-Microsoft lance le mode Copilot dans Edge. Pour pousser un peu plus l’IA dans la façon de naviguer sur le web, la firme de Redmond propose de manière facultatif d’actionner le mode Copilot dans son navigateur Edge. Il va bien évidemment ouvrir un onglet pour avoir une discussion avec le chatbot, mais celui-ci va aussi analyser l’ensemble des onglets pour comparer et résumer certains sujets d’intérêt. Le fournisseur ne précise pas de limite, ni le nombre de fenêtres auxquelles elle s'appliquera. L’éditeur n'a également rien dit concernant l'exclusion des onglets ouverts en navigation privé. Suivant la tendance des agents IA, le mode Copilot devrait à terme être capable d’effectuer des tâches pour l’utilisateur comme réserver une activité en fonction de la météo, etc.

-Anthropic limite l’utilisation de Claude Code. Le fournisseur a annoncé la mise en place de limites hebdomadaires pour son outil de codage IA pour les abonnés qui l'utilisent « en continu, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ». Il précise que ces limites visent également à empêcher une poignée d'utilisateurs de violer la politique d'utilisation de Claude en partageant leurs comptes et en revendant l'accès à Claude Code. Les restrictions entreront en vigueur le 28 août pour les abonnés au forfait Pro à 20$ HT par mois, ainsi qu’aux forfaits Max (100 à 200 $ HT par mois). Concrètement, Anthropic a précisé ces limites à Techcrunch. La plupart des utilisateurs Pro peuvent s'attendre à bénéficier de 40 à 80 heures de Sonnet 4 via Claude Code dans le cadre de leurs limites tarifaires hebdomadaires. Les abonnés au forfait Max d'Anthropic, à 100 dollars par mois, bénéficieront de 140 à 280 heures de Sonnet 4 et de 15 à 35 heures d'Opus 4. Et les abonnés au forfait Max à 200 dollars par mois, pourront consommer de 240 à 480 heures de Sonnet 4 et 24 à 40 heures d'Opus 4.

-Le kernel Linux 1.16 publié. Linus Torvalds a publié ce week-end la version 1.16 du noyau Linux. Celle-ci est relativement modeste et ne comprend aucune dernière fonctionnalité révolutionnaire. Par contre, il contient un grand nombre de correction de bugs et de code. Le site Phoronix estime que le noyau compte 38,4 millions de lignes de code réparties dans plus de 78 000 fichiers. Le noyau 6.16 supporte les extensions de performances avancées 2023 d'Intel, ce qui signifie des instructions vectorielles améliorées et un doublement du nombre de registres à usage général disponibles.