L'UFC-Que Choisir a constaté « comme tout le monde de nombreux dysfonctionnements sur le réseau de Free » et décidé « d'envoyer une lettre de mise en demeure à la société Free » sur ses obligations de transparence et d'information auprès de ses clients, a déclaré à l'AFP le président de l'association, Alain Bazot. L'association demande aussi au quatrième opérateur hexagonal d'indemniser ses clients lésés car « il a une obligation de résultat et le consommateur n'a pas à démontrer que l'opérateur est fautif ».

« Ce n'est pas possible de continuer à ne pas assumer et ne rien dire des dysfonctionnements aux clients », qui doivent savoir « à quel avenir est promis le fonctionnement du réseau », a dénoncé M. Bazot, reprochant à Free de se montrer pour l'instant « sourd et muet ». « Quand le consommateur a le service client, on lui répond qu'il y a un problème de serveur ou que, dans les conditions générales, il est dit que Free peut couper le réseau pour des mises à jour », souligne l'UFC-Que Choisir.

Pas de dialogue d'initié, mais une obligation de résultat

Les problèmes techniques rencontrés par les abonnés de Free ont donné lieu ces derniers jours à un vif débat entre l'Arcep, l'autorité des télécoms, et Orange, lié au quatrième opérateur par un accord d'itinérance, sur la responsabilité de plusieurs pannes qui ont affecté le réseau de Free Mobile.

Pour M. Bazot, il ne faut pas « se laisser embarquer dans un débat qui ne concerne pas les consommateurs », qui n'ont pas à savoir d'où vient la panne, mais doivent exiger une « obligation de résultat de la part de Free ».