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(03/06/2008 18:08:12)
Acrobat 9 gère le Flash en natif et collabore en temps réel
Avec la version 9 d'Acrobat, tout juste annoncée, Adobe vient de présenter une série d'enrichissements sans précédent pour son outil de création de documents portables. Selon leur domaine d'applications, ces nouveautés, qui doivent beaucoup aux technologies Macromedia, visent les professionnels du graphisme et du marketing, les spécialistes de l'ingénierie et de la CAO, et même, dans une autre catégorie, les PME à la recherche d'une solution de gestion documentaire. Mais, plus globalement, la solution s'adresse [avec ses outils de partage et d'annotation de documents] à tous les professionnels amenés à collaborer autour d'un projet. L'offre Acrobat 9 se complète de nouveaux services hébergés (en bêta pour l'instant), accessibles gratuitement sur Acrobat.com, pour faciliter la collaboration à distance, en temps réel, autour d'un document PDF (voir illustration ci-dessus). Une collaboration (complétée d'un outil de chat) qui peut s'opérer à partir d'une connexion à faible débit, la synchronisation entre les différents fichiers PDF ouverts (lancement d'une animation vidéo, notamment) étant orchestrée par lecteurs Adobe Reader interposés. Acrobat Extended Pro, adapté au monde de la CAO Parmi les avancées d'Acrobat 9 figure le support du Flash en mode natif. Les fichiers vidéo, convertis au format Flash et intégrés dans un document PDF peuvent désormais être lancés depuis l'Adobe Reader, sans faire appel à un lecteur vidéo externe. A noter qu'en passant à la version 9, la gamme Acrobat s'est enrichie d'une édition supplémentaire, Acrobat Extended Pro. C'est maintenant la version la plus complète, celle qui, justement, permet de convertir les animations au format Flash, mais également celle qui intègre Acrobat 3D. Ce dernier permet d'agréger dans un document PDF des fichiers de CAO aux formats hétérogènes (grâce à la technologie Project Reviewer du Français TTF racheté il y a deux ans par Adobe). [[page]] C'est aussi en achetant la version Extended Pro que l'on disposera de l'outil Presenter avec lequel on peut ajouter des commentaires vidéos à une présentation PowerPoint. Enfin, toujours dans Extended Pro, signalons l'apparition d'une fonction de géolocalisation qui trouvera son application sur les plans d'architectes ou, encore, dans les collectivités locales. Le tout sera disponible fin juin prochain en français, pour 819 € HT. Parallèlement, Adobe livrera les versions Acrobat 9 Pro (559 € HT) et Standard (349 € HT). Des dossiers PDF constitués de formats divers Parmi les apports notables d'Acrobat 9 figure ce qu'Adobe nomme le porte-documents ou portfolios PDF. Il s'agit de la possibilité de constituer des dossiers de documents, par glisser-déposer de fichiers, en conservant l'arborescence créée sur le disque dur. L'intérêt est de pouvoir générer un fichier PDF compressé contenant ces fichiers de natures diverses (bureautiques, vidéos, sons, objets 3D), conservés lorsque c'est nécessaire dans leur format d'origine (Word, Excel...). L'utilisateur peut ensuite effectuer des recherches dans les textes ou les mots-clés associés au fichier, pré-visualiser les documents sans les applications d'origine ou encore les modifier (si l'application est présente sur le poste). Cette capacité de « porte-documents », bien vue pour les départements marketing notamment, est également présentée par Adobe comme une solution de gestion documentaire accessible aux PME. Collecte de formulaires Acrobat, rappelons-le, permet également de créer et gérer des formulaires. La nouvelle version s'appuie sur Acrobat.com pour automatiser la collecte des réponses. Pour tirer parti des nouveautés générées dans les fichiers PDF d'Acrobat 9, il faudra télécharger la mise à jour du lecteur gratuit Acrobat Reader. Depuis deux versions, celui-ci requiert quelque 200 Mo sur le disque dur de l'utilisateur, mais - tient à rappeler Adobe - comporte de nombreux plug-in (pour la signature électronique notamment) qui ne sont lancés que lorsqu'ils sont requis. Le Reader de base ne pèse que 19 Mo. (...)
(03/06/2008 16:16:26)Bruxelles veut harmoniser les titres d'identité électroniques dans l'UE
La Commission européenne vient de présenter un programme visant à créer un système de reconnaissance transfrontalier des titres d'identité électroniques. Pour l'heure utilisés dans 13 Etats membres, les 30 millions de systèmes électroniques - mots de passe, cartes d'identité, codes PIN, etc. -devraient permettre à leur titulaire de s'identifier dans n'importe quel pays de l'UE. L'idée n'est pas de remplacer les titres déjà existants mais de les harmoniser et les rendre interopérables. Baptisé Stork (pour secure identity across borders linked), le projet pilote bénéficiera d'une enveloppe de 10 M€ octroyée par Bruxelles, et de la même contribution financée par les 13 pays participants, dont la France*. Selon l'UE, ce système permettra aux ressortissants des pays engagés de s'identifier par voie électronique et sécurisée afin de traiter avec les administrations publiques, d'accéder à un service public, que ce soit en ligne ou par l'intermédiaire d'un mobile. La France est partie prenante au projet même si les titres d'identité électroniques n'y sont pas encore disponibles. Certes, les passeports contiennent des puces RFID depuis 2001 et un décret du 30 avril 2008 autorise l'ajout des empreintes dactyloscopiques. Il est donc plus juste de parler de titres d'identité biométriques plutôt qu'électroniques. Les premières cartes d'identité numériques devraient entrer en circulation début 2009, soit plusieurs années après nos voisins belges. Selon Viviane Reding, la Commissaire à la Société de l'information, le projet Stork, « en tirant parti de l'évolution des systèmes nationaux (...) et en promouvant la reconnaissance mutuelle des identités électroniques entre les Etats membres », contribue à rapprocher les Etats de l'UE « d'une mobilité sans entrave (...). Voilà ce que les citoyens européens attendent d'un marché unique sans frontières. » * Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Estonie, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie et Suède (...)
(03/06/2008 11:11:25)Facebook ouvre les sources de sa plateforme de développement
L'essentiel de Facebook Platform est désormais sous licence Open Source. L'équipe de développement du réseau social explique avoir fait ce choix afin, d'une part, de rendre à la communauté le fruit de ses efforts, et d'autre part de faciliter le travail des développeurs à l'avenir. Comme l'explique Ami Vora, responsable senior de la plateforme, sur son blog, les développeurs voulant créer des applications pour Facebook pourront ainsi reconstituer la plateforme chez eux et tester leurs développements. A ce jour, précise-t-elle, un an après le lancement de la plateforme, 24 000 applications auraient déjà été mises en ligne, et 400 000 développeurs y travailleraient actuellement. « Notre annuaire s'enrichit chaque jour de 140 applications, écrit Ami Vora, et près de la totalité de nos utilisateurs ont ajouté au moins une application. » Facebook Open Platform (fbOpen) est majoritairement sous licence CPAL (Common Public Attribution License), dont le mérite est d'obliger les développeurs à reverser leur contribution en Open Source même si l'application est hébergée - en d'autres termes, cela couvre aussi les services Web. Pour Gartner, fbOpen est une réponse à OpenSocial Pour Ray Valdes, analyste chez Gartner, Facebook se devait de répondre à OpenSocial, une initiative lancée par Google et soutenue par Yahoo et MySpace visant à établir un jeu commun d'API (interfaces de programmation) pour les applications destinées aux réseaux sociaux. « OpenSocial a longtemps consisté en une poignée de gens discutant ensemble de spécifications, dit-il, mais maintenant cela prend de la consistance. C'est une spécification qui devient implémentée et déployée. » Ray Valdes applaudit donc l'initiative de Facebook, en soulignant qu'elle pourrait même engendrer des développements plus sophistiqués que les widgets actuels - et pourquoi pas des applications d'entreprise. Ami Vora explique quant à elle que fbOpen n'a rien à voir avec la concurrence d'OpenSocial. La décision d'ouvrir la plateforme en Open Source aurait selon elle été envisagée dès le lancement. (...)
(02/06/2008 16:43:06)IDC voit la publicité sur Internet doubler aux Etats-Unis d'ici à 2012
Les dépenses engagées dans la publicité sur Internet devraient doubler d'ici 2012 aux Etats-Unis pour passer de 25,5 Md$ (en 2007) à 51,1 Md$, prévoit le cabinet d'études IDC. Une progression qui va s'effectuer à un rythme annuel de 15%. De surcroît, elle s'inscrit dans une contraction générale du marché publicitaire global qui voit la 'réclame' sur Internet croître 3,5 plus vite que l'ensemble des dépenses de publicité (IDC prédit pour ce marché global un retrait de 7% pour 2008). Ce faisant, le Net, aujourd'hui cinquième canal publicitaire, passerait en cinq ans devant les journaux, le câble et même la télévision, pour atteindre la deuxième place, derrière le marketing direct. C'est cette prépondérance programmée de la pub en ligne qu'a très concrètement illustré l'insistance avec laquelle Microsoft (après avoir racheté aQuantive l'été dernier) a cherché à absorber Yahoo depuis février, sans succès pour l'heure. Meilleur ciblage, meilleur ROI Les budgets attribués jusqu'alors aux médias traditionnels glissent vers le 'on-line', rappelle Karsten Weide, analyste chez IDC. Le Net est un canal jugé de plus en plus efficace par les équipes de marketing, en particulier parce qu'il permet de cibler très précisément l'audience recherchée et qu'il est plus facile de mesurer le retour sur investissement des campagnes. Les publicitaires vont notamment tirer parti d'un format comme la vidéo en ligne autour duquel la dépense va croître de 50% en moyenne jusqu'en 2012 pour atteindre 3,8 Md$ (contre 500 M$ en 2007). Pour Karsten Weide, ce sera l'un des segments les plus intéressants à suivre dans la mesure où personne ne le domine encore. Si un acteur comme YouTube constitue, de loin, le plus grand diffuseur de vidéos en ligne, il n'a en revanche pas été capable de convertir ces clips en flux de revenus équivalents. Une capacité à monétiser ses contenus que YouTube ne serait pas prêt à atteindre de sitôt. Dans l'intervalle, des sites comme Hulu.com, centré sur les contenus TV et cinématographiques professionnels, sont en meilleure position pour prendre des parts du gâteau publicitaire de la vidéo sur Internet, estime l'analyste d'IDC. La pub sur moteur de recherche toujours en tête[[page]] L'audience du segment constitué par les vidéos publicitaires en ligne va s'accroître, tout autant que le temps de consultation de ces séquences, à mesure que s'étendra le très haut débit chez les internautes et que s'améliorera la qualité des contenus. Ce qu'apprécient tout particulièrement les consommateurs, c'est qu'à l'inverse des publicités télévisées, ils peuvent choisir sur Internet les vidéos qu'ils souhaitent visionner et les lancer quand et où ils le veulent. Toutefois, ce sont encore les messages publicitaires transitant par les moteurs de recherche (41% du marché en 2007 selon l'Interactive Advertising Bureau) qui fourniront le gros du chiffre d'affaires aux Etats-Unis sur la période considérée (2007-2010), prévoit IDC. Un segment que tout acteur prétendant faire de la pub sur Internet devra continuer à prendre sérieusement en compte, même Google s'y octroie déjà 70% des parts. Car ce dernier ne se contente pas de dominer ce marché, mais continue à faire progresser ses parts. Quant à la publicité sur mobile, si elle n'a pas décollé comme prévu, elle devrait progresser rapidement, profitant d'un taux de croissance annuel moyen de 79% qui la fera passer d'un modeste chiffre d'affaires de 50 M$ en 2007 à 890 M$ en 2012. Les alléchantes perspectives du rapport d'IDC font aussi apparaître, en creux, les difficultés que des acteurs comme Microsoft, AOL ou Yahoo ont eu à capitaliser sur ces segments. (...)
(30/05/2008 18:43:05)Netvibes opte pour un PDG plus orienté business
Le très médiatique Tariq Krim n'est plus CEO de Netvibes. Le fondateur de cette start-up emblématique du Web 2.0 a laissé sa place à Freddy Mini, qu'il avait recruté à l'été 2006 pour développer les activités aux Etats-Unis. Tariq Krim reste toutefois à bord, en tant que membre du conseil d'administration, et conseiller stratégique.
Dans un entretien avec LeMondeInformatique.fr, Freddy Mini explique : « Cela faisait plusieurs mois que nous discutions avec Tariq du bon moment pour cette transition. Il fallait que la société soit sur les rails, afin d'être davantage pilotée par le business, sachant que Tariq resterait sur la partie vision, futur. »
Régulièrement invité dans les conférences et par les médias, Tariq Krim racontait comment on pouvait bâtir un outil de personnalisation du Web attirant des milliers d'utilisateurs dans le monde, mais il était bien en peine d'en décrire le modèle économique. Aujourd'hui, explique Freddy Mini, la plateforme technologique est suffisante pour mettre en place un modèle économique reposant sur le sponsoring de widgets.
Les widgets sont ces petites fenêtres connectées à Internet, apportant du contenu même navigateur fermé. Freddy Mini propose de transformer Netvibes en distributeur de widgets, la rémunération venant des éditeurs de widgets payant pour figurer en tête de la liste. Nul doute pour lui que ces éditeurs paieront pour ce service, dans la mesure où, une fois installés, ces widgets figurent en permanence sur le bureau du système d'exploitation ou sur la page d'accueil Web personnalisée de chaque utilisateur.
Freddy Mini a occupé des postes dans l'industrie du logiciel, chez Lotus ou Altavista notamment, et dans l'industrie des médias, chez CNET ou Ziff-Davis, dont il était CEO.
Interrogé, Tariq Krim ne souhaite pas pour l'instant s'exprimer publiquement.
(...)
L'Arcep prudent sur la riposte graduée
Après les députés européens et plusieurs associations de consommateurs, c'est au tour de l'Arcep de pointer du doigt le projet de loi prévoyant une riposte graduée pour les internautes coupables de téléchargements illicites. Le texte, rédigé sur la base des recommandations du rapport Olivennes, prévoit notamment de suspendre l'accès au Web des abonnés. Une coupure pouvant durer un an. Selon l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, cette mesure ne saurait être mise en place dans la précipitation. Il convient alors, « au regard du principe de sécurité juridique », d'instaurer un délai avant de rendre applicables les sanctions qui seront prévues par le législateur. Derrière cet avis de l'Arcep, publié par nos confrères des Echos, pas de critique sur le fond. L'idée du régulateur n'est pas de dénoncer l'éventuelle iniquité de la riposte graduée, mais de contribuer à ce que les FAI disposent d'assez de temps pour s'organiser. La suspension des abonnements des internautes adeptes du téléchargement illicite nécessitera en effet la collaboration des fournisseurs d'accès, notamment pour repérer les indélicats et conserver les logs de connexion. De même, l'Arcep rappelle qu'il ne saurait être question que d'une suspension de l'accès à Internet et pas des formules triple play dans leur intégralité. Si le surf est rendu impossible, les services de télévision et de téléphonie sur IP devront donc perdurer. En avril, les eurodéputés s'étaient montrés moins tendres face à la riposte graduée française. Ils votaient ainsi en faveur d'un amendement à un rapport pressant les Etats membres d'éviter « l'adoption de mesures allant à l'encontre des droits de l'Homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif, telles que l'interruption de l'accès à Internet. » (...)
(29/05/2008 15:59:57)Assises du numérique : 27 pistes de travail pour un budget nul
La connexion WiFi de la salle de presse est capricieuse, lente et instable, les PC portables ne peuvent être rechargés faute de prise de courant, le décor est daté. Malgré les apparences, nous assistons bien au lancement des Assises du numérique, le grand raout organisé par Eric Besson, le secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, pour faire de la France un géant de l'IT. Les annonceurs participent aux débats Réunis dans le grand amphithéâtre de l'Université Paris Dauphine, les représentants des exécutifs français et européen ont rappelé l'enjeu de cet événement, qui devra déboucher sur la remise au président de la République d'un plan de développement de l'économie numérique à la fin du mois de juillet. Avec 6% du PIB français issus des TIC, la France est en retard sur les Etats-Unis ou la Corée. Même constat pour le niveau d'investissement en R&D. Le but des 27 axes de travail qui seront abordés lors de ces Assises sera donc de doper les usages des technologies de l'information pour « faire de la France une très grande puissance numérique, à l'égal des économies les plus dynamiques de notre planète », explique Eric Besson. Environ 90 ateliers de travail couvrant « toutes les dimensions du numérique » seront ainsi organisés pendant le mois de juin dans toute la France et sur le Web. Ils réuniront politiques, citoyens, consommateurs, blogueurs et entreprises. Notamment les partenaires de la manifestation, classés Platinum et Gold en fonction de leur contribution, parmi lesquels on retrouve Microsoft, HP, IBM, etc. Les annonceurs seront donc également parties prenantes aux débats. [[page]] L'accès aux réseaux constitue la première piste de travail. Rappelons l'engagement pris par Nicolas Sarkozy de connecter 100% des ménages au haut débit avant la fin de son mandat (pour l'heure, d'après les chiffres de l'Arcep et de Médiamétrie, la moitié environ des ménages français serait connectée à Internet, essentiellement en haut débit). Pour y parvenir, Eric Besson suggère plusieurs pistes de travail, comme le développement du haut débit mobile et du très haut débit, ou l'équipement de 70% des foyers en ordinateurs à l'horizon 2010. Vers un Conseil national du numérique Parce que « le numérique représente une révolution de l'économie du savoir équivalente à celle de l'imprimerie », le secrétaire d'Etat suggère de mieux prendre en compte les contenus numériques dans les politiques publiques. Une idée partagée par Viviane Reding, selon laquelle « les contenus créatifs sont le moteur de la croissance des réseaux fixes et mobiles ». Dans cette optique, Eric Besson propose la création d'un Conseil national du numérique, pensé comme une « enceinte globale de concertation » regroupant tous les acteurs du Web et chargée d'élaborer des codes de bonne conduite ainsi que de les faire respecter. A la fois stratège et gendarme, cette institution remplacerait le Forum des droits sur Internet ainsi que d'autres organisations (Conseil supérieur de la télématique, Conseil stratégique des technologies de l'information, etc.) Les usages sont également au coeur des débats, avec pour objectif la multiplication des domaines dans lesquels le numérique intervient. C'est notamment le cas de l'éducation (objectif de 100% des documents pédagogiques disponibles en version numérique, enseignement à distance pour les salariés en activité...), de la santé, l'e-commerce et l'e-administration (unifier les services publiques en ligne, développer la dématérialisation, etc.) De grandes ambitions mais pas de budget [[page]] Si le programme peut sembler ambitieux, il ne pèsera pas sur les finances du pays. Eric Besson reconnaît en effet qu'il « ne dispose pas de budget. Ce plan ne devrait rien coûter à l'Etat, certaines mesures devraient même être accélératrices de croissance et rapporter ». On imagine cependant mal comment certaines des mesures soumises au débat pourraient être mises en place sans occasionner de dépense (numérisation des procédures pénales, déploiement de la carte d'identité électronique, formation en ligne pour les enseignants, etc.). Ce manque d'investissement de l'Etat n'est, à en croire les députés socialistes Patrick Bloch et Christian Paul, qu'un prolongement des travers d'aujourd'hui. Présents aux Assises du numériques, les deux édiles dénoncent « la mauvaise pente » prise par la France en matière d'IT. Ils regrettent notamment que « l'Etat ne mette pas un euro » dans le développement du haut et très haut débit et que la loi de modernisation de l'économie « ne donne pas l'impulsion nécessaire ». D'autres critiques fusent du côté de l'April. L'Association de promotion et de défense du logiciel libre dénonce la brièveté des Assises au regard du nombre de thèmes qui y seront abordés. Elle regrette aussi l'absence de certains acteurs, citant l'exemple de la table ronde sur les enjeux de la culture et du loisir numérique, qui se tiendra sans représentant des consommateurs et sans association. (...)
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