Le cloud ouvre en effet de nombreuses opportunités, mais n’est pas non plus une solution miraculeuse et il est nécessaire de bien le gérer pour en tirer réellement avantage. Il est important de souligner que l’usage de technologies du cloud ne dispense pas de la mise en œuvre d’un plan de reprise d’activité (PRA). C’est un élément essentiel pour réduire au maximum les conséquences d’une panne informatique ou d’une corruption du SI.

La complexité de mise en place peut rebuter le DSI d’une PME. Il est donc nécessaire d’aborder le PRA au moment de la phase de conception ou de transformation et d’en assurer par la suite le maintien en condition opérationnelle. Opter pour le cloud permet de réduire cette complexité et constitue une opportunité lorsque l’infrastructure locale est vieillissante, de mettre en œuvre un PRA accompagné de services managés. Un type de service où Digora possède expérience et expertise.
Un PRA passe par la mise en œuvre d’une supervision. « Il est déconseillé de choisir une solution cloud sans recourir à des services managés, alerte Didier Lavoine, directeur technique de Digora. Nous assurons la garantie du bon fonctionnement des composants du SI, 24h/24, 7 jours sur 7, avec une facturation à la consommation en cas d’intervention. »

Les services managés vont être le garant de la production du SI, ceux-ci intégrant aussi le maintien en condition opérationnelle du PRA. « Qui n’a jamais eu la désagréable surprise, alors qu’il avait choisi l’option « roue de secours » (le PRA), de constater que la roue de secours était dégonflée ? », image Didier Lavoine.

L’importance de la maîtrise des coûts

Un élément endémique au cloud est sa tarification à l’usage ce qui induit une gestion régulière des coûts. Il est donc indispensable, lors du choix d’une architecture dans le cloud, d’analyser les coûts qui y sont liés et ne pas se limiter à une approche essentiellement technique.
Le recours à des services managés permet à la fois de gérer le maintien en condition opérationnelle et de maîtriser les consommations et donc les coûts. Et il ne faut pas oublier que si le DSI externalise une partie de son informatique,  il doit en garder la maîtrise et donc conserver une gouvernance de proximité. Cela doit faire partie de toute offre de services managés.
La gouvernance de proximité assure entre autre que le PRA est maintenu et testé régulièrement. La contractualisation d’un service managé apporte la formalisation et donc la réalisation des actions de maintenance et évite que le PRA devienne obsolète.
Il est important de ne pas perdre de vue que le cloud ne change pas les fondamentaux. La mise en œuvre d’un PRA requiert ainsi la répartition sur plusieurs sites.

Pour Bandai Namco, Digora a par exemple assuré la conception et la mise à disposition d’une infrastructure cloud pour le projet de migration d’un ERP avec un PRA sur deux sites, associées à un service managé pour l’ERP intégrant le PRA.
Oracle Cloud permet donc une gestion multisite et une approche hybride sans contrainte sur les composants softwares d’infrastructure comme la base de données.

Juger sur un critère de fonctionnement

Un des autres fondamentaux est le budget du PRA en matière de coût de mise en œuvre et d’exploitation. « Notre rôle, c’est d’accompagner pendant la conception de l’architecture poursuit Didier Lavoine. Quand un client doit mettre en place un PRA, nous réalisons une cartographie des ressources et des fonctions et demandons que l’entreprise réalise un bilan de l’impact sur l’activité  (BIA), qui doit répondre à la question : combien coûterait à l’entreprise l’arrêt de son système d’information. Le BIA est un élément très important pour le DSI, c’est grâce à lui qu’il pourra trouver un budget pour la réalisation du PRA. »

Lorsqu’un DSI doit s’appuyer sur un service managé, la gouvernance est un élément important mais il doit s’accompagner d’engagement de service (SLA, service level agreement) du prestataire.
Plutôt que de garantie de temps d’intervention (GTI) ou de garantie de temps de rétablissement (GTR), Digora insiste sur la garantie de temps de fonctionnement (GTF). Le rétablissement peut être rapide, mais si une panne survient fréquemment, le SI est fortement pénalisé. Dans les faits, le DSI sera jugé sur le fonctionnement du système d’information, pas sur le temps de réparation. « Chez Digora, nous voulons également être jugés sur le critère du fonctionnement, alors que les fournisseurs de services cloud sont généralement peu diserts sur ce sujet. Nous garantissons un taux de disponibilité de 99,5 % et jusqu’à 99,9 % pour certains contrats. » L’entreprise aura un service managé « user centric » qui répondra au besoin de qualité de service du client. Elle sera assurée d’avoir un PRA toujours opérationnel, au meilleur coût avec une vraie maîtrise des risques et l’assurance que le trésor que ses données soient protégées.