Les réactions hostiles aux sollicitations professionnelles interrompues, par smartphones interposés, commenceraient-elles à se manifester ? Reuters signale que le constructeur automobile Volkswagen a accepté d'interrompre les envois d'e-mails effectués en dehors des heures de travail à ses collaborateurs allemands. L'agence de presse explique que le management de l'industriel européen a trouvé avec les représentants des salariés un accord posant des limites strictes sur les créneaux horaires pendant lesquels les employés peuvent recevoir des e-mails de travail sur leur téléphone Blackberry. Précisément, ces messages ne peuvent démarrer qu'une demi-heure avant que la journée de travail ne commence et doivent s'interrompre une demi-heure après qu'elle se soit achevée.

Malheureusement, ces règles ne s'appliqueront pas aux équipes de direction de Volkswagen, mais on peut supposer qu'elles sont rémunérées en conséquence. De nombreux autres salariés ne sont pas non plus concernés par l'accord, en particulier ceux qui doivent assurer la maintenance des équipements 24 h / 24.

Des règles à se fixer soi-même

Est-ce qu'une mesure similaire pourrait s'appliquer aux Etats-Unis, s'interrogent nos confrères de PC World ? Une étude montre que la plupart des Américains consultent leur messagerie tous les quarts d'heure environ. Bien sûr, cela ne signifie pas que tous répondent aux e-mails de leur responsable hiérarchique quelle que soit l'heure, mais « nous sommes nombreux à le faire », reconnaissent-ils. 

Pour récupérer un peu de tranquillité, JR Rafael, de PC World, suggère quelques pistes :

1 - Fixez-vous un couvre-feu pour les e-mails et respectez-le,

2 - Programmez des horaires pour les e-mails,

3 - Déterminez un jour sans e-mail,

4 - Prenez un congé... sans téléphone, sans ordinateur portable, sans tablette ni autre terminal électronique,

5 - L'urgence ne se traite pas par e-mail. En cas d'urgence, l'expéditeur téléphonera, enverra un SMS ou trouver une autre façon de vous joindre.