L’année commence sur le front de la restructuration interne chez Workday. Le spécialiste des logiciels RH et finance en mode SaaS a transmis un message à la SEC (securities and exchange commission) où il annonce des suppressions de postes. Une décision « destinée à donner la priorité aux investissements et à continuer à faire avancer l’objectif continu de Workday sur la croissance durable », précise la société.

Cette annonce se traduira par la suppression de 1 750 postes, soit 8,5% des effectifs actuels de Workday. Ce dernier prévoit néanmoins de continuer à embaucher dans des domaines et des lieux stratégiques tout au long de son exercice fiscal qui se terminera le 31 janvier 2026. La société devrait également se séparer de certains bureaux dont elle est propriétaire. Par contre, aucun détail n’a été fourni sur le type de postes touchés par cette restructuration, ni les pays concernés.

Se concentrer sur l’IA et le développement de plateformes

Dans une note adressé au personnel, Carl Eschenbach, CEO de Workday a expliqué, « l'environnement dans lequel nous évoluons aujourd'hui exige une autre approche, en particulier compte tenu de notre taille et de notre envergure. Nous devons nous adapter en pensant différemment, en agissant avec audace et en investissant de manière stratégique ». Il ajoute, « en ce début d'année fiscale, nous nous trouvons à un moment charnière. Partout, les entreprises réimaginent la façon dont le travail est effectué, et la demande croissante d'IA a le potentiel de conduire à une nouvelle ère de croissance pour Workday ». Pour lui, la priorité des investissements sera axée sur l’innovation comme « l’IA et le développement de plateformes ».

Ce plan social intervient au moment où Workday a consolidé ses comptes pour les résultats annuels 2025 (clos le 31 janvier 2025) qui devraient être publiés le 25 février prochain. Les derniers chiffres disponibles sont sur la période de 9 mois se terminant le 31 octobre 2024. Ils montrent un chiffre d’affaires passé de 4,84 Md$ l'année précédente à 5,67 Md$, et que le bénéfice a atteint 432 M$, contre 193 M$ l'année précédente.