Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 3781 à 3790.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(29/09/2009 11:16:11)
Talend achète une technologie de MDM qu'il proposera en Open Source
Talend vient de franchir une nouvelle étape. La start-up française, qui a bousculé le marché de l'ETL (extraction, chargement et transformation de données) en lançant une offre Open Source dans les pattes des gros acteurs du marché, entend récidiver avec le MDM. Talend a en effet annoncé avoir racheté les actifs d'Amalto Technologies, qui édite un logiciel de Master Data Management (gestion des données de référence), afin de compléter son offre. Il se donne d'ici à la fin de l'année pour transformer ce logiciel propriétaire en une offre libre. Le délai est court mais, comme l'explique Bertrand Diard, fondateur et CEO de Talend, un des critères ayant présidé au choix du rachat d'Amalto était justement une certaine proximité technologique : « Ils sont basés sur Eclipse et Java, comme nous. Nos ingénieurs ont mis très peu de temps à pouvoir intervenir sur le code. » Quant à la décision d'aller au-delà de la sphère de l'ETL, c'était « à la demande des clients », une suite logique en quelque sorte. « De fait, indique Bertrand Diard, dans un projet de MDM, la gestion des données de référence elle-même compte pour 40%. 40% sont dévolus à l'intégration, donc l'ETL, et 20% à la qualité des données, qui correspond à notre premier axe de développement hors de l'ETL. » Talend aurait pu, bien sûr, essayer de développer une technologie de MDM, mais un membre éminent du conseil d'administration, Bernard Liautaud, qui est entré au conseil d'administration de Talend lors de la dernière levée de fonds, a « conseillé de procéder à une acquisition pour changer de braquet ». « Démocratiser le MDM comme cela a été le cas pour l'ETL » Avec cette offre de MDM, Talend se retrouvera une fois de plus à lutter contre les gros du secteur, tels qu'IBM, Oracle et Tibco, ainsi que contre les acteurs spécialisés, tels que Siperian ou Orchestra Networks. Cela ne fait pas peur à Bertrand Diard, qui espère « démocratiser le MDM comme cela a été le cas pour l'ETL ». Les PME qui n'avaient pas les moyens de s'adresser à un gros acteur constituent en effet une grande partie des clients de Talend. Cependant, alléchés par les perspectives d'économie, les grands comptes représentent désormais 50% de la clientèle, « ce qui est la grosse surprise du modèle ». La version Entreprise de l'offre Talend compterait deux nouveaux clients par jour. Toutefois, plus qu'une offre autonome de MDM, Talend songe davantage à une suite middleware, en insistant sur l'aspect intégré de l'offre, permis par cette « proximité des technologies ». « D'ailleurs, relève Bertrand Diard, les boîtes de MDM ont toutes des accords avec des fournisseurs d'outils d'intégration et de gestion de la qualité. Talend est ainsi partenaire de Siperian. Enfin, j'imagine qu'ils choisiront quelqu'un d'autre, maintenant. » A terme, cette offre middleware pourrait évoluer dans les couches et se compléter d'une solution d'intégration d'applications. Bertrand Diard voit même au-delà, puisqu'il a récemment apporté son soutien à BonitaSoft, éditeur d'un BPM (gestion des processus métier) en Open Source. « Il y a des vraies synergies à trouver », commente-t-il. (...)
(29/09/2009 10:59:19)Xerox s'offre la société de service ACS pour 6,4 milliards de dollars
Plus fort que Dell, qui a lâché 3,9 milliards de dollars la semaine dernière pour s'offrir Perot Systems, Xerox vient de signer un chèque de 6,4 milliards de dollars pour acquérir ACS (Affiliated computer services). Cette opération va permettre au constructeur de systèmes d'impression de tripler son CA dans les services, passant de 3,5 Md$ en 2008 à 10 Md$. ACS est un spécialiste des services externalisés (BPO, business process outsourcing). Ce marché, comme le souligne Xerox, se monte à 150 milliards de dollars cette année avec une croissance de 5%. La société est implantée sur tous les continents, et compte une filiale en France. Elle annonce par ailleurs compter plus de 31 000 consultants offshore. En croissance de plus de 60% en un an, cet effectif représente désormais plus de 40% du nombre d'employés total d'ACS (74 000 personnes). Fondée il y a vingt ans, ACS est connue pour ses systèmes de gestion de paiement (par exemple pour les parkings) et de données. Elle vient compléter l'activité de service de Xerox concerne l'impression et la gestion documentaire. La société qui a réalisé 6,5 milliards de dollars de CA en 2008, est en croissance de 6%. Sa dette, que Xerox reprend, se monte à 2 milliards de dollars. Elle fonctionnera comme une filiale de Xerox, dirigée par son CEO actuel, Lynn Blodgett. (...)
(28/09/2009 16:35:28)3Com fait une crise d'identité pour ses 30 ans
Trente ans après sa naissance, et après un gros passage à vide, 3Com semble être de retour pour de bon. L'équipementier a juste un épineux problème à résoudre : sous quel nom se présenter. Six mois environ après son entrée en fonction, le directeur général France du fabricant a en effet réuni quelques journalistes pour faire un point sur la société, et a distribué selon les cas des cartes de visite estampillées du logo 3Com ou du logo H3C. « Mais au dos, ajoutait-il, elles portent les trois logos : H3C, 3Com et TippingPoint ! » 3Com a clos fin mai son exercice fiscal sur un chiffre d'affaires en légère hausse (+1,7%) à 1,317 Md$, et a surtout arrêté de perdre de l'argent. Un rétablissement que le fabricant doit à son aventure chinoise, puisque, comme l'explique Jérôme Larchet, avoir son centre de recherche et développement en Chine permet d'une part de tirer les prix vers le bas, d'autre part d'être réactif quand les clients demandent des adaptations. C'est un sérieux plus, dit-il, lorsqu'on veut affronter l'acteur archidominant du secteur, Cisco. Le patron de l'entité chinoise prend la tête de la société en 2008 3Com revient de loin. Créé en 1979 par Robert Metcalfe, l'inventeur d'Ethernet, le fabricant atteint son apogée en 1999. Il vend alors des PDA (les Palm), des modems (US Robotics) et des routeurs (CoreBuilder), et affiche 5,7 Md$ de revenus. Entre erreurs de management et retournement du marché, la chute est ensuite violente et continue, le chiffre d'affaires passant sous la barre du milliard de dollars en 2003. A cette époque, 3Com revient sur sa décision de se séparer de l'activité routeurs d'entreprise, qu'il jugeait pas assez rentable. L'Américain se rapproche alors de Huawei, créant une coentreprise lui permettant de revendre les équipements réseau du Chinois. Deux ans après, il acquiert TippingPoint, un spécialiste de la sécurité. En 2006, quelques mois après avoir annoncé un chiffre d'affaires 2005 à 651 M$, 3Com parvient à monter dans le capital de la coentreprise H3C, passant de 49% à 51%. Un certain Robert Mao est alors débauché de Nortel pour diriger les opérations en Chine, et si possible monter dans le capital de H3C. Ce sera chose faite en 2007 : 3Com prend le contrôle de tous les actifs, et son chiffre d'affaires se redresse à 1,267 Md$. Aujourd'hui, 3Com joue donc sur ses trois identités : 3Com quand il s'adresse aux PME, TippingPoint pour le marché de la sécurité, et H3C pour les routeurs. Cette dernière activité étant celle qui a sauvé le groupe, peut-être prendra-t-elle le pas sur les autres, du moins en termes d'image. En tout cas, on peut noter que le CEO de l'entreprise vient de ce secteur, puisqu'il s'agit de Robert Mao, nommé à ce poste en avril 2008. (...)
(25/09/2009 16:47:37)Gmail encore victime d'une panne
Hier en fin d'après-midi, certains usagers Gmail ont eu la mauvaise surprise de ne plus pouvoir accéder à leur courrier électronique pendant près de deux heures, aussi bien via l'interface Web qu'en passant par un gestionnaire de courrier dédié, en mode POP. Le mode IMAP est resté accessible. Cette panne est la deuxième à frapper le service en moins d'un mois. Des interruptions similaires avaient déjà affecté le service, en février et en avril dernier, tant pour les utilisateurs accédant gratuitement au service que pour ceux ayant souscrit un abonnement à Google Apps Entreprise. Selon Google, cette panne n'a concerné qu'une petite partie de ses utilisateurs, parmi lesquels figuraient d'ailleurs les propres employés de l'entreprise californienne. Elle contribue néanmoins à jeter un doute sur la fiabilité des services proposés en ligne par Google, compte tenu des pannes à répétition de ses différents produits (récemment Google News avait également souffert d'une panne). Et ce d'autant plus que Google promet à ses utilisateurs payants une disponibilité à 99,9 % sur ces applications. Ce n'est pas l'existence d'un tableau de bord permettant à tous de suivre les pannes et interventions en temps réel qui suffira à rassurer les entreprises. (...)
(25/09/2009 16:22:48)Le CXP résume l'apport des progiciels en cas de grippe A
Les problèmes d'organisation que sous-tend le risque annoncé de pandémie a conduit le CXP à rédiger un livre blanc sur le rôle du progiciel dans le plan de continuité d'activité (PCA) des entreprises. Les mesures à mettre en place, en cas de réduction importante d'effectifs, peuvent s'appliquer à d'autres situations exceptionnelles, telle qu'une inondation ou une grève prolongée des transports. Les réponses sont d'abord d'ordre organisationnel et réglementaire, rappelle le CXP, qui souligne le rôle de la DSI et du système d'information dans ce domaine et énumère ses principaux domaines d'intervention.
Dans le cas de la grippe A (virus H1/N1), ce ne sont pas les équipements qui seront touchés, mais les personnes. Les absences (*) entraîneront des dysfonctionnements, plus ou moins importants (perte de production, difficultés d'approvisionnement, perturbation des circuits financiers...). Les grandes entreprises ont déjà défini des PCA génériques comportant un plan de secours informatique, et certaines PME ont aussi mis en place des mesures générales. Mais le risque de pandémie requiert un PCA spécifique insistant davantage sur le volet prévention.
La DSI doit procéder à un inventaire des ressources informatiques, des applications critiques et de leurs utilisateurs, définir des priorités d'usage et développer de nouveaux moyens de communication (portail, centre d'appels, outils de télétravail). Elle doit établir quelles sont les contraintes techniques pour effectuer à distance les activités critiques, les contraintes matérielles, les risques (sécurisation des accès au SI notamment).
Décisionnel, Open Source, relation client, BPM et BAM, SIRH
Le livre blanc du CXP recense aussi, de façon générale, les outils facilitant le travail à distance et la communication entre les collaborateurs, ainsi que l'infrastructure à déployer (client léger, VPN, contrôle à distance...). Il s'arrête ensuite sur des outils qui ne pourront pas être mis en place dans l'urgence mais qui, s'ils sont déjà installés, « aideront le manager à réagir en fonction de l'évolution du contexte ». Les solutions décisionnelles serviront par exemple à établir des indicateurs pour analyser l'impact des absences sur les ventes, la production ou la gestion des stocks. Selon le CXP, pour remonter des alertes ou visualiser les données sous de nouveaux angles, il peut aussi être envisagé d'opter pour une solution de Business Intelligence en Open Source, moins onéreuse ou plus facile à mettre en oeuvre.
Particulièrement bienvenus aussi (s'ils sont déjà en place), les logiciels de gestion de la relation client (CRM) permettront de garder le contact avec la clientèle et les outils de BPM/BAM (gestion des processus métiers et supervision des activités métiers) soutiendront le plan de continuité d'activité, en permettant de modéliser et de faire évoluer le PCA (simulation du niveau de fonctionnement en mode dégradé, notamment, ou partage des règles métiers entre applications).
Le dernier chapitre du livre blanc est consacré au rôle du SIRH (système d'information des ressources humaines) dans la gestion de la pandémie, la DRH se situant au premier plan dans cette situation de crise. Certaines solutions seront plus particulièrement sollicitées : les outils de mise en conformité réglementaire (gestion des risques professionnels, des accidents de travail...), les outils permettant d'analyser les catégories de personnel exposés, les postes et les compétences clés, et, enfin, les logiciels de suivi des ressources humaines (gestion des temps et des plannings, notamment).
(*) Précision du livre blanc du CXP : Absence et indisponibilité d'une partie importante du personnel souffrant, en arrêt maladie et, pour les cas graves, dans l'incapacité de travailler. [...] On estime généralement qu'entre 30 et 60% du personnel pourrait localement manquer ou pourrait être contraint de rester à la maison. Le scénario le plus souvent évoqué (valable pour les grandes entreprises) : une vague de 10 à 12 semaines avec un taux d'absence de 25%. (...)
Avec son ColorQube 9200, Xerox annonce une nouvelle tarification de la couleur
Cette semaine, Xerox a annoncé la disponibilité française de sa dernière imprimante multifonctions (MFP) ColorQube 9200 à encre solide. Il en a profité pour présenter le nouveau mode de facturation de l'impression couleur qui sera associé à cette gamme. Selon le constructeur, le coût de l'impression d'une page couleur représente entre 8 et 10 fois celui d'une page en noir et blanc, et ce depuis longtemps. Bien qu'il ait sans nul doute tiré quelques bénéfices de cette situation, face à une désaffection croissante vis à vis de l'impression couleur, Xerox a décidé de prendre les choses en main. Il facturera désormais les documents en fonction de leur densité de couleur. Une page avec un taux de 1,2 % de couleur coûtera à peu près le prix d'une page en noir et blanc, soit 0,007c. Pour un taux de 8% (65% des documents couleur selon Xerox), le tarif monte à 0,035c et au-delà jusqu'à 0,07c. Cette tarification va de pair avec des outils d'audit de l'activité d'impression des clients de Xerox. Il dispose de logiciels en ligne ou fournis sur une clé USB qui analysent le contenu d'un document pour le client. Mais il propose aussi, en direct et au travers de son réseau de revendeurs, un logiciel d'audit. XPEA qui scrute, durant trois à quatre semaines, tous les documents en couleur produits par l'entreprise. L'analyse ainsi réalisée du profil et de la typologie des impressions couleur est ensuite renvoyée vers Xerox aux Etats-Unis qui propose au client une structure tarifaire complètement personnalisée. Ces outils font partie de l'évolution de la stratégie de Xerox qui, à l'instar de HP avec sa division IPG (Imaging and printing group), souhaite augmenter la part des services dans son activité. Le constructeur argue en particulier de l'intérêt croissant pour les entreprises de gérer leur parc d'imprimantes, mais aussi leur production de papier de façon globale. Objectif : réduire les coûts et, en prime, l'empreinte écologique. Un accent mis sur l'ergonomie et l'écologie Les machines de la nouvelle gamme ColorQube 9200 peuvent être paramétrées avec trois vitesses (entre 30 et 85 ppm suivant le modèle), tout simplement définies dans une carte SIM, pour simplifier le travail des techniciens. L'imprimante a aussi été conçue de façon plus ergonomique que les modèles précédents. Les portes et compartiments internes à ouvrir en cas de panne ne peuvent plus provoquer d'éventuelles blessures. L'écran tactile propose aussi de petites vidéos en cas de panne, fort utiles pour retrouver le « bourrage papier » dans le labyrinthe intérieur de l'imprimante. Xerox a aussi fait évoluer nombre de paramètres pour réduire l'empreinte environnementale de son offre. Pour commencer, l'encre solide génère, par nature, moins de déchets puisqu'elle n'entre pas dans une cartouche. Qui plus est, elle est désormais moins toxique car en partie fabriquée à partir de soja et elle peut même être ingérée sans danger... même si ce n'est pas son objectif premier ! Selon le constructeur, le ColorQube 9200 réduit de 90% la quantité de déchets produits par rapport aux précédents MFP laser. Sur ces modèles, le fabricant a dénombré jusqu'à treize consommables qui obligent à en remplacer jusqu'à 200 sur quatre ans. Le ColorQube ne compte qu'un seul et unique consommable, à changer a priori une seule fois en quatre ans (250 000 pages). Enfin, le label Energy Star assure une réduction de la consommation énergétique et Xerox a évalué à 9% la réduction de consommation électrique par rapport à un modèle multifonction laser de la précédente génération. (...)
(25/09/2009 15:25:29)Twitter valorisé 1 Md$ selon le Wall Street Journal
Twitter serait sur le point de lever 100 M$ auprès de plusieurs fonds d'investissement, selon le Wall Street Journal, qui précise que cela valoriserait l'éditeur du service de microblogging à 1 milliard de dollars. D'après une personne proche du dossier citée par nos confrères, les investisseurs auraient appliqué la même méthode de calcul que pour Facebook, évalué 15 Md$ pour ses 300 millions d'utilisateurs. Twitter, qui devrait compter 25 millions d'adeptes d'ici à la fin de l'année, avait été valorisé lors du précédent tour de table, en début d'année, 225 M$. Bien qu'il ait récemment changé ses conditions d'utilisation afin d'accueillir de la publicité, Twitter n'a toujours pas affiché de revenus, ni de modèle économique. (...)
(24/09/2009 17:17:53)Avec WebSiteSpark, Microsoft offre logiciels et support aux agences de création Web
Comment attirer un public de designers ne jurant que par le couple Apple/Adobe à utiliser, ou du moins considérer, l'offre Microsoft en matière de création pour le Web ? L'éditeur débat de cette question depuis quelques années maintenant. Sa suite Expression, qui arrive aujourd'hui en version 3, continue de jouer sur l'intégration avec l'environnement de développement Visual Studio (en .Net ou PHP). Mais cette fois, Microsoft appuie ce lancement d'une offre d'accompagnement que quasiment seul un acteur de son envergure peut se permettre : l'éditeur propose en effet aux autoentrepreneurs et petites agences de création de sites Web d'adhérer à un nouveau programme, WebSiteSpark, qui leur donne à la fois accès gratuitement aux logiciels (outils et serveurs) et au support technique. WebSiteSpark s'inscrit dans la lignée des programmes Idées et BizSpark, lancés par Julien Codorniou de Microsoft France pour donner un coup de pouce aux éditeurs de logiciels tiers, et repris au niveau mondial. L'annonce principale a d'ailleurs été faite jeudi par Julien Codorniou à San Francisco, et relayée le même jour à Paris par Microsoft France, qui avait invité deux partenaires déjà retenus pour le programme, i-Breed et FreeTouch. Elodie Brasile, cofondatrice de FreeTouch, explique que jusqu'à ce qu'elle gagne un appel d'offres lancé par Microsoft, son agence travaillait quasiment exclusivement avec des technologies Adobe (Dreamweaver, Flash...) pour la création de sites Web. Ce premier projet pour le compte de Microsoft l'a amenée à se tourner vers Silverlight, la technologie de client riche concurrente de Flash, et la suite Expression. Elle ne cache pas qu'il y a eu une certaine résistance au début de certains membres de l'équipe. « Mais il faut se remettre en question, évoluer », dit-elle. Au final, les gains de productivité sont impressionnants, indique-t-elle, notamment grâce à l'intégration fournie par Expression et son langage descriptif, XAML. A l'entendre, Dreamweaver passerait presque par comparaison pour un logiciel pour amateur. Le prototypage convertible directement en présentation Powerpoint Autre élément faisant gagner du temps : la cinématique des sites, autrement dit le prototypage (module SketchFlow dans Expression Studio 3), peut être directement convertie en présentation Powerpoint ; très pratique pour présenter un projet à un client. Quant à WebSiteSpark, « cela représente des milliers d'euros d'économies sur 2010 ». De fait, non seulement les licences pour Expression sont gratuites dans le cadre du programme, mais les agences ont aussi droit à des licences de SQL Server et de Windows Server 2008 R2 (chacun pour 4 CPU). Cela représente aussi « beaucoup de temps gagné grâce à l'accès au support technique », explique Elodie Brasile, qui se rappelle « des heures voire des nuits passées à chercher une réponse sur des forums ». A l'aune de ce témoignage, WebSiteSpark pourrait donc bien représenter le cheval de Troie dont Microsoft avait besoin pour séduire les créatifs, ou au moins attirer leur attention... en espérant les retenir. Comme l'a expliqué Christophe Lauer, responsable, au sein de l'équipe DPE (Division plateforme et écosystème de Microsoft France) des agences Web, le but est de bâtir une communauté qui pourra s'appuyer sur une place de marché et un réseau d'échanges, mais on n'est jamais certain qu'une communauté prendra réellement forme. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |