- Travailler dans le métavers va être vraiment nul. Une équipe de chercheurs a soumis des sujets de test à une semaine de travail de 40 heures en réalité virtuelle dans un métavers (avec casque VR), avec des résultats terribles mais "attendus". Les sujets testés ont signalé une augmentation de 35 % de la charge de travail, 42 % de frustration en plus, 11 % d'anxiété en plus et une augmentation considérable de 48 % de la fatigue oculaire. Les participants ont évalué leur propre productivité à 16 % de moins et leur bien-être à 20 % de moins. Deux participants supplémentaires, un homme et une femme, ont abandonné l'étude le premier jour, signalant qu'ils souffraient de migraines, de nausées et d'anxiété. Si le patron de Facebook – pardon Meta - Mark Zuckerberg croit au fermement au métavers, il se heurte toujours à de sérieux écueils. 

- Microsoft plus près des vendeurs avec Viva Sales. La firme de Redmond aurait-elle dans le viseur des potentiels clients Salesforce ? Sa dernière solution CRM Viva Sales pour automatiser grâce à l'IA les données clients des entreprises du secteur du commerce de détail et les transformer en leads interpelle. « Viva Sales permet aux vendeurs de capturer des informations sur Microsoft 365 et Teams, d'éliminer la saisie manuelle de données et de recevoir des recommandations et des rappels basés sur l'IA », indique l'éditeur. Et Judson Althoff, VP exécutif en charge de la stratégie commerciale d'ajouter : « L'avenir de la vente n'est pas un nouveau système. Il apporte les informations dont les vendeurs ont besoin au bon moment, avec le bon contexte, dans les outils qu'ils connaissent, afin que leur expérience de travail puisse être rationalisée ». Viva Sales utilise Context IQ, annoncé l'automne dernier, pour s'assurer que le contenu pertinent est connecté dans les applications et services Microsoft, comme Dynamics 365 et Microsoft 365, afin que les vendeurs gagnent du temps et se concentrent sur leurs flux métier.

- L'Anssi et le BSI rapprochent leurs certificats de sécurité. Le directeur général de l'Anssi, Guillaume Poupard, et le président de l'agence allemande homologue BSI, Arne Schönbohm, ont signé un accord de reconnaissance mutuelle de leurs certificats de sécurité. Ce rapprochement concerne d'un côté les certificats CSPN (certification de sécurité de premier niveau), et de l'autre les BSZ (beschleunigte sicherheitszertifizierung). « Cet accord représente un pas supplémentaire vers l’harmonisation globale des schémas de certification s’appuyant sur dans un délai d’évaluation prédéterminé. La norme européenne FiTCEM (fixed time cybersecurity evaluation methodology for ICT products, prEN 17640), en cours d’élaboration, permettra d’étendre au niveau européen l’harmonisation des ces pratiques, notamment via la création d’un système européen de certification basé sur le Cybersecurity Act », explique l'Anssi dans un communiqué.