- La traduction linguistique de Gmail enfin sur mobile. Google annonce une intégration de la traduction native dans l'application mobile Gmail afin « de communiquer de manière transparente dans un large éventail de langues ». Pour traduire des messages sur mobile, il suffit de sélectionner « Traduire » sur la bannière révocable et de choisir sa langue préférée. Cette fonction, demandée depuis longtemps par de nombreux utilisateurs, est une petite révolution en soi. A noter également qu’une bannière dissimulable apparaît lorsque la langue du contenu d'un message est différente de la « Langue d'affichage de Google.com Mail » dans les paramètres de votre compte. Il est également possible de choisir que Gmail traduise toujours ou ne traduise jamais certaines langues. Concernant le rythme de déploiement, la firme prévoit un déploiement progressif à partir d’aujourd’hui pour Android et à partir du 21 août pour iOS. Tous les clients et utilisateurs de Google Workspace disposant d'un compte Google personnel peuvent en bénéficier.

- Neuralink lève 280 M$. La start-up de puces cérébrales lancée par Elon Musk vient de lever 280 millions de dollars en série D ; un tour de table dirigé par le VC Funders Fund de Peter Thiel, un entrepreneur qui n’est autre que l’un des fondateurs de PayPal et ancien collègue du patron de Twitter. Une nouvelle considérée comme tardive, étant considéré que la start-up a obtenu l'approbation de son premier essai clinique sur l'homme des mois auparavant. La société n'a pas révélé la valorisation à laquelle les fonds ont été levés. En juin, Reuters a rapporté que la société était évaluée à environ 5 milliards de dollars après des transactions boursières exécutées en privé. A la suite de cette annonce, Neuralink a indiqué que des postes sont à pourvoir au sein de la jeune pousse.

- BNP Paribas et Société Générale rattrapés par les Etats-Unis. « La Securities and Exchange Commission a annoncé aujourd'hui des accusations portées contre 10 entreprises en leur qualité de courtiers et un courtier et conseiller en investissement doublement enregistré pour les échecs généralisés et de longue date des entreprises et de leurs employés à maintenir et à préserver les communications électroniques ». Parmi elles, surprise, on retrouve BNP Paribas et Société Générale qui ont chacun accepté de payer des pénalités de 35 M$. Les deux entreprises sont également condamnées par la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) à une amende de 75 M$ soit au total 110 M$ pour chacune de ces sociétés. Un lourd tribut pour avoir ne pas avoir empêché leurs employés, y compris ceux aux niveaux supérieurs, de communiquer à la fois en interne et en externe en utilisant des méthodes de communication non approuvées, y compris des messages envoyés par SMS ou WhatsApp. L’« affaire WhatsApp » concerne d’autres entreprises, en grande majorité américaines, et remonte à 2021.