Fondé en 2001 au Royaume-Uni par Philip Storey (CEO) et Mark Broadbent (CTO), qui avaient travaillé sur le projet UDO (Ultra Density Optical Disk Storage) de Plasmon, XenData a misé dès l’origine sur une plateforme d’archivage combinant bande et disque dur à destination des secteurs exploitant de très grande quantité de données. Comme nous l’a expliqué Philip Storey, lors d’un IT Press Tour à Madrid en décembre dernier « Nous sommes très présents dans les médias : les chaînes de télévision constituaient réellement la majeure partie de nos clients dans les premières années avec également beaucoup de sociétés de production vidéo, de sociétés de post-production. Les départements marketing d'entreprise comme Home Depot sont arrivés un peu plus tard. Nous avons aussi comme clients des équipes sportives professionnelles ici en Europe et aux États-Unis comme les Lakers, les Dodgers, le Galaxy Football. Et, aussi aux États-Unis, les méga-églises, où ils veulent tout enregistrer”. Et ces clients ont conditionné le développement d’une solution adaptée à leurs besoins comme la restauration partielle de fichiers, et même d’un fichier énorme de 40 Go pour faire un clip ou une bande-annonce. Ces métiers archivent énormément de fichiers, ce qui nécessitent l’utilisation de systèmes de gestion d'actifs multimédias (MAM) pour simplifier la navigation et la recherche dans les différents éléments. Les plateformes de Xendata sont compatibles avec de nombreuses applications de gestion des actifs multimédias comme Aveco, Avid, Cinegy, Dalet, EditShare, eMAM, Facilis, IPV, Metus, Videomenthe ou encore VSN.

 

Le contenu de la série E est accessible à l'aide du protocole objet S3 depuis n'importe où via HTTPS, ou via le système de fichiers Windows localement, avec la sécurité Active Directory et la prise en charge des protocoles NFS, CIFS/SMB. (Crédit XenData) 

Le catalogue de XenData met aujourd’hui en avant deux produits taillés pour la conservation à long terme. La série X pour l'archivage actif sur bande (avec une librairie robotisée LTO) - avec un cache reposant sur des disques durs RAID - exploite les interfaces NFS et CIFS/SMB (NAS) en local et S3 en HTTPS pour le cloud pour simplifier l’accès aux documents. Ce système hybride monte jusqu’à 100 Po pour la partie bande (en fonction du nombre de lecteurs) et 200 To pour la partie cache. En complément, le fournisseur britannique commercialise également une déclinaison du premier, la série E avec la seule partie disque dur (sans bande donc) sur laquelle a été greffée une interface S3 (via HTTPS) pour proposer du stockage cloud objet, (AWS, Azure, Backblaze, LyveCloud et Wasabi), du S3-to-Tape et un accès distant aux librairies de bande. Reposant sur Windows Server 2022, la série E est évolutive d'un à quatre nœuds, chacun stockant jusqu’à 280 To chacun (avec des disques durs). L'archivage sur bande ou sur le cloud public déplace les fichiers en laissant des talons (stubs), des sortes d’empreintes numériques, de sorte qu'aucune modification d'accès n'est nécessaire. Logiquement, les fichiers sont toujours dans le système E-Series, ce qui facilite la collaboration entre les équipes. XenData a également développé un navigateur multimédia pour localiser plus rapidement des segments dans les fichiers vidéo.

 

La série E dispose de diverses options pour prendre en charge la mise en miroir de fichiers vers un deuxième appareil E-Series, vers une bibliothèque de bandes LTO connectée ou vers un stockage d'objets dans le cloud public. (Crédit XenData)

Lorsqu'une des trois options de protection des données est mise en œuvre (mode miroir vers la bande, vers le cloud ou vers un autre appliance serie E), le système prend en charge l'archivage approfondi du contenu. Ceci est réalisé en configurant l'appliance avec des politiques de rétention pour convertir les fichiers/objets en talons. Un talon occupe un minimum d'espace de stockage sur l'appliance et les fichiers/objets de l'archive approfondie sont restaurés à partir du stockage de deuxième niveau en lisant le fichier talon.