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Gouvernance
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(19/10/2010 12:10:54)
CIO PDF 25 : Réduire la séparation entre la DSI et les métiers
« Cette expression me rend fou » constate Bill Blausey, DSI d'Eaton Corporation, important fabricant d'onduleurs qui a réalisé 12 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2009 et qui emploie 70 000 personnes dans le monde. « Je corrige mon équipe s'ils l'utilisent. Nous sommes tous trop étroitement liés pour utiliser des termes qui créent une séparation » précise-t-il.
Comme le dira n'importe quel groupe de personnes marginalisé, le langage que ces personnes utilisent pour se décrire a un impact puissant sur la manière dont le groupe est perçu. Mais changer de vocabulaire n'est qu'une étape. La construction d'une relation et de métriques ont aussi des rôles à jouer dans l'acceptation d'un paradoxe : (...)
Lisez la suite dans CIO.PDF 25
Forum agilité des SI : La compétitivité de l'entreprise portée par la réactivité de l'IT
Au-delà des questions de rationalisation et de réduction des coûts qui demeurent d'actualité, la DSI doit apporter des réponses encore plus rapides et pertinentes aux métiers, vis-à-vis desquels elle se positionne en tant que partenaire Business afin de permettre à l'entreprise de créer de la richesse.
Le terreau d'une telle réactivité implique l'optimisation des processus métiers, qu'ils soient intra ou inter entreprises, au travers des relations avec les clients, les fournisseurs ou les partenaires. Sous la pression des métiers, la DSI doit répondre également à un autre défi. Elle évolue vers un rôle d'ensemblier intégrant des composants développés en interne ou en externe, et des services délivrés en mode Saas (Software as a Service), Paas (Platform as a Service) ou Iaas (Infrastructure as a Service), ainsi que dans le cadre d'une infogérance plus traditionnelle. Enfin, la DSI doit améliorer sa propre organisation interne, la valorisation de son patrimoine et ses modes de collaboration avec les métiers tout en développant sa vision stratégique et la gouvernance associée.
Le jeudi 7 octobre, à partir de 8h30, vous pourrez échanger des points de vue avec nos DSI témoins et vous confronter aux solutions proposées par nos partenaires.
Pour découvrir le programme détaillé de la matinée et vous inscrire à cet événement suivez ce lien : Forum agilité des SI, la compétitivité de l'entreprise portée par la réactivité de l'IT.
CIO.PDF 24 : Savoir gérer ses litiges
CIO.PDF 24 étudie les différents types de litiges qu'un DSI peut rencontrer, notamment en matière de projets (le grand classique) et de propriété intellectuelle (le nouveau type qui monte), au travers d'un dossier spécial. Celui-ci précise aussi quelques bonnes pratiques pour éviter la catastrophe et, quand, malgré tout, elle se présente, pour la régler au mieux des intérêts de l'entreprise.
Au delà de ce sujet, CIO.PDF 24 s'intéresse aussi aux relations avec les métiers. Si la priorité du côté de la DSI est de servir les métiers avec une informatique qui fonctionne, on peut constater que la tâche demeure d'autant plus difficile que les métiers ou la direction générale trop souvent ne savent pas vraiment eux-mêmes ce qu'ils veulent !
Les DSI doivent, de plus, apprendre à faire beaucoup en ayant toujours moins de moyens. Pour certains, c'est devenu une spécialité. Enfin, nos confrères de CIO Etats-Unis se sont penchés sur la perception d'une informatique « qui marche » par un DG.
Abonnez-vous à CIO.PDF pour lire ce numéro
CIO.PDF 22 : le DSI entre intelligence économique et création de valeur
La crise économique est encore là et la mondialisation poursuit son bouleversement des équilibres concurrentiels. Dans ce contexte confus, l'information demeure la clé de la réussite des entreprises. Les managers IT doivent contribuer à la prise des bonnes décisions en bâtissant une démarche d'intelligence économique, protégeant et enrichissant l'actif informationnel de leur organisation.
C'est ce dossier stratégique que vous trouverez développé dans le numéro 22 de CIO.PDF.
Vous trouverez ainsi au sommaire du CIO.PDF 22 :
- Guide solutions spécial intelligence économique
Le DSI, acteur de l'intelligence économique
L'intelligence économique au service de la gestion des risques chez Scor
Une intelligence économique offensive pour Régis Delayat, DSI de Scor
Une intelligence économique indépendante de la DSI chez SFR
- Gestion de carrière
Diriger de grands programmes IT publics, sans être énarque ni polytechnicien, avec Patrick Dailhé
- International
Les responsabilités métiers renforcent les dirigeants IT
- Système d'information et métiers
Le directeur financier de Tarkett : « le DSI doit être sensible à la création de valeur »
- Humeur : le dessin de FiX
Télécharger CIO.PDF n°22
Un geek peut-il devenir un manager ?
Les résultats d'une équipe informatique dépendent étroitement de l'environnement dans lequel évoluent ses membres. Ils doivent donc favoriser la dimension communautaire qui anime ces services. Mais souvent, un conflit peut émerger entre l'équipe et le manager car les anciens développeurs éprouvent le besoin de continuer à programmer, en dépit de leur statut. En effet, comme le rappelle Patrick Kua, dans l'entreprise, ces salariés sont le plus souvent des passionnés, qui vivent dans une communauté normée par un langage, des us et des coutumes. Pour eux, devenir un leader ne peut donc en aucun cas signifier renoncer à ce monde qui les relient entre eux. Ils ont besoin d'y être immergés une partie du temps.
Patrick Kua se montre toutefois surpris d'un tel comportement. Les geeks ont toujours cherché la reconnaissance de la société. Une fois parvenus au poste de leader et ayant acquis un certain pouvoir, ils ne parviennent pas à se défaire de ce qu'ils sont vraiment et en quelque sorte de ce qui les définit au regard de la société. Afin de diriger au mieux leur équipe et éviter autant que possible ce que Patrick Kua appelle la « net negative producing programmer», une moins-value constatée suite au lancement d'un projet, il conseille à ces nouveaux managers de reconnaître quelles sont les compétences de chacun de leurs collaborateurs, et de les inciter à les développer. En bref, d'inter-agir et de communiquer.
Photo : Patrick Kua, « Generalizing specialist » chez ThoughtWorks (Crédits : JG)
L'intelligence économique au menu du Cigref
« Lénine disait que le capitaliste allait vendre la corde pour le pendre mais, en fait, aujourd'hui, les entreprises la donne » a fustigé Olivier Buquen, nouveau délégué interministériel à l'intelligence économique, lors du petit déjeuner organisé pour ses membres par le Cigref. Citer « le petit père des peuples » quand on est directement rattaché à Nicolas Sarkozy est certes une provocation. Mais l'image marque.
Une fonction en évolution
Olivier Buquen a une position différente de son « prédécesseur » Alain Juillet. Ce dernier était en effet rattaché au SGDN (Secrétariat Général à la Défense Nationale). Il a certes défriché le sujet de l'intelligence économique et bien évangélisé mais était trop connoté « militaire » pour réellement séduire le secteur privé. Olivier Buquen indique : « Claude Guéant et Nicolas Sarkozy s'intéressent à ce sujet depuis des années et, en 2009, ont voulu faire évoluer le dispositif. » La fonction d'Alain Juillet avait été créée suite au rapport du député Bernard Carayon en 2003, neuf ans après le rapport de Henri Marte. Celle d'Olivier Buquen est, selon ses mots, un « gros projet transversal qui « s'appuie sur les business units (les ministères) mais est rattachée à la holding de tête (la Présidence de la République) ».
Un complément des cabinets privés
Le travail du délégué interministériel à l'intelligence économique concerne autant l'Etat pour son propre compte que les entreprises dont les intérêts doivent être défendus dans le cadre d'une défense des intérêts économiques du pays. Mais en aucun cas il ne remplace les cabinets privés : son intervention ne se fait que dans le cadre de la protection de la cause publique. Il pourrait être amené à soutenir de grands contrats à l'exportation mais sous l'expresse condition qu'ils mettent en jeu une puissance publique étrangère. Intervenir dans des affaires franco-françaises n'est pas son rôle, et dans des contrats privés internationaux risquerait d'être contre-productif.
Crédit Photo: D.R
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« Beaucoup font de l'intelligence économique comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, sans le savoir, mais il faut savoir formaliser et professionnaliser la démarche, ce qui n'est pas si naturel que cela » concède Olivier Buquen. Le rôle de l'Etat, comme il l'a martelé, n'est certainement pas de faire tout le travail à la place des entreprises mais par contre il doit savoir initier et accompagner.
Comprendre l'importance de l'IE
L'intelligence économique a encore parfois une image « barbouzarde ».Or elle consiste à collecter les informations stratégiques, analyser celles-ci, diffuser les bonnes informations aux bonnes personnes et enfin protéger les informations stratégiques des personnes qui ne doivent pas en prendre connaissance (comme les concurrents par exemple). Mais pourquoi le Cigref s'intéresse-t-il au sujet ? Et, au-delà, pourquoi les DSI devraient-ils s'en préoccuper ? Une anecdote rapportée par Olivier Buquen vaut sans doute plus qu'un long discours : « un PDG du CAC 40 a dû se séparer d'un collaborateur direct membre du comité exécutif parce que, dans ses états Facebook, il racontait sa journée quasiment en direct en révélant dans quel pays son patron se rendait et quelles personnes il rencontrait. »
De la sécurité informatique à la sécurité numérique
Celle-ci illustre bien le discours introductif de Bruno Ménard, président du Cigref et Vice-président systèmes d'information de Sanofi-Aventis : « le sujet n'est pas nouveau (le premier rapport du Cigref sur la veille stratégique date de 1998) mais prend de l'ampleur car, avec le développement de la société numérique vient celui des usages et donc des risques. Si le citoyen déclare désormais ses impôts en ligne, va à la banque sur Internet et accèdera demain à son dossier médical via le DMP, il en est de même pour les entreprises. De ce fait, leur valeur repose de plus en plus sur leur capital numérique qui peut être mis en danger par des usages inappropriés. Nous passons d'une problématique de sécurité technique informatique -aujourd'hui bien traitée par les RSSI- à une problématique de sécurité numérique, orientée vers les usages. C'est dans cet esprit que le Cigref et l'INHESJ ont collaboré pour créer une formation dédiée. » Olivier Buquen s'est félicitée de cette « excellente collaboration entre le public et le privé au service du pays ».
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Outre son action générale de sensibilisation et d'action défensive à l'égard des entreprises, la DIIE (délégation interministérielle à l'intelligence économique) va mener trois chantiers dont deux en collaboration avec le Cigref.
Deux chantiers communs entre la DIIE et le Cigref
Ces deux derniers concernent d'une part la conception d'une grille d'auto-évaluation de la maturité des entreprises et des établissements en terme d'intelligence économique (idéalement prête pour la fin 2010) et d'autre part le renforcement de la protection des informations stratégiques. Si l'innovation (la R&D au sens large) est en général bien protégée par la propriété intellectuelle, il n'en est pas du tout de même des plans stratégiques à moyen/long terme ou des informations commerciales alors que l'entreprise connaitrait de grave soucis si ces informations tombaient dans des mains hostiles concurrentes. Il y a peut-être une adaptation du cadre juridique à mener selon les dires d'Olivier Buquen, notamment pour sanctionner les atteintes au secret interne des entreprises voire pour limiter les publications obligatoires, y compris en terme de détail des comptes au greffe du tribunal de commerce. « Beaucoup d'entreprises préfèrent payer une amende pour se protéger plutôt que de respecter l'obligation légale, ce qui n'est pas une situation satisfaisante » soupire Olivier Buquen.
Catégoriser les informations
Sur le plan de la sécurité du SI (au sens plein du mot, au-delà de la seule informatique), cela passe par une formalisation. Une piste avancée par Olivier Buquen est d'adopter en interne un mécanisme comme celui adopté au sein de la Défense Nationale : catégoriser clairement les informations en « public », « confidentiel », « secret », etc. et gérer des habilitations individuelles explicites.
Le troisième chantier de la DIIE concernera la recherche scientifique. Par nature, celle-ci est collaborative et s'appuie sur la publication. Mais un vrai travail sur la protection des travaux doit être mené afin que celle-ci intervienne avant la publication. Pour Olivier Buquen, « les bonnes attitudes ne sont pas encore acquises au point d'être naturelles ».
L'Etat se dotera-t-il d'un directeur des achats informatiques
Outre un objectif de meilleure maîtrise des projets informatiques au Ministère de la Justice, la page 45 du compte-rendu officiel mentionne : « Installer un directeur chargé de coordonner les dépenses informatiques de l'État. » Ce point est indiqué pour le compte propre du ministère du budget, autorité de tutelle de la DGME (délégation générale pour la modernisation de l'Etat), au même niveau que des améliorations fonctionnelles (un « mon-service-public » pour les entreprises par exemple).
Malgré la création de la DGME, qui succédait à une série d'agences et de services consacrés à l'informatique d'Etat depuis une quinzaine d'années, chaque administration et chaque ministère continue de posséder sa propre politique informatique. Au point de parfois faire des choix contraires aux recommandations de Bercy (comme au Ministère de la Défense par exemple).
Les agences liées à des projets informatiques interministériels se sont également multipliées : SCN AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat) pour le projet Chorus, ONP (Office nationale de paye), etc. Les relations entre ces organismes et les autres administrations jalouses de leurs prérogatives sont parfois tendues, entrainant des retards importants voire des plantages dans les projets (Chorus est un bon exemple à ce sujet).
Pas de DSI « France » pour l'instant
Le gouvernement français ne semble donc toujours pas décidé à créer une véritable DSI unique gouvernementale, sorte de « DSI groupe » de l'Etat, capable d'imposer ses choix, donc de standardiser les architectures et d'industrialiser les SI publics.
Les Etats-Unis ont leur CIO fédéral, la France aura peut-être au mieux un responsable achat cherchant à obtenir des ristournes sur volume une fois les choix de fournisseurs faits.
Sondage flash : les Trophées servent surtout à la promotion interne
Le Monde Informatique et CIO ont récemment remis les Trophées Entreprises et Société de l'Information. Depuis dix ans, la manifestation récompense l'apport pratique de l'informatique à la performance des entreprises. Mais qu'en retiennent nos lecteurs ?
Avant tout, selon notre dernier sondage flash, qu'obtenir une telle distinction sert en interne à promouvoir le projet concerné, pour plus d'un tiers des répondants.
En second lieu, les projets distingués peuvent être exemplaires pour l'ensemble des DSI et ainsi leur donner de bonnes idées. Plus du quart des répondants ont eu cette attitude.
Mais aucun lecteur n'a estimé que les Trophées peuvent servir l'image générale de la fonction de DSI et moins de 10% que les CV des responsables des projets distingués pouvaient être ainsi enrichis.
Les outils collaboratifs présentent toujours des risques selon les cadres dirigeants
Ainsi, pour 38% des répondants, pouvoir solliciter un autre salarié pour aider sur un sujet peut déresponsabiliser celui qui est normalement en charge d'une mission. Celui-ci aurait ainsi tendance à se reposer sur les aides extérieures. Beaucoup semblent également se méfier de la perte de temps occasionnée par l'usage des outils. Enfin, briser les vieilles habitudes hiérarchiques formelles par l'usage d'outils par nature transverses n'est pas humainement simple partout.
Crédit photo : D.R.
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