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(01/06/2010 17:05:29)

Le web devrait unifier les OS mobiles, selon Opera

« Aujourd'hui, la disparité des applications natives sur les smartphones est mauvaise à la fois pour les consommateurs et les développeurs » souligne le dirigeant dans un entretien. Pour les utilisateurs, les applications natives ne pourront pas être transférer sur des terminaux fonctionnant sur des systèmes d'exploitation différents. Du côté des développeurs, la problématique est d'élaborer des applications pour chaque plateforme. L'utilisation du web peut être une solution à ces contraintes et comme Google, Opera estime que HTML5 devrait permettre de réaliser des programmes en ligne plus compétitifs que leur homologue en natif. Le navigateur n'a pas été conçu pour les créer, mais HTML5 devrait changer la donne, souligne Jon Von Tetzchner, co-fondateur d'Opera.

Les développeurs pourront ajouter des éléments graphiques plus riches et du stockage en local, permettant aux applications en ligne de fonctionner comme une application dédiée. L'implantation de HTML5 est en progression, en particulier sur les navigateurs mobiles. Opera 10 et Mini 5 comprennent une partie de HTML5, notamment sur l'aspect graphique. Néanmoins, il manque l'intégration de la vidéo et du stockage en local, mais le dirigeant d'Opera, estime que cette dernière fonctionnalité devrait arriver d'ici la fin de l'année.

Pour la société norvégienne, les 5 premiers mois de 2010 ont été denses, avec l'acquisition de la société de publicité AdMarvel, un accord avec Vodafone pour intégrer le navigateur mobile dans les portables à destination des pays émergents, l'arrivée d'Opera Mini sur iPhone. Jon Von Tetzchner revient sur ce point surprenant, en estimant qu'« il y avait d'autres navigateurs en compétition, mais le fait que nous ne fonctionnons pas sur du Javascript et d'autres choses sur la partie client, impliquait naturellement la validation d'Apple ».

Illustration : Jon Von Tetzchner, co-fondateur d'Opera
(crédit : DR)

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A noter, que le navigateur mobile est disponible sur l'iPad, même si l'éditeur ne l'a pas transposé pour la tablette, mais c'est une prochaine étape.

Quelques frictions et une stratégie

Pourtant les liaisons avec la firme de Cupertino achoppent sur deux sujets qui agitent le monde des navigateurs. Le premier est que Jon Von Tetzchner n'est pas hostile Adobe, en froid avec Apple sur l'intégration de Flash dans les applications mobiles. Néanmoins, il ne dit pas si l'implantation de la dernière version de Flash est prévue au sein d'Opera mobile. Le deuxième sujet de discorde est l'intérêt pour Google et plus particulièrement pour le codec vidéo Open Source VP8, qui devrait être embarqué dans les navigateurs pour ordinateurs. « Quand Google décide d'acquérir une société pour un montant significatif et qu'il rend le codec disponible gratuitement, beaucoup d'entreprises sautent le pas » apprécie Jon Von Tetzchner. Les lignes de partage sur ce codec placent donc Opera, Mozilla et Adobe dans le camp des promoteurs, Microsoft a estimé qu'il ne le combattrait pas, laissant Apple un peu isolé dans son rôle d'opposant.

Les différentes opérations réalisées par Opera ces dernières années montrent les ambitions en matière de perspective des futurs modèles économiques. Le dirigeant pense que « les opérateurs sont en bonne position à travers la facturation de leurs clients pour construire l'écosystème du m-commerce. Acheter des choses sur son téléphone mobile peut s'avérer particulièrement difficile, mais les opérateurs peuvent y remédier » et de conclure « pour moi, le test le plus probant est la possibilité de commander et payer votre pizza depuis votre mobile ».

(...)

(01/06/2010 16:51:57)

La guerre des Ad entre Apple et Google peut commencer

En dépit des apparences qui désignent avant tout la firme de Moutain View comme un moteur de recherche en ligne, l'empire Google offre un large éventail de services. Surtout, c'est la publicité qui sert de carburant pour alimenter ce moteur et procurer des revenus. C'est la raison pour laquelle il s'est montré aussi agressif contre Apple pour acquérir AdMob, surenchérissant à hauteur de 750 millions de dollars. Si Apple n'avait rien fait, il y a de fortes chances que l'opération AdMob aurait été bloquée par la Federal Trade Commission (FTC), de crainte d'offrir à Google un gros avantage sur le marché de la publicité mobile. Au lieu de cela, la société de Cupertino a acquis Quattro pour 275 millions de dollars, soit moitié moins que ce qu'il avait proposé pour AdMob, pour créer iAd, sa plate-forme de publicité mobile annoncée en avril en même temps que la conférence qui dévoilait officiellement l'OS 4.0 de l'iPhone.

Dans la déclaration faisant part de son approbation pour l'achat de AdMob, la FTC a indiqué : « la Commission a des raisons de croire qu'Apple deviendra rapidement un fort concurrent dans le secteur de la publicité mobile. Elle n'a pas seulement des relations approfondies avec les développeurs d'applications et les utilisateurs, elle est également en mesure d'offrir des publicités ciblées (jusqu'ici une force de AdMob) en s'appuyant sur des données récoltées auprès des utilisateurs d'appareils mobiles de marque Apple. » Le régulateur américain poursuit en ajoutant : « suite à l'entrée d'Apple dans ce secteur, le succès d'AdMob obtenu à ce jour sur la plateforme iPhone n'est probablement pas un indicateur précis de l'importance du marché qu'il va occuper, que celle-ci soit détenue ou non par Google. Ce point est particulièrement important, vu que les recettes et les parts de marché d'AdMob proviennent en grande partie de la plate-forme iPhone. »

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La course est donc lancée entre Google et Apple, autrefois alliés et fortement unis contre Microsoft, aujourd'hui rivaux sur de plus en plus de terrains. A l'affrontement des OS sur les smartphones va donc s'ajouter celui des recettes publicitaires que peuvent générer leurs plates-formes mobiles.

Intégrer de l'interactivité

Susan Wojcicki, Vice-Présidente du management produit chez Google, a déclaré sur un blog : « Il est clair que la publicité mobile va croître de manière extrêmement rapide, avec un nombre important d'entreprises qui vont s'orienter très vite vers ce secteur. Chaque jour, les spécialistes en marketing cherchent à tirer davantage parti des apports spécifiques liés à l'utilisation d'appareils mobiles, leur portée étendue, les bons rendements et la valeur que la publicité peut offrir en retour sur ces supports. Les annonceurs commencent à considérer le mobile comme un vecteur essentiel de leurs campagnes, et plus seulement comme un élément marginal.» Google va proposer avec ses annonces mobiles des fonctionnalités click-to-call qui permettent aux annonceurs d'inclure un numéro de téléphone dans le texte de l'annonce. Les utilisateurs auront simplement à cliquer pour contacter l'entreprise directement par téléphone. Cette fonction qui évite à l'utilisateur d'avoir à se souvenir du numéro de téléphone et qui bascule directement du mode navigation internet en mode téléphone sera, selon Google, très appréciée des utilisateurs et génèrera plus de flux clients pour les annonceurs.

De son côté, Apple espère aider les développeurs à générer des bénéfices pour leurs applications en faisant en sorte que l'utilisateur n'ait pas à quitter l'application pour voir la publicité. « iAd, la nouvelle plate-forme de publicité mobile d'Apple veut combiner l'émotion des réclames audiovisuelles avec l'interactivité des publicités sur Internet. Aujourd'hui, lorsque les utilisateurs cliquent sur les annonces mobiles, ils doivent presque toujours quitter leur application pour être dirigé vers un navigateur internet, lequel charge la page web affichant la publicité de l'annonceur. Les utilisateurs doivent alors revenir à leur application, et il leur est souvent difficile, voire impossible, de se retrouver exactement là où ils en étaient. »

Chaque plate-forme publicitaire mobile offrira des caractéristiques uniques et des avantages stratégiques, mais la véritable concurrence peut tout simplement venir de l'argent et de la manière dont chaque plate-forme rétribuera ses annonceurs. Apple a structuré iAd selon un modèle de partage des recettes qui octroie 60% des recettes publicitaires au développeur. Google a récemment dévoilé qu'elle partagerait jusqu'à 68% des revenus publicitaires avec les sites Web sur lesquels elle mettrait des annonces. Les batailles que se livrent Google et Apple, sur le front des systèmes d'exploitation Android et iPhone pour smartphone, et sur celui des plates-formes de publicité mobile AdMob et iAd, pourraient avantager les annonceurs : ils auront plus de choix et les deux rivaux seront en concurrence à la fois sur les prix et sur l'innovation.

(...)

(01/06/2010 10:01:45)

Facture mobile : les français moins dépensiers grâce aux SMS

Selon l'observatoire économique de la téléphonie mobile, la dépense moyenne par carte SIM en 2009 était de 37,80 euros par mois, taxes comprises, soit 3% de moins qu'en 2008. Une baisse, selon l'AFOM, qui est liée à un phénomène de substitution, comme l'envoi de SMS plutôt que d'effectuer un appel vocal. Ainsi, la dépense moyenne pour les services voix a diminué de 6,3% l'an dernier (-18% entre 2004 et 2009), alors que sur la partie data (SMS, Internet mobile), le montant a augmenté de 8% pour représenter près d'un quart de la dépense totale des utilisateurs de mobiles.

Le prix moyen de la minute d'appel mobile a légèrement diminué, passant à 18 centimes TTC en 2009, contre 18,2 centimes l'année précédente, et 25,6 centimes en 2001. Un chiffre qui est inférieur à ceux observés en Allemagne (19,6 centimes à parité de pouvoir d'achat) ou en Espagne (21,5 centimes), mais plus élevés qu'en Italie et au Royaume-Uni (16,5 centimes).

Moins bavard, mais plus littéraire

La baisse du prix moyen du SMS/MMS a de son côté été plus importante. Le « texto » coûtait en moyenne 4,2 centimes TTC en 2009, contre 12,4 centimes en 2005. Le SMS est ainsi moins coûteux qu'en Espagne (17,9 centimes) ou qu'au Royaume-Uni (4,6 centimes). En moyenne, les Français ont envoyé l'année dernière 88 SMS/MMS par mois (contre 51 en 2008), avec un pic à 110 SMS/MMS au quatrième trimestre.

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Ce chiffre, qui s'explique par le succès rencontré des offres SMS illimités, fait de la France l'un des plus gros consommateurs de SMS en Europe, juste derrière le Royaume-Uni (96).

Le parc français de téléphonie mobile comptait en 2009 pas moins de 61,5 millions de cartes SIM en service (+6% sur un an), soit un taux de pénétration de 96% au sein de la population. Les MVNO (Virgin Mobile, Auchan Mobile, etc.) ont recruté quelque 3,2 millions de clients sur les quatre dernières années, soit 25% de la croissance du parc français.

Autre enseignement, le nombre d'utilisateurs de smartphones en France a doublé en 2009 pour atteindre les 7,3 millions (12% du parc mobile).

Cette étude de l'AFOM s'appuie sur l'analyse par l'IDATE (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe) de plusieurs études issues de l'Arcep, l'Insee et la Commission européenne.

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(28/05/2010 10:28:59)

Un opérateur répondra aux problèmes des sourds et malentendants

En juillet prochain, un opérateur proposera un dispositif d'accueil avec des vidéo-conseillers sourds qui traiteront les demandes des clients sourds et malentendants, indique un communiqué commun de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), du Secrétariat d'Etat à la prospective et au développement de l'économie numérique et de l'Association française des opérateurs mobiles, sur le bilan 2009 et perspectives 2010 de la Charte d'accès des personnes handicapées à la téléphonie mobile.
Le service Guide Caro Mobile (voir illustration) permet déjà aux sourds de bénéficier de ce type d'aide.

Le Secrétariat d'Etat à la prospective et au développement de l'économie numérique dévoilera prochainement pour sa part des applications dédiées aux personnes handicapées sur son portail européen de services aux citoyens sur les terminaux mobiles, Proxima mobile.Pour 2010, les autorités compétentes souhaitent que les fabricants de téléphone mobile proposent plus de terminaux tactiles plus adaptés aux personnes handicapées. Et de rappeler que la France compte 5,5 millions de personnes handicapées. A fin mai 2010, 193 boutiques labellisées avec des vendeurs experts formés à l'accueil de ces personnes étaient dénombrées en France. (...)

(26/05/2010 15:56:01)

Greenpeace sanctionne Toshiba

Lors d'une conférence à Tokyo, Greenpeace a dévoilé son classement trimestriel de 18 entreprises technologiques  en fonction de leur implication sur les questions environnementales. En tête, on retrouve  Nokia et Sony-Ericsson, les deux fabricants de téléphone mobile ont réalisé des efforts pour supprimer de leurs produits des substances chimiques nocifs comme les composants bromés, les retardateurs de flammes chlorés et les trioxydes d'antimoine.

Mais la plus grande surprise de ce classement est la chute de Toshiba qui passe de la 3ème place à la 14ème position. Raison de cette disgrâce, l'utilisation de PVC et d'ignifugeant bromés (RFB) que le constructeur informatique s'était engagé à supprimer avant le 1er avril 2010. Pour se défendre, le japonais a indiqué qu' « il mettrait tout en oeuvre  pour remplacer du PVC ou de RFB dans ses produits, et continuera de le faire, en évaluant divers facteurs tels que la performance, le coût ou la productivité. »

Elèves méritants et cancres

Parmi les gagnants, on peut citer HP qui remonte à la 8ème place, Panasonic qui atteint la 6ème place (10 auparavant) et Motorola qui prend la 4ème position (7ème auparavant). Ce dernier démontre que les fabricants de téléphone mobile ont réalisé de gros efforts pour proposer des terminaux sans PVC, ni de BFR. On constate également qu'Apple maintient sa cinquième place. L'association reste vigilante sur les projets à moyen terme de la firme de Cupertino à supprimer d'autres substances chimiques toxiques.

Dans le bas du classement, on retrouve Nintendo, Lenovo et Microsoft. Si Greenpeace leur reconnaît quelques efforts sur leurs produits, l'absence d'objectif en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre entraîne de mauvaises notes et donc un mauvais classement.

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(26/05/2010 12:23:37)

McAfee sécurise les smartphones en achetant Trust Digital (MAJ)

Pour Dave DeWalt, PDG de McAfee «  l'acquisition de Trust Digital, société en pointe dans les solutions de gestion de la mobilité en entreprise doit étendre notre gamme actuelle et en particulier pour le marché de la sécurité des mobiles en pleine croissance » et d'ajouter « la force des deux entreprises réduira les risques de vulnérabilité et de malveillance lors du téléchargement d'applications par les collaborateurs ».

Trust Digital s'est spécialisé sur quelques systèmes d'exploitation mobile, comprenant iPhone OS, Android, WebOS, Windows Mobile et Symbian. Mark Shull, PDG de Trust Digital, explique « ensemble, nous pourrons aider les responsables IT des entreprises à dire « oui » à l'iPhone et aux mobiles Android ». La société comprend une douzaine de clients grands comptes et emploie 50 salariés, qui devraient rejoindre McAfee. Brian Foster, vice-président des produits chez l'éditeur de solutions de sécurité, souligne que la stratégie est d'améliorer la gestion des smartphones dans l'entreprise, en intégrant les capacités d'administration et de cryptage de Trust Digital pour Android (par exemple) et les différentes solutions de sécurité proposées par McAfee. Dans le plan, il est également prévu d'intégrer les produits de Trust Digital dans la console de gestion de l'éditeur, ePolicy Orchestrator.

« Cette opération a du sens pour McAfee, il peut ainsi répondre à une demande » développe John Giraud, analyste chez Gartner « la problématique de protéger les informations devient de plus en plus importante, sur l'iPhone et les smartphones Android en particulier. C'est un sujet d'actualité pour beaucoup de gens ». Il note également que Trust Digital était une acquisition abordable pour McAfee. Par contre, le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

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(25/05/2010 16:18:31)

Echange de services entre Yahoo et Nokia pour le chat, le mail et la cartographie

Pour Yahoo, l'accord semble destiné à étendre sa sphère d'influence sur téléphones mobiles, sur les marchés internationaux notamment. Un marché aujourd'hui dominé par les services de Google que ce soit sur la plateforme iPhone ou Android. « Pour nous, cette alliance répond à une demande particulièrement importante dans le monde» a déclaré Carol Bartz, PDG de Yahoo, lors d'une conférence de presse annonçant ce partenariat. « Nokia possède de loin la plus grande expérience sur ces marchés sur lesquels Yahoo doit maintenant mieux se positionner. » L'accord permettra également à Yahoo d'améliorer ses offres de cartographie en utilisant les services Navteq acquis par Nokia. « Comme vous le savez, Yahoo n'a pas concentré toute son attention à sa plate-forme de cartes, et cet accord va modifier cette situation, » a t-il déclaré. « Les cartes et les services Navteq de Nokia offriront aux utilisateurs de Yahoo une expérience beaucoup plus riche. » Nokia, numéro un des fabricants de téléphone portable dans le monde, dont une bonne part de la croissance vient de ses ventes de téléphones bon marché sur les marchés émergents, pourrait effectivement aider Yahoo à étendre sa portée mondiale.

Renforcer les faiblesse de chacun des deux partenaires

« Le service de messagerie mobile de Nokia, Ovi Mail, totalise 9 millions de clients dans le monde entier, » a déclaré Carol Bartz. «  Et Yahoo Mail a 300 millions d'utilisateurs, » a répondu en écho Olli-Pekka Kallasvuo, PDG de Nokia. Ce dernier a indiqué que le partenariat permettra à Nokia d'offrir « une expérience encore meilleure à tous et partout, y compris en Amérique du Nord, » où Nokia se taille une part de marché minuscule même s'il est le plus gros vendeur de téléphones de la planète. « C'est la stratégie que nous avons choisi pour que cela change. Etant donné que nos appareils sont de plus en plus disponibles par le biais d'opérateurs aux Etats-Unis, cette alliance sera cruciale pour favoriser la croissance des services Ovi à travers le Web mobile, » a t-il déclaré. « Alors que Yahoo est en retard sur ses concurrents en terme de moteur de recherche, ses services de messagerie et de chat sont numéro un aux Etats-Unis, sur PC et téléphones mobiles, » a ajouté le patron de Nokia. Il y a quelques années, Nokia a proposé une série de services Web sous la marque Ovi, avec un succès mitigé. Même si il a attiré un certain nombre d'utilisateurs pour la messagerie, il a renoncé à son application de réseau social et cessé d'investir dans son service de partage de photos. Ce partenariat vise à améliorer ses offres de mail et de chat.

 

Carol Bartz, PDG de Yahoo, et Olli-Pekka Kallasvuo, PDG de Nokia. Crédits photo IDG NS

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Aucune des deux entreprises ne semble prête à abandonner son image de marque dans le cadre du partenariat. Les services de Nokia seront appelés Ovi Mail et Ovi Chat "Powered by Yahoo». Yahoo Maps affichera quant à lui un «Powered by Ovi ». Les deux partenaires ont précisé que certains des services seront opérationnels au cours de la seconde moitié de 2010, pour une disponibilité au niveau mondial prévue en 2011. Bien qu'à première vue il ne semble pas que ce partenariat risque de freiner la dynamique qui porte le système d'exploitation Google Android, l'accord entre Yahoo et Nokia peut présenter un avantage important. « Un partenariat qui réunit deux opérateurs amis offrant des services qui attireront et plairont aux utilisateurs peuvent intéresser au plus haut point les opérateurs mobiles partout dans le monde, » a déclaré le dirigeant finlandais. D'autant que les opérateurs mobiles se méfient de Google et de sa capacité à créer de la ressource marginale, que les exploitants aimeraient conserver pour eux-mêmes. Des soupçons qui se traduisent de manière évidente à travers quelques exemples : des opérateurs ont par exemple installé par défaut les moteurs de recherche Yahoo et Bing ou d'autres services sur des téléphones Android, au lieu d'y inclure les services de Google.

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