D'après Le Parisien, le fournituriste et équipementier de bureau JM Bruneau a subi une attaque de son système informatique le 1er novembre. Le quotidien indique en outre que l'entreprise de Villebon-sur-Yvette (91) a été ciblée par une demande de rançon des hackeurs. Nul ne sait si l'entreprise a payé ou si ses équipes informatiques sont parvenues à trouver une solution. Toujours est-il que son site est de nouveau accessible. Vendredi dernier, les clients de l'entreprise pouvaient lire sur ses page web le message : « Nous faisons actuellement face à un problème informatique dû à un acte de malveillance. Ceci nous empêche de traiter de nouvelles commandes et de gérer nos livraisons, que ce soit sur le site internet ou par téléphone. »

La liste des entreprises touchées s'allonge

Après le groupe M6 et les hôpitaux d'Issoudun et de Vierzon le mois dernier, JM Bruneau pourrait donc être venu allonger la liste des organisation hexagonale ciblées par des ransomewares. Sans compter celles dont les cas ont été publiés dans la presse depuis le début 2019 : Le négociant pétrolier Picoty, la SSII Altran, le groupe de santé Ramsey, l'université de Corse, Renault... En juillet dernier, l'éditeur Symantec alertait sur l'augmentation significative des attaques de rançongiciels ciblant les entreprises et la multiplication inquiétante des groupes de pirates à l'origine de ces campagnes. En janvier 2018, sur la base d'un sondage réalisé auprès de ses membres, le CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l'Information et du Numérique) indiquait que les ransomware étaient devenus la cyber-attaque la plus fréquente en France, loin devant les attaques virales générales et la fraude externe ou les vols d'information.