-NSO condamné à payer 167 M$ à WhatsApp. Le fournisseur de logiciels espions NSO Group doit verser plus de 167 millions de dollars de dommages et intérêts à WhatsApp pour une campagne de piratage menée en 2019 contre plus de 1 400 utilisateurs. A l'origine, des pirates avaient réussi à exploiter une vulnérabilité de l'application de messagerie qui leur avait permis d’exécuter du code à distance sur des smartphones sous Android ou iOS pour y introduire le logiciel espion Pegasus. « Notre procès est entré dans l'histoire comme la première victoire contre les logiciels espions illégaux qui menacent la sécurité et la vie privée de chacun », a fait savoir Zade Alsawah, porte-parole de Whatsapp suite à ce jugement. Son homologue chez NSO Group, Gil Lainer, a cependant laissé la porte ouverte à un appel : « Nous examinerons attentivement les détails du verdict et mettrons en œuvre les moyens juridiques appropriés, y compris la poursuite de la procédure et l'appel. »

-Crowdstrike supprime 500 postes. En amont de la présentation de ses résultats financiers pour son premier trimestre fiscal 2026, l'éditeur américain de logiciels de sécurité a annoncé la suppression de 500 postes, soit 5 % de ses effectifs. Cette coupe s'inscrit dans le cadre de la stratégie du groupe pour rationaliser ses opérations. Ce plan lui devrait lui coûter entre 36 et 53 M$ dont 7 M$ comptabilisés lors de son premier trimestre clôt le 30 avril dernier.

-Fin de partie pour la réalité virtuelle dans Minecraft. La dernière mise à jour de Microsoft pour Minecraft Bedrock Edition, la version 1.21.80, supprime la prise en charge de la réalité virtuelle et de la réalité mixte dans le jeu de construction. Aujourd'hui, Minecraft reste un jeu qui peut être joué sur plusieurs consoles et plateformes, mais pas en réalité virtuelle. "Vous pouvez continuer à construire dans vos mondes, et vos achats sur le marché (y compris les Minecoins) continueront à être disponibles sur un appareil non VR/MR tel qu'un écra ordinateur", a expliqué Microsoft.