- Microsoft suspend l’essai gratuit de Windows 365. A peine lancé, déjà dépassé par l’ampleur de la demande. Ouvert cette semaine, le service de location de PC de l’éditeur de Redmond a atteint la capacité maximum dévolue à ce programme de test après seulement une journée. Scott Manchester, le directeur du programme, l’explique dans un tweet. « Nous avons vu une réponse incroyable à #Windows365 et avons besoin de faire une pause sur notre programme d’essai gratuit pour provisionner des capacités additionnelles. Enregistrez-vous pour être averti lorsque les essais auront repris ».

- Facebook voudrait scruter WhatsApp pour faire de la pub ciblée. Acheté très cher il y a quelques années, ce dernier chiffre les communications de ses utilisateurs de bout en bout, ce qui ne permet pas d’adresser des publicités ciblées. Selon The Information, le réseau social de Marc Zuckerberg constituerait une équipe de chercheurs en intelligence artificielle pour « étudier des moyens d’analyser les données chiffrées sans les déchiffrer », un domaine de recherche appelé encryption homomorphique. Dans un tweet, le patron de WhatsApp, Will Cathcart a infirmé la rumeur. « Nous n’envisageons pas l’encryption homomorphique pour WhatsApp ». Il se dit sceptique sur une technique qui assure « qu’une app comme la nôtre pourrait voir des messages uniquement quand il le faut. Ce n’est pas comme cela que fonctionne la technologie ».

- Le noyau Linux pas assez bon pour Google. Dans un billet, la firme de Mountain View a fait remonter quelques doléances concernant le noyau Linux : « les versions stables du kernel contiennent chacune près de 100 nouveaux correctifs par semaine », a expliqué Kees Cook, ingénieur logiciel chez Google au sein de l'équipe sécurité open source « Cela met la pression sur les fournisseurs Linux qui doivent choisir d'ignorer tous les correctifs, de ne sélectionner que ceux importants ou faire face à la tâche ardue de tous les prendre ». Le problème vient selon Google du fait que le kernel Linux est écrit en C, l'exposant à une longue traine de problèmes. L'éditeur lui préfèrerait, et de loin, un langage de programmation comme Rust.