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(13/05/2008 18:56:37)
Machine-to-machine : le Français Kerlink lève 650 000 euros
Investie sur le marché des solutions machine-to-machine (M2M) destinées à interconnecter des équipements distants, la société Kerlink vient d'effectuer une première levée de fonds de 650 000 euros auprès de trois investisseurs, Sodero Gestion, Bretagne Jeunes Entreprises et Octave 2. Cette start-up de vingt personnes installée à Rennes a été fondée en 2004 par huit anciens salariés de la société française Wavecom, spécialiste du sans-fil. Les fondateurs restent majoritaires dans le capital de la société. Kerlink conçoit des solutions couplant matériel et logiciel autour desquelles des partenaires développent des applications métiers principalement destinées aux marchés du transport (suivi de véhicules) et de la télémétrie (diagnostic à distance). En complément de ses solutions, Kerlink déploie les services réseaux GPRS qui permettent de récupérer les données entre équipements distants, que ceux-ci soient mobiles ou fixes. Objectif : maintenir les investissements en R&D « Notre activité se développe fortement, nous prévoyons de doubler notre chiffre d'affaires 2008 par rapport à 2007 », explique Simon Chignard, directeur marketing de la start-up bretonne. Avec cette levée de fonds, Kerlink entend garder son avance technologique en maintenant ses investissements en recherche et développement. « Nous souhaitons aussi développer notre présence commerciale sur le marché et recruter de nouveaux partenaires. » L'implantation à l'étranger, notamment, se fera par l'intermédiaire de ces derniers. (...)
(13/05/2008 18:57:03)HP - EDS : La plus imposante acquisition de SSII jamais vue, selon Gartner
HP achète EDS. Le face à face avec IBM vous semble-t-il la principale, voire l'unique raison de cette acquisition ? Ben Pring : Très clairement. HP est aussi performant qu'IBM dans tous les domaines sauf dans les services. Là, il était vraiment jusqu'à aujourd'hui tenu à distance par le numéro un. Il atteint à peine 17 Md$ contre 54 Md$ pour IBM. Le rachat va lui permettre de rattraper son retard. Avec EDS, HP devrait frôler les 40 Md$. HP a derrière lui la lourde expérience de l'acquisition de Compaq. Mais pensez-vous qu'il s'en sortira avec ce gros poisson à avaler qu'est EDS ? Il est vrai que HP a appris beaucoup avec l'intégration de Compaq. Mais là, avec une société de services IT, ce sera une tout autre expérience. Sans compter qu'il s'agit, et de loin, de la plus importante acquisition d'une société de service informatique professionnelle de tous les temps. C'est un défi de taille. Les deux sociétés ont des cultures différentes, des personnalités différentes. HP agit d'ailleurs très intelligemment en conservant EDS en tant qu'entité indépendante. Et en allant même jusqu'à déverser sa propre activité de service dans EDS. C'est un bon moyen de gérer les choses. En revanche, le choix de conserver certains dirigeants seniors est un peu plus discutable... Leur vision n'est pas toujours la bonne. En quoi les dirigeants de EDS pourraient-ils être un problème ? Certains sont un peu « old school » en ce qui concerne les technologies. HP, lui, s'est toujours focalisé sur les technologies de pointe. Prenons dernièrement le cloud computing, par exemple. EDS ne s'est jamais intéressé à tout cela. HP va introduire beaucoup de ces idées auprès des grands clients d'EDS. Les deux entreprises sont donc finalement très complémentaires. EDS, champion de l'externalisation et HP visionnaire technologique ? On peut effectivement synthétiser ce rachat comme cela. Mais EDS va aussi permettre à HP de proposer des services sur d'autres produits que les siens. Finalement, ce rachat était-il le meilleur moyen pour HP de contrer IBM dans les services ? Oui, dans cette optique-là, c'est un bon choix. Mais encore une fois, ce sera un vrai défi. Cela va demander beaucoup de temps et d'énergie à HP. Et pendant qu'il se concentrera sur l'intégration de la SSII, les autres vont continuer d'avancer. Et pas seulement IBM. Ce sera aussi le cas d'Accenture. Sans oublier les SSII indiennes comme Wipro ou Infosys qui, sans être encore de même envergure, grandissent très vite. (...)
(13/05/2008 15:59:01)Pied de nez à IBM, HP s'offre EDS pour 13,9 Md$ [Mise à jour]
HP a confirmé l'acquisition d'EDS pour 13,9 Md$ (25$ par action). L'opération a été approuvée par les conseils d'administration des deux entreprises et devrait être finalisé au second semestre. HP annonce qu'il va plus que doubler son chiffre d'affaires en service. Et il se propulse même ainsi de la cinquième à la deuxième place mondiale du secteur juste derrière son grand rival IBM. L'entité Global Technology Services de Big Blue est depuis longtemps un important générateur de profit. « Il s'agit vraiment d'une volonté d'HP d'en découdre en face à face avec IBM, en particulier dans les services et l'infogérance, avait déjà estimé Dana Stifler, directrice de recherché chez AMR Research, alors que les deux sociétés étaient encore en discussion. » Le marché global des services IT est estimé à 748 Md$ pour 2007 par le Gartner avec une croissance de 10,5 % par rapport à 2006. IBM le domine avec 54 Md$ de C.A. suivi justement par EDS avec 22 Md$. HP n'était que cinquième avec 17 Md$, derrière Accenture et Fujitsu. Un moyen d'attirer de très grands clients, avec l'infogérance par exemple EDS va permettre à HP d'attirer de plus grands clients grâce à ses points forts. La SSII est particulièrement reconnue dans l'administration d'infrastructure ainsi que dans les services personnalisés de développement (aide à la conception, à l'intégration et à la gestion d'applications). HP avait déjà tenté d'acquérir une société de conseil, PricewaterhouseCoopers Consulting en 2000, avant de se la faire souffler justement par IBM deux ans plus tard. Les services n'ont représenté que 16% du C.A. de HP en 2007, soit 104.3 M$ alors qu'IBM en tire plus de la moitié de ses revenus. EDS a realisé 22,1 Md$ en 2007, soit à peine plus qu'en 2006. Son bénéfice est quant lui passé de 470 M$ à 716 M$. Ils emploient 139 500 de personnes dans le monde contre 172 000 chez HP. [Mise à jour] EDS restera une entité séparée [[page]] HP va créer une nouvelle entité qui continuera de s'appeler EDS et restera basée à Plano au Texas, actuel siège social de la SSII. Une très bonne idée selon Ben Pring, analyste du Gartner. Ronald Rittenmeyer, PDG de la SSII, en garde la direction. « C'est nous qui injecterons notre activité d'externalisation dans EDS » explique Mark Hurd, PDG de HP. Ann Livermore, actuellement en charge du Technology Solutions Group (TSG) sera donc déchargée de cette partie et conservera le stockage, les serveurs et les logiciels. « Plus les temps sont durs, mieux les services se portent.» « Acheter une activité de services dans une économie hésitante est un bon investissement parce que c'est à ce moment-là que les clients cherchent à réduire les coûts en externalisant, estime Mark Hurd. Les services sont une activité anti-cyclique : plus les temps sont durs, mieux les services se portent. » Selon Ronald Rittermeyer, EDS a un bon nombre de contrats en vue. Il y a peu de recouvrement au niveau des canaux par lesquels les deux entreprises s'adressent à leurs clients car HP cible principalement les PME et EDS les grands comptes. Néanmoins, Mark Hurd estime qu'il existe d'autres secteurs d'activité dans lesquels les deux sociétés peuvent identifier des « synergies significatives » et trouver des moyens de réduire les coûts opérationnels. Enfin, HP a aussi réévalué à la hausse l'estimation de son C.A. pour l'année fiscale 2008 (décembre 2008). Il devrait se situer dans une fourchette de 114,2 Md$ et 114,4 Md$ plutôt que de 113,5 Md$ et 114 Md$. Son C.A. du deuxième trimestre qui sera publié le 20 mai, devrait atteindre 28,3 Md$ et serait donc meilleur que les estimations des analystes. (...)
(12/05/2008 23:54:05)HP serait prêt à débourser 13 Md$ pour EDS
HP serait tout prêt de mettre la main sur la SSII américaine EDS. D'après le Wall Street Journal, HP pourrait débourser quelque 13 Md$, soit près de 37% de mieux que la capitalisation boursière d'Electronic Data Systems à la cloture de la Bourse vendredi dernier. Les deux sociétés ont simplement confirmé être en discussion. Ce rachat permettrait à HP de se rapprocher du numéro un des services, IBM. Selon des chiffres compilés par Gartner, en 2007, IBM dominait le marché, avec un chiffre d'affaires de 54 Md$ (7,2% de part de marché). Venait ensuite EDS (22 Md$, 3%) puis HP (17 Md$, 2,3%). EDS avait un temps été convoitée, selon la presse financière allemande, par Deutsche Telekom. (...)
(12/05/2008 15:26:43)Microsoft fait appel de sa condamnation à 899 ME
Finalement, Microsoft a décidé de faire appel de sa condamnation à 899 ME infligée par l'UE pour n'avoir pas rempli les obligations imposées par la Commission en mars 2004. Jack Evans, porte-parole de l'éditeur, dit avoir interjeté appel auprès de la Première cour du Luxembourg afin d'annuler l'amende record du 27 février dernier. Microsoft n'a émis qu'un commentaire : « Cet appel est un effort constructif dans une recherche de la clarté auprès de la Cour. » Certains analystes s'étonnent du calendrier choisi par Microsoft, alors que ce dernier a commencé justement à ouvrir davantage la documentation de ses protocoles. L'annonce avait d'ailleurs été faite quelques jours seulement avant que l'UE ne décrète cette annonce. (...)
(09/05/2008 18:06:08)Après Yahoo, Microsoft cherche d'autres prétendants
Après trois mois de cour assidue, émaillée de rencontres officieuses, de menaces et d'offres revues à la hausse (33 $ par action, contre les 31 $ initialement proposés), Microsoft a tout bonnement tourné le dos à Yahoo, estimant pouvoir se passer de l'aide du pionnier de la recherche en ligne. Même Bill Gates, co-fondateur de la société, a déclaré que Microsoft se concentrait désormais sur une stratégie axée autour de l'indépendance. Microsoft fourbit ses armes Indépendance ? Pas si sûr que ça. Microsoft bataille fermement pour augmenter sa part de marché sur le secteur de la publicité en ligne. La marge de l'éditeur se cantonne à ce jour à une peau de chagrin. L'énormissime Google écrase en effet sur son chemin tout concurrent potentiel, à grand renfort de services professionnels et grand public. Dépité sans l'avouer, Microsoft tente une approche vers Facebook, le réseau social dans lequel il a investit 240 M$, et même AOL, ennemi juré de Yahoo. La saga continue... (...)
(09/05/2008 17:29:22)Trimestre décevant pour Osiatis en raison de projets retardés
Début d'année fiscale poussif pour Osiatis qui invoque des projets retardés et des difficultés de recrutement pour expliquer une croissance de 1,1% de son CA au premier trimestre. Sur le premier trimestre de l'exercice 2008, la SSII a en effet réalisé un CA de 60,2 millions d'euros (ME) contre 59,5 au premier trimestre de l'exercice précédent. C'est la France qui affiche une certaine méforme avec un CA stable à 52,7 ME contre une progression de 7% à l'international avec un CA de 7,5 ME. (...)
(09/05/2008 16:58:19)L'action Sodifrance est suspendue
L'action de la SSII Sodifrance est suspendue ce vendredi matin 9 mai à l'ouverture des cours. Elle le sera jusqu'au 19 mai, précise Franck Mazin son PDG qui publiera un communiqué mardi 13 mai prochain en fin de journée. L'opération en cours ne lui autorise pas à communiquer d'autre information. La société vient juste de publier ses résultats trimestriels. A périmètre constant, Sodifrance a progressé de 6,9% sur le 1er trimestre avec 17,3 millions d'euros (ME) de CA contre 11,8 ME au 1er trimestre de l'exercice précédent. En tenant compte des deux acquisitions, API-Group et Onext, la croissance serait de 46,7%. (...)
(09/05/2008 13:53:52)Henning Kagermann évoque l'avenir de SAP, un an avant son départ
Les conférences Sapphire qui réunissent en ce mois de mai les utilisateurs des applications de gestion de SAP (à Orlando, du 04 au 07, à Berlin du 18 au 21) figurent parmi les dernières auxquelles Henning Kagermann assistera comme PDG de l'éditeur allemand, numéro un mondial des progiciels de gestion intégrés (PGI, en anglais ERP). Il est en effet prévu que le dirigeant transmette les rênes de l'entreprise l'an prochain à Léo Apotheker. Henning Kagermann se dit sur la même longueur d'ondes que son futur successeur avec lequel il a déjà travaillé pendant de longues années. Depuis un mois déjà, les deux hommes co-dirigent la société, à la demande d'Henning Kagermann lui-même. « Cela me permettra de transmettre mes responsabilités tranquillement. Je n'ai aucun souci, » a-t-il confié à IDG News Service. Avec son équipe, [Léo Apotheker] fera en sorte d'atteindre les objectifs fixés pour 2010. » L'éditeur devrait attendre l'an prochain pour dévoiler sa stratégie au-delà de 2010. « J'aurais pu le faire cette année, mais j'estime qu'il faut impliquer la nouvelle équipe dans cette démarche ». Un dirigeant qui connaît bien SAP SAP a toujours compté de nombreux ingénieurs et scientifiques dans son encadrement. Pour autant, le profil plus commercial de Léo Apotheker ne gêne pas le futur retraité. « SAP est une entreprise différente maintenant. Grande, équilibrée. Les enjeux technologiques sont pris en charge par un très grand nombre de collaborateurs. La responsabilité n'en incombe plus à une seule personne. Partant de là, nous avons davantage besoin d'un dirigeant qui comprend SAP et les problèmes de ses clients, et qui soit capable de rassembler une bonne équipe autour de lui. C'est ce qui me paraît le plus important à l'avenir. » Pour Henning Kagermann, il n'est pas nécessaire d'être ingénieur pour conduire une entreprise d'édition de logiciels. Le concept de co-PDG, très particulier, fonctionnerait sans doute moins bien aux Etats-Unis où l'on trouve de fortes personnalités comme Larry Ellison ou Steve Ballmer. Henning Kagermann reconnaît que les dirigeants américains avec qui il s'entretient sont plutôt surpris de cette direction partagée. Mais « pour SAP, ce n'est pas exceptionnel. Moi-même, j'ai co-dirigé l'entreprise entre 1998 et 2003 avec Hasso Plattner [NDLR, l'un des cinq co-fondateurs de la société en 1972] » Il s'agit avant tout de bien préparer la transition, d'assurer une succession sans rupture. Cette année de co-direction, c'est un « bon signal » que SAP envoie pour montrer qu'il n'y aura pas de changement radical. « Les décisions prises aujourd'hui sont soutenues par le prochain PDG, c'est nettement mieux, » juge Henning Kagermann. Il n'y a personne qui ne puisse être remplacé en interne[[page]] Interrogé sur le départ, l'an dernier, du directeur technique Shai Agassi, forte personnalité qui aurait dû le remplacer, le dirigeant dit respecter les décisions de chacun. Il fait aussi remarquer que SAP compte dans ses rangs de très nombreux talents et souligne qu'il n'y a personne qui ne puisse être remplacé en interne. « Si une entreprise ne peux pas faire cela, c'est qu'elle a un problème. Il doit en être ainsi. » Et s'il devait dresser un bilan de son action, le dirigeant retient que, depuis 2002, alors que le contexte économique était particulièrement difficile, l'éditeur allemand est revenu à une croissance à deux chiffres et a gagné des parts de marché. Le rachat de Business Objects [NDLR, éditeur français, spécialiste des applications décisionnelles] a constitué la plus importante acquisition de l'histoire de la société. Enfin, Henning Kagerman, rappelle l'ampleur du projet SAP Business ByDesign [NDLR : solution de gestion hébergée pour les PME qui, tant par la nature de son modèle économique qu'au niveau technologique, constitue un défi de taille pour SAP]. Le dirigeant estime qu'il partira en laissant l'entreprise dans une bonne position pour croître sur de nouveaux secteurs et dotée d'un bon portefeuille de produits pour les cinq à dix ans à venir. (...)
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