Bouygues Telecom annonce un plan de départs volontaires de 556 postes présenté lors d'un Comité central d'entreprise visant à « sauvegarder sa compétitivité » face à l'arrivée de Free Mobile.  « Ce plan repose intégralement sur le volontariat et la mobilité interne », a souligné Didier Casas, secrétaire général de Bouygues Telecom, dans une déclaration à l'AFP. L'opérateur souhaite qu'après concertation avec les représentants du personnel, ce plan puisse être déployé avant la fin de l'année. Le secrétaire général a voulu  rassurer « les 4000 collaborateurs qui travaillent dans les boutiques et dans les centres de relation clients » qui ne sont pas visés par ce plan.

Il relève que : « le contexte économique dans lequel se trouve l'entreprise est difficile. Le secteur est profondément déstabilisé en raison des conditions d'arrivée du nouvel opérateur (Free) et de la guerre des prix qui en a résulté », a résumé Didier Casas.

Dans un communiqué, Bouygues Telecom rappelle qu'il avait déjà annoncé que le développement des offres « low cost » et la guerre des prix rendue possible par les conditions offertes au 4ème opérateur conduiraient à une baisse de son chiffre d'affaires, une dégradation de sa rentabilité et de son cash-flow. Dans le même temps, il est contraint de poursuivre un haut niveau d'investissements pour adapter son réseau aux évolutions technologiques.

SFR revoit à la hausse son plan d'austérité


Le deuxième opérateur de téléphonie mobile ajoute 500 millions d'économies aux 450 millions de 2012. SFR avait déjà lancé 450 millions d'euros d'économies pour 2012. L'opérateur entend étendre ce plan d'austérité à 500 millions supplémentaires en 2013, selon l'agence Reuters. De plus, la filiale de Vivendi va engager un plan de départs volontaires.

L'opérateur dévoile ainsi mardi un plan de réorganisation qui prévoit des suppressions d'effectifs, des réductions de dépenses et une refonte des offres pour tenter de riposter à la guerre des prix sur le marché français du mobile. La source est syndicale. L'annonce a été faite par Stéphane Roussel, PDG par intérim d'un opérateur mobile en pleine confusion managériale.