- Wikimedia redessine son interface. Depuis 10 ans que Vector, l’interface de Wikimedia, a été déployée, elle a été enrichie d’extension, de gadgets et de scripts utilisateurs, la plupart d’entre eux n’ayant pas été coordonné visuellement ou entre les wikis. Entre temps, les attentes des lecteurs et des utilisateurs éditant les textes ont changé. Il est temps d’opérer des modifications, indique Wikimedia dans un billet. Dans les deux prochaines années, l’équipe d’ingénierie Readers Web - qui se consacre à l’expérience des lecteurs pour les différents projets Wikimedia - va améliorer l’expérience desktop pour la rendre plus « accueillante » et en améliorer l’utilisation. Le contenu des fiches ne sera pas touché, aucune fonctionnalité ne sera enlevée et les changements les plus importants ne se feront pas en une seule étape. Les décisions prises s’appuient sur les commentaires de la communauté. Parmi les évolutions, il y aura une nouvelle table des contenus permettant aux utilisateurs de passer d’un chapitre à l’autre d’une biographie, d’un sujet ou d’un événement. Wikimedia a publié dans son billet un ensemble d’images animées présentant les propositions de changement.

Parmi les changements, on pourra passer d'une langue à l'autre à partir de la barre de menu d'un article Wikipedia. (Crédit : Screenshot by User:AHollender/WMF) 

- 6,5 To de données de Bing exposées. Au début du mois, Microsoft a vu un serveur Elastic relatif à l’application mobile Bing être accessible sans protection. En fait, le mot de passe a été supprimé le 10 septembre et la société de cybersécurité WizCase a pu y accéder le 12 septembre. Alerté, Microsoft a réparé l’erreur le 16 septembre. Pendant ce laps de temps, WizCase a eu accès à 6,5 To de données qui comprenait des termes de recherche, des coordonnées de localisation, des données d'identification des appareils et une liste partielle des URL visitées. De quoi dresser des profils d’utilisation et de mener des attaques en conséquence.

- La start-up Preempt Security avalée par Crowdstrike pour 96 M$. Le fournisseur de solutions de sécurité Crowdstrike positionné dans la détection des cybermenaces avancées (threat intelligence) a mis
la main sur la start-up Preempt Security pour 96 millions de dollars. Cette transaction, réalisée en majeure partie en numéraire (86 millions) et le reste en rachat d'actions (10 millions), permet à Crowdstrike de compléter son offre en détection proactive des cybermenaces basées sur l'identité, le comportement et les risques. Avec cette acquisition, Crowdstrike embrasse le zero trust dont les entreprises sont de plus en plus friandes consistant à mettre en place un contrôle d'accès strict aux SI, données et applications en n'accordant par défaut aucune confiance aux utilisateurs. Preempt avait réussi à séduire Intel Capital, Blackstone Group, ClearSky ainsi que General Catalyst dans une précédente levée de fonds de 27,5 millions de dollars.