La série noire se poursuit pour Samsung qui doit faire face à un nouveau cas de combustion, toujours lié au maudit Galaxy Note 7. Mercredi dernier, un feu s’est ainsi déclaré dans l’une des usines appartenant à SDI, l’un des principaux sous-traitant du conglomérat sud-coréen, chargé de la fabrication de ces explosifs smartphones. L’incendie a eu lieu à Tianjin, dans le nord de la Chine. SDI a indiqué au South China Morning Post que le sinistre était mineur que le feu avait été maîtrisé et qu’il n’avait fait aucune victime. Shin Yong-doo, porte-parole de SDI a précisé que l’incendie avait éclaté non pas sur la ligne de production elle-même, mais sur une partie du site utilisée pour les déchets, ou se trouvaient également des batteries défectueuses du Note 7. Il a également ajouté que le fonctionnement de l’usine avait été en partie rétabli.

Les son de cloche est radicalement différent du côté des soldats du feu qui mettent l’incendie sur le seul compte des batteries. Sur son site de microblogging le service local des incendies Sina Weibo, de Tianjin a indiqué que le matériel qui avait provoqué l’incendie était des batteries au lithium à l'intérieur des ateliers de production et certains produits à moitié finis. On y apprend aussi que 110 pompiers et 19 camions ont été envoyés pour éteindre cet incendie soi disant mineur. Samsung a déclaré le mois dernier que SDI et la Chine Amperex Technology Ltd, les deux fournisseurs des batteries du Galaxy Note 7, étaient à blâmer pour l'échec du smartphone qui lui a coûté 5,3 milliards de dollars.

Après avoir dû stopper en urgence la livraison de ses premiers smartphones Galaxy Note 7 à cause du risque majeur d’explosion de batteries, le constructeur coréen avait lancé une campagne de rappel sans précédent sur l'ensemble des terminaux mis en circulation jusqu'alors, soit 2,5 millions de terminaux.