’euros. « Le montant de cette amende tient compte du fait que la société a méconnu plusieurs obligations protectrices du consentement des internautes : en déposant des traceurs sans disposer de ce consentement ou malgré leur refus de consentir, ou encore en continuant à lire les traceurs précédemment déposés malgré le retrait de leur consentement ». Cette décision intervient après plusieurs contrôles menés en janvier 2023 à partir de son site web français et au sein des locaux de la société.