- Windows 11 sur Raspberry Pi 4. Face aux limitations de configuration matérielle imposées par Microsoft, un geek a eu l’idée de faire tourner la version test de Windows 11 sur un Raspberry Pi 4. Nommée ETA Prime, la personne a réalisé une vidéo pour montrer comment installer le prochain OS de Microsoft sur un Raspberry Pi. L’essai est convaincant il a pu utiliser réellement Windows 11, des applications, et lancer le navigateur Edge. Seul le jeu Minecraft n’a pas résisté aux limites matérielles du Raspberry Pi 4. D’autres passionnés se sont aussi amusés à faire ce portage et à publier des vidéos.

- Intel et Apple en route vers le 3nm. Selon le quotidien japonais Nikkei, les deux sociétés sont en train de tester des designs de puces gravés en 3 nm par TSMC. Intel pourrait utiliser cette technologie pour créer des puces pour PC portables ou serveurs. Apple devrait être le premier à intégrer ces puces en 3 nm dans les futurs iPad. La société taïwanaise commencerait à les fabriquer dès l'année prochaine. Elle s’attend à ce que les performances en 3nm soient supérieures de 10 à 15 % par rapport à une gravure en 5 nm

- Poutine impose un siège en Russie aux firmes IT. Cette semaine, Vladimir Poutine, l’actuel président de la Russie, a signé une loi obligeant les médias sociaux et les entreprises technologiques étrangers à établir des bureaux physiques en Russie et les menace de sanctions s'ils ne s'y conforment pas. La loi, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, oblige les sociétés Internet dont la base d'utilisateurs quotidiens dépasse 500 000 utilisateurs russes, à établir une présence légale en Russie. L’agence de presse Reuters a précisé que « les entreprises doivent enregistrer un compte personnel sur le site Web de l'autorité de régulation des communications de l'État russe, Roskomnadzor ». De fait, « une entité étrangère, exerçant des activités sur le web en Russie, est obligée de créer une succursale, d'ouvrir un bureau ou d'établir une entité juridique russe », indique la loi. A travers elle, la Russie vise particulièrement des firmes comme Facebook-WhatsApp, YouTube, Instagram, Twitter, et Telegram Messenger. Moscou cherche ainsi à contrôler davantage la diffusion de contenu allant à l’encontre du pouvoir, et a par ailleurs déjà sanctionné Twitter en ralentissant son service. Mercredi, elle a ouvert une procédure contre Alphabet, accusant sa filiale Google d'avoir enfreint la législation qui régit l'utilisation des données personnelles des citoyens russes.