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(09/06/2010 13:08:02)
Guy Mamou-Mani devient président de Syntec Informatique
Le Syntec Informatique a un nouveau président en la personne de Guy Mamou-Mani, directeur général associé du groupe Open. Également candidat au poste, Thierry Siouffi, responsable des activités externalisation chez Logica, doit donc s'incliner devant le conseil d'administration. « En tant que président de la Commission Développement, j'ai rencontré des dizaines d'entreprises », Guy Mamou-Mani dans un billet de blog. « Ces contacts m'ont permis de bien comprendre les reproches qui nous étaient adressés mais aussi l'intérêt que le Syntec Informatique représente auprès de ses adhérents ».
Au terme de sa campagne, Guy Mamou-Mani insiste sur l'importance du mouvement fédérateur qu'il compte créer. « Petites ou grandes SSII, régionales ou parisiennes, éditeurs, intégrateurs ou sociétés de conseil en technologies, français ou internationaux, nous avons tous un intérêt commun : affirmer le positionnement de l'innovation et des services dans notre pays », poursuit-il sur son blog.
Agé de 53 ans, Guy Mamou-Mani assure la co-présidence du Groupe Open depuis 2008. Après avoir démarré sa carrière en tant que consultant chez Go International, un éditeur spécialisé dans le monde de l'habillement, il assure la présidence de CSC-Go International, puis la direction du pôle solutions de CSC France. En 1995, il avait créé et dirigé la filiale française de Manugistics, l'un des spécialistes du Supply Chain Management (gestion de la chaîne logistique).
Crédit photo: D.R
(...)(09/06/2010 12:11:09)
HTC rachète Abaxia
Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé. Abaxia, basée à Paris, propose des services de pages d'accueil sur les terminaux mobiles. Les opérateurs et les constructeurs sont très friands de ces solutions de personnalisations des surcouches logicielles, leur permettant la mise en avant de leurs services et leurs applications. Ces solutions équipent 25 millions de terminaux et sont supportées par 60 types de téléphones. Les clients d'Abaxia se nomment Vodafone, Orange, Nokia, Motorola, Samsung et Sony Ericsson.
Cette acquisition doit permettre à HTC de travailler sur l'interface utilisateur des terminaux sous sa propre marque. Il s'agit aussi d'un élément dans la plainte d'Apple contre le constructeur taiwanais, qui porte sur des brevets liés à l'interface utilisateur de l'iPhone.
Fort de l'union avec Tandberg, Cisco pousse son standard de la téléprésence
Le rachat de Tandberg, estimé à 3,4 milliards de dollars, s'est terminé en avril. Il a rapproché les systèmes de téléprésence de Cisco avec les produits d'entrée de gamme de Tandberg. Il s'agit aussi de l'alliance de deux grands acteurs de la collaboration vidéo, qui ont un intérêt à travailler sur l'interopérabilité de leurs solutions déjà installées en entreprise.
Dans ce domaine, Cisco espère convaincre l'industrie d'adopter le Telepresence Interoperability Protocol (TIP). Un premier produit intégrant ce standard doit être commercialisé en juillet. Le développement de TIP a été amorcé avant l'acquisition de Tandberg et devrait naturellement s'insérer au sein de Telepresence Server.
TIP est capable de restituer l'origine spatiale du son et de l'image dans un contexte multi-écran et avec plusieurs intervenants. « C'est le premier protocole qui réalise cela quel que soit le système d'un autre fournisseur choisi » déclare Charles Stucki, vice-président du groupe Technology Telepresence de Cisco et d'ajouter « TIP peut également transformer des flux multiples en un seul signal, capable de mieux travers les systèmes de sécurité, comme les firewalls ou les contrôleurs de session ».
« Il n'y a pas de standard dans l'industrie pour décrire le système multi-écran. Par exemple, dans une solution à trois écrans, qui est à gauche, à droite et au centre » souligne le responsable. Cisco apparaît donc comme le plus avancé pour faire de TIP, le standard du marché. En juillet, l'équipementier doit passer TIP en mode Open Source et en août, il devrait soumettre ce protocole à un organisme indépendant. Mais ce dernier n'est pas encore choisi. Charles Stucki n'est pas inquiet « dés que cet organisme sera trouvé, la norme TIP sera validée ».
Alliance au sein de la concurrence
Cela ne sera peut-être pas aussi simple que cela de pousser ce standard dans le monde de la vidéconférence. Le mois dernier, un groupe de fournisseurs comprenant Microsoft, Ploycom et HP, a créé un forum pour l'interopérabilité des communications unifiées (UCIF), avec comme objectif de faire travailler ensemble les différents systèmes proposés. Cisco a été invité à rejoindre ce forum et réfléchit sur l'impact d'un tel engagement.
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« L'interopérabilité est une bataille plus politique, que technologique » explique Jonathan Edwards et d'ajouter « les dysfonctionnements ne sont pas intentionnels, mais proviennent de la course à l'innovation des entreprises pour capter le marché sans se soucier de la standardisation. Il y a encore du chemin à faire. » Il espère que l'interopérabilité aboutira d'ici 4 ou 5 ans.
Produits dévoilés
Lors de la conférence à Las Vegas, Cisco a présenté plusieurs produits et logiciels. Ainsi, le MSE 8710 Telepresence Server Blade et MSE 8510 Media2 Blade, qui sont compris dans la série MSE 8000, disposent d'une version logicielle offrant plus de capacité. Le 8710 blade, pour des réunions multi-écrans, peut supporter jusqu'à 48 sessions en simultanée. Le 8510, pour des appels simple écran, peut servir jusqu'à 60 utilisateurs en simultanée. Cisco a également fait évoluer sa gamme de Telepresence avec un produit dédié aux entreprises moyennes. Le Telepresence Commercial Express est paramétré pour servir 10 utilisateurs et coûtera aux alentours de 99 000 dollars. Enfin, l'équipementier porte une solution de téléprésence de Tandberg en haute définition pour les PC, appelée Movi, et sera étendu à Mac OS X.
Indice Monster : légère hausse de l'emploi IT en mai
L'activité du recrutement en ligne a progressé dans la plupart des secteurs d'activité au cours du mois de mai. C'est ce que montre l'index de l'emploi publié par le spécialiste de la gestion de carrière Monster. Dans l'ingénierie, le volume des offres a augmenté de dix points par rapport à avril dernier. Même tendance à la hausse pour la filière informatique qui gagne sept points en mai par rapport au mois précédent pour atteindre 104. Pour la première fois depuis octobre 2008, le volume des offres à destination des informaticiens a évolué de façon positive sur la période des douze derniers mois, estime Monster. Dans cette filière, le baromètre de mesure des annonces a ainsi cru de 24% par rapport à mai 2009.
« Si l'indice a progressé de façon significative, les perspectives sur le reste de l'année 2010 restent néanmoins floues, notamment du fait des incertitudes pesant sur le taux de croissance économique », prévient Bruno Brémond, directeur général de Monster France et Europe du Sud dans un communiqué. Nous allons, à priori, devoir faire preuve de patience avant de retrouver les niveaux d'activité régulièrement élevés que nous observions en 2008. »
En avril dernier, les offres d'emploi informatique accusaient un léger repli, avec un index en baisse d'un point par rapport à mars 2010, et de trois points comparé à avril 2009.
(...)
Selon JP Morgan, Vivendi serait prêt à prendre le contrôle total de SFR
Pour autant, la banque JPMorgan vient ainsi de publier une note fouillée sur l'intérêt pour Vivendi de prendre le contrôle à 100 % de sa filiale télécoms. Et pour les analystes de la banque d'affaires, il n'y a aucun doute. Une telle opération pourrait intervenir dès la finalisation de la vente de la participation de 20 % détenue dans NCB U.
Une opération dont le bouclage dépend de l'issue que donneront les pouvoirs publics américains au projet rachat par Comcast de la filiale audiovisuelle de General Electric. Comme les dirigeants des deux groupes américains espèrent pouvoir finaliser cette opération avant la fin de l'année, un accord entre Vivendi et Vodafone pourrait donc intervenir fin 2010 ou début 2011, selon le scénario de JP Morgan.
Pour la banque d'affaires, en appliquant le ratio de valorisation actuel des valeurs télécoms, évalué à 5 fois l'Ebitda 2010, à SFR, l'opérateur télécom vaudrait au moins 20 milliards d'euros, sur la base d'un Ebitda attendu pour cette année de 4 milliards, contre 3,967 milliards en 2009.
Une acquisition au prix fort
Les 44 % de Vodafone pourraient donc coûter à Vivendi quelque 6,2 milliards, mais le banquier donne une fourchette jusqu'à 8 milliards si l'opération se fait sur une base de 6 fois l'Ebitda 2010. Des montants à rapprocher du pactole que Vivendi devrait empocher s'il vend ses 20 % de NBC U, soit 5,8 milliards de dollars (4,7 milliards d'euros).
Si le groupe français devrait alors alourdir son endettement pour financer ce rachat, le coût serait largement supportable. Son ratio dette nette sur Ebitda passerait alors à 2,6, contre 1,8 avant le rachat, mais son résultat net progresserait de 16 % et le résultat par action de 18 %, avant les éventuels réductions fiscales permises par une détention à 100 % de SFR qui pourraient s'élever à 313 millions d'euros.
Outre l'intérêt pour les actionnaires d'une telle opération, qui pourrait aussi se traduire par une augmentation du niveau de résultat distribué, JPMorgan souligne que la détention à 100 % de SFR par Vivendi aurait aussi des conséquences positives pour Canal +, en facilitant les synergies entre les deux filiales.
Photo : Franck Esser, PDG SFR (D.R.)
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Si l'Autorité de la Concurrence a limité les synergies possibles entre les deux entités lors du rachat par le groupe audiovisuel de TPS, les accords conclus entre Vivendi et Vodafone empêchaient aussi l'entrée de Canal + sur le marché du triple-play. Un SFR détenu à 100 % par Vivendi permettrait alors à la chaîne cryptée de se lancer sur le marché du haut-débit en louant les infrastructures de l'opérateur télécom, ce qui pourrait se traduire par une augmentation de l'Ebitda de Canal + pouvant atteindre 21 %, selon JPMorgan.
Un scénario intéressant mais qui passe sous silence toutefois un point crucial : quelles seraient les réactions des concurrents de SFR et des pouvoirs publics (Arcep, Autorité de la Concurrence) face à l'arrivée de Canal + sur le marché du haut débit, compte tenu du poids de la chaîne dans la télévision payante ?
Les outils collaboratifs présentent toujours des risques selon les cadres dirigeants
Ainsi, pour 38% des répondants, pouvoir solliciter un autre salarié pour aider sur un sujet peut déresponsabiliser celui qui est normalement en charge d'une mission. Celui-ci aurait ainsi tendance à se reposer sur les aides extérieures. Beaucoup semblent également se méfier de la perte de temps occasionnée par l'usage des outils. Enfin, briser les vieilles habitudes hiérarchiques formelles par l'usage d'outils par nature transverses n'est pas humainement simple partout.
Crédit photo : D.R.
Dassault Systèmes rachète Exalead pour 135 millions d'euros (MAJ)
De la 3D à la recherche sémantique dans les vidéos
Exalead est employé pour un usage professionnel au sein d'entreprises comme la Banque Mondiale et Sanofi-Aventis, ou pour des recherches verticales effectuées par des particuliers sur les sites de Friendster, Lagardère Active et ViaMichelin. Exalead est notamment à l'origine de technologies sur la recherche au sein de vidéos par reconnaissance des discours oraux des locuteurs.
« En associant les fonctions de recherche en langage naturel ou en temps réel à la 3D, nous illustrons ce que sera l'informatique de nouvelle génération, autour des expériences réalistes » décrit François Bourdoncle, fondateur et directeur de la stratégie d'Exalead.
Guillaume Mainbourg, directeur général adjoint d'Exalead, indique : « il y a quelques semaines, nous avions conclu un accord OEM avec Dassault Systèmes. Celui-ci avait bien sûr testé nos technologies en les comparant à celles de nos principaux concurrents. »
Les SBA, une source de croissance importante
Ce rachat d'Exalead par Dassault prend tout son sens à l'heure où les applications de type SBA (Search Based Application) montent en puissance dans les entreprises. Pour mémoire, le logisticien Gefco a mis en place le moteur de recherche Exalead afin d'assurer la traçabilité en temps réel par une interrogation en langage naturel des milliers de véhicules qu'il achemine vers les concessions au quotidien, la solution s'avérant nettement plus efficace et performante qu'une base de données relationnelle ou un outil décisionnel traditionnels. Cette entreprise a d'ailleurs gagné, avec ce projet, le Grand Prix et le Prix de l'innovation des Trophées Entreprises et Sociétés de l'Information 2009. « Nous ne sommes pas concurrents de Google mais, par contre, notre objectif est de rapidement dépasser Autonomy » précise Guillaume Mainbourg.
Crédit photo : François Bourdoncle, fondateur et directeur de la stratégie d'Exalead (D.R.)
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Exalead revendique 250 clients dans le monde tels que PricewaterhouseCoopers France, ViaMichelin, Air Liquide, Gefco, American Greetings ou Sanofi Aventis R&D. Basé à Paris, Exalead possède des bureaux en Italie, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni et États-Unis. Il est présent via quarante partenaires intégrateurs et revendeurs dans une quinzaine de pays en Europe et dans le monde. « L'acquisition par Dassault Systèmes, qui dispose d'une force commerciale dans de nombreux pays, nous ouvre des perspectives où nous n'étions pas encore présents » se réjouit Guillaume Mainbourg.
Si la complémentarité des technologies peut être une explication, le rachat d'Exalead est aussi la marque de l'intérêt de Dassault Systèmes pour une extension de son champ d'activités et de sa clientèle. Encore très marqué par son origine industrielle, Dassault Systèmes va ainsi entrer dans le domaine des services et de la finance. Il étend également sa gamme de produits dans le but clair de devenir un des grands éditeurs mondiaux de logiciels. Il a également pris des participations dans l'éditeur de logiciels collaboratifs BlueKiwi. Guillaume Mainbourg distille : « j'ai appelé quelques clients depuis ce matin et tous ont eu des réactions très positives. » Dassault Systèmes est, il est vrai, une très belle entreprise française qui peut garantir la pérennité des produits d'Exalead dans une période économique difficile.
(...)(09/06/2010 09:43:40)
Selon IDC, les SSII mettront 4 ans pour surmonter la crise
Dans son étude sur les SSII françaises, IDC isole les plus grandes, 22 d'entre elles, qui réalisent 50% du chiffre d'affaires total de la profession. Les 4 premières comptent même pour 20% du marché. Cette concentration n'est pas sans effet, puisque, les grandes SSII ont plus souffert que les « petites ». Les « 22 » affichent collectivement une baisse de chiffre d'affaires de 6,4%, les petites structures une baisse de 4,7%.
Explication : les grandes SSII sont davantage liées aux grands comptes, s'adressent à un nombre limité de clients, elles sont plus dépendantes et même fragilisées quand ceux-ci restreignent leurs budgets. A contrario, les petites structures évoluent dans un éco-système de PME de proximité, avec peu de grands projets IT, concentrés sur les investissements dont elles ont immédiatement besoin. Diminuer ces investissements, déjà limités au minimum, n'a pas de sens. Les chiffres d'affaires des petites SSII sont donc, relativement, moins affectés.
La crise date du Q2 2009 pour les SSII
La crise s'est également fait sentir de manière différente dans le temps. Le 1er trimestre 2009 a été positif, les SSII ont exécuté les commandes passées fin 2008. A partir du deuxième trimestre 2009, elles ont reçu de plein fouet l'impact de la crise, avec les réductions et reports de budgets des grands comptes. Conséquence : elles ont restreint leurs coûts à tout prix, réduisant par exemple les effectifs, pour mieux traverser la crise. Un an après, plusieurs SSII embauchent, pour exécuter les contrats en cours ou à venir. Est-ce suffisant pour parler de reprise ?
Le 1er trimestre 2010 a été moins bon que prévu remarque Franck Nassah, consulting manager chez IDC France, ce qui laisse interrogatif pour les reste de l'année. 2010 sera « flat » pour les SSII en France prévoit IDC. Seule l'Allemagne devrait garder la tête hors de l'eau avec une croissance légèrement inférieure à 1% pour ses SSII. L'Italie et l'Espagne seront en décroissance.
« Le retard se rattrapera en 3 ou 4 ans, analyse Franck Nassah, les investissements services réalisés en 2008 ne retrouveront leur niveau qu'en 2012. » 2010 étant « flat », 2011 marquera un début de reprise, elle ne sera effective qu'en 2012.
Crédit photo : D.R.
Innovate 2010 : IBM Rational à la pointe de l'innovation
Cette année, il n'est pas seulement question des outils de développement Rational sur le rendez-vous annuel consacré à leurs utilisateurs. L'édition 2010 aborde également les autres produits et services d'IBM, sous la bannière de l'innovation. « Le logiciel devient un élément essentiel un peu partout, en particulier sur les nouveaux produits et services, a rappelé en préambule Scott Hebner, vice président marketing et stratégie pour l'offre Rational. L'automobile, les tapis roulants, les machines à café, les équipements médicaux... autant de domaines où l'on utilise du logiciel. Et c'est l'un des ingrédients clés qui tire l'innovation. » Pour en récolter vraiment les bénéfices, il faut bâtir de solides compétences sur ce terrain, ajoute le responsable, prêchant pour sa paroisse.
Voilà sept ans maintenant qu'IBM a racheté Rational Software (en décembre 2002). Cette année, il attend 4 000 personnes sur Innovate 2010. Les éditions précédentes de l'événement rassemblaient surtout des architectes logiciels et des développeurs. « Désormais, la cible s'est élargie à tous ceux qui ont la responsabilité de concevoir, de livrer, et par conséquent, de gérer un produit », considère Scott Hebner. Pour lui, cela peut aller jusqu'aux directeurs des systèmes d'information et autres responsables exécutifs.
Rational s'étend dans le cloud
A Orlando, il est prévu qu'IBM présente sous le nom d'Integrated Product Management, un ensemble de bonnes pratiques et de logiciel intégrés, destiné à aider les industriels fabriquant des produits à simplifier leurs processus de développement.
Big Blue va également dévoiler un nouveau modèle de licence. Les utilisateurs pourront louer les logiciels Rational pour une période de temps limitée, ce qui devrait être moins coûteux que d'acheter les droits sur le logiciel. Ces outils seront disponibles dans le cadre de l'offre de cloud d'IBM. D'autres logiciels Rational sont déjà proposés sous cette forme.
Illustration : Scott Hebner, vice président marketing et stratégie pour l'offre Rational, sur Innovate 2010
Les risques du Cloud Computing analysés par CA Technologies et Solucom
Désireuses de maîtriser leurs coûts, les entreprises sont également soucieuses du niveau de sécurité de leurs données basculées sur le Cloud. La perte de pouvoir de la DSI de l'entreprise sur une telle infrastructure ainsi que le manque de maîtrise de la disponibilité des services sont à ce titre souvent cités comme autant de freins.
Avant d'utiliser un service de Cloud, Gérome Billois, responsable de département chez Solucom, recommande l'analyse préalable de deux indicateurs : le niveau de confidentialité et le niveau de dépendance que l'entreprise est prête à accepter à l'égard de son hébergeur.
En matière de confidentialité, Gérome Billois précise que « lorsqu'une entreprise opte pour le Cloud Computing, elle rencontre des problèmes de gestion des identités et de revue des droits, surtout lors du départ d'un salarié. Après avoir rendu son badge, lorsque les applications sont hébergées sur le nuage, le salarié a toujours accès aux applications sur internet. L'entreprise doit vraiment veiller à supprimer le compte et à ôter les droits ».
Le suivi doit se faire de manière plus rapide et plus consciencieuse que dans le cas d'une infrastructure traditionnelle. Car le risque est d'autant plus important que les applications métiers sont sur internet.
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Par ailleurs, Gérome Billois indique que « le marché du Cloud Computing est assez jeune et n'a pas de standard ». De ce fait, l'entreprise doit souvent s'adapter aux formats de données de son fournisseur. Avec l'émergence du Cloud, le rôle de l'IT interne à l'entreprise risque d'être transformé. Les DSI vont devoir s'adapter et instaurer de nouveaux modes opératoires et de nouveaux processus. Au lieu de gérer en direct les infrastructures, leur fonctionnement et leur évolution, la DSI va devoir contrôler tout ce qui concerne la politique de confidentialité et de sécurité des données.
De plus, comme l'explique Yves Leroux, stratège en technologie chez CA technologies, l'entreprise devra faire face à de nouvelles problématiques légales. En effet, « elle devra traiter les incidents et chercher le coupable en cas de défaillance et de perte de données ». Elle devra également travailler sur la conformité et mettre en place un audit interne.
En parallèle, l'entreprise utilisatrice devra gérer le cycle de vie de l'information, depuis sa création jusqu'à sa destruction afin de satisfaire à la politique de confidentialité. Enfin, avant d'externaliser le stockage de ses données sur le nuage, l'entreprise devra penser à la portabilité de ses données, afin d'envisager la manière dont elle les récupèrera si elle décide de ne plus être sur le Cloud.
Malgré un aspect de risque à prendre en considération, l'entreprise tire des bénéfices du Cloud Computing. Par exemple, en termes de coûts, les services applicatifs en mode SaaS lui permettent de ne payer que ce dont elle a besoin. Elle n'a pas à agrandir son infrastructure étant donné qu'elle peut louer davantage de serveurs auprès de son hébergeur en cas de pics de charge. Le Cloud offre également l'avantage de pouvoir rapidement déployer des applications.
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