- Une puce à base d’ADN a été développée par des chercheurs de l’université nationale d’Incheon, en Corée du Sud. Ceux-ci ont découvert un moyen de concevoir un processeur « microfluidique » basé sur l’ADN. Leurs recherches ont été publiées en juillet dernier dans le journal scientifique ACS Nano. Le développement d’une unité de traitement microfluidique (MPU) permettrait à terme d’automatiser par programmation des calculs d’ADN. Ce prototype, créé par impression 3D, pourrait être utilisé pour des opérations mathématiques complexes (notamment en pharmacie) pour transformer des modèles d'ADN simple brin en portes logiques. Pour mémoire, l'ADN est aussi utilisé pour le stockage. 

- Un décrypteur universel pour Revil. Bitdefender a dévoilé un outil pour déchiffrer les fichiers bloqués par le ransomware Revil (aka Sodinokibi). Attention cependant, ce décrypteur universel fonctionne pour les victimes ayant été attaquées avant le 13 juillet 2021. Cette date correspond au moment où le gang a fermé ses serveurs après l’attaque contre Kaseya. Le groupe a refait surface le 7 septembre dernier en relançant leurs sites et surtout leurs actions.

- Alphabet teste le haut débit par faisceaux laser. Après l’abandon du projet Loon (ballon stratosphérique pour accéder à Internet), la maison-mère de Google travaille maintenant sur le projet Taara (une émanation de Loon). Celui-ci utilise les faisceaux laser ou FSOC (Free Space Optical Communications) et un test a été réalisé sur le fleuve Congo pour transmettre des données entre Brazaville et Kinshasa (distant d’environ 5 km). Une distance faible mais impossible à fibrer sans un contournement de 400 km du fleuve. Les deux équipements peuvent créer une liaison à haut débit de plus de 20 Gbps depuis des points hauts avec une vue dégagée. L’expérience a duré 20 jours et a réussi à transmettre 700 To de données avec un taux de disponibilité de 99,9%.