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Open Source
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(22/03/2010 12:05:59)
L'ancien responsable de MySQL quitte le navire Oracle/Sun
Les unes après les autres, les figures historiques quittent le navire Sun et Oracle. Après Tim Bray, co-inventeur du XML, qui a annoncé son arrivée dans les rangs de Google pour s'occuper d'Android, c'est au tour de Martin Mickos, PDG de MySQL, de partir vers de nouvelles aventures. Il devient CEO d'Eucalyptus Systems.
Cette société, qui a débuté comme un projet de recherche à l'université de Californie, réalise une plateforme logicielle en Open Source pour élaborer des clouds privés, ou des datacenters sur lesquels plusieurs environnements peuvent cohabiter. La solution proposée est utilisée par Ubuntu Entreprise Cloud, qui travaille particulièrement avec le cloud d'Amazon, mais également avec d'autres services de cloud public. « Les clouds hybrides et privés sont le futur des directions informatiques et pour que ces systèmes déploient tout leur potentiel, il est nécessaire de construire des logiciels Open Source, comme Eucalyptus » explique Martin Mickos.
Le nouveau PDG a présidé, pendant 7 ans, à la destinée de MySQL, avant le rachat par Sun, en janvier 2008. Au début de l'année 2009, il avait eu quelques mots avec Michael « Monty »Widenius, le père fondateur de MySQL qui lui reprochait d'annoncer trop tôt les mises à jours et de privilégier la vitesse au détriment de la qualité.
Après Twitter, Digg abandonne MySQL au profit de Cassandra
L'équipe de développement du site de partage de contenus Digg a arrêté d'utiliser la base de données MySQL. Il emboîte ainsi le pas à Twitter qui vient de prendre une orientation similaire. Dans un billet de blog, John Quinn, le vice-président du développement de Digg explique l'abandon de la base Open Source en faveur d'un environnement 'NoSQL', Cassandra en l'occurrence, en raison des difficultés croissantes à construire une application exigeante en ressources (écriture intensive) sur un volume de données qui grossit rapidement, à l'infini. Digg procède à plusieurs autres changements et refond le code de son application en s'éloignant du modèle Open Source LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP, Python et Perl).
Mais c'est l'abandon de MySQL qui constitue le revirement le plus significatif. « Pour quelqu'un qui, comme moi, a travaillé quasiment exclusivement sur des bases de données relationnelles depuis près de vingt ans, c'est une démarche plutôt audacieuse », concède John Quinn. [[page]]MySQL est passé sous le contrôle d'Oracle, depuis que ce dernier a été autorisé à racheter Sun, ce qui soulève un certain nombre d'inquiétudes. Le créateur de la base Open Source, Michael Widenius, s'en est particulièrement ému, parmi d'autres. Toutefois, cet état de fait n'a pas été mentionné par John Quinn comme un facteur déterminant dans la décision de Digg.
Cassandra, créée par Facebook et versée dans l'Open Source
Le site communautaire a donc jeté son dévolu sur Cassandra, un SGBD distribué, originellement mis au point par Facebook, qui l'a versé dans l'Open Source en 2008, et désormais développé par la communauté Apache. Dès à présent, Digg a redéveloppé la plupart de ses fonctionnalités avec Cassandra, tout en procédant à ses propres améliorations sur la base de données, explique John Quinn. « Digg s'est engagé dans l'utilisation et le développement d'outils Open Source et nous préférons éviter d'investir dans les coûteuses solutions propriétaires capables de supporter de gros volumes.
Cassandra est orientée colonnes et permet de stocker des données relativement structurées. Elle propose un modèle entièrement décentralisé et présente une forte tolérance aux pannes. Les données sont répliquées sur de multiples noeuds et entre les datacenters. Elle est également très flexible, ses capacités de lecture/écriture augmentent linéairement au fur et à mesure de l'ajout de nouveaux serveurs. » Digg se focalise désormais sur la finalisation de sa prochaine version.
(...)(18/03/2010 13:08:04)Microsoft ne fait toujours pas l'unanimité sur le salon Linux
Dans une ambiance très potache, les membres du GCU ont gentiment chahuté Microsoft sur le salon Solutions Linux le mercredi 17 mars en milieu d'après midi. Alors que le stand était complétement fermé par un grand ruban rouge pour éviter la contamination et qu'une inscription rouge sang « MS m'a tuer » était gribouillée sur les murs du pavillon, le personnel de Microsoft - toujours très professionnel - tentait de travailler comme si de rien n'était. Une mission impossible tant la cacophonie était grande. 
Ce n'était toutefois pas vraiment une surprise pour les employés de Microsoft car la rumeur de cette opération a couru toute la matinée sur le salon. Certains exposants étaient toutefois agacés par les manifestations quotidiennes de cette joyeuse bande. Le signe que le monde de l'Open Source est devenu un business comme les autres ?
(...)
Linux : Mariage de raison entre solutions propriétaires et logiciel libre
Peu de secteurs ont échappé à la crise économique. Le marché du logiciel libre fait partie de ces exceptions, remarque le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC) en publiant une étude sur le sujet pour l'ouverture du salon Solutions Linux / Open Source. Saisis de manière brute, les chiffres impressionnent : 33% de croissance en 2009, 30% prévus pour 2010. En 2009, en France le « Libre » représentait 1,47 milliards d'euros de chiffre d'affaires, i l devrait atteindre 2 milliards cette année, et, sans doute, doubler entre 2009 et 2011 pour atteindre 3 milliards et une croissance plus stable. Mathieu Poujol, consultant chez PAC qui a dirigé l'étude apporte néanmoins quelques bémols : « le « Libre » est encore un petit marché, 4% du total des logiciels et services, mais il garde une forte capacité de progression, son arrivée à maturité annonce d'ailleurs une croissance plus modérée après 2011 ». Ce marché a bien traversé la crise économique. Le « Libre » est apparu comme une solution immédiate et intéressante en période de restriction de budget. Plus fondamentalement, et sur plusieurs années, PAC observe non pas une progression du « Libre » en tant que tel, mais du « Libre » lié à d'autres solutions. « Il existe peu de projets « full open source » dans les grands comptes, note Mathieu Poujol. C'est ainsi que Microsoft, IBM, Bull, entre autres, proposent du « Libre » en lien avec des solutions plus fermées. Mathieu Poujol relève d'ailleurs une forte présence de logiciels libres dans plusieurs grands projets récents. Et de citer les Archives Nationales, ou tout le back office est en libre, celui de la Direction des Impôts, ou encore la refonte des RH de l'Education Nationale. Les grandes SSII sont les grands acteurs de ce mouvement de mixité : Logica aux Archives Nationales ou Cap à l'Education Nationale. Le « Libre » s'intègre bien dans les projets SOA ou Cloud [[page]] Le « Libre » s'intègre bien dans les projets SOA ou Cloud Autre signe de maturité, du fait de l'ouverture de son code et du respect des standards, le « Libre » s'intègre bien dans les projets SOA ou Cloud. «Ils nécessitent beaucoup d'interopérabilité, on travaille avec des gens partout dans le monde, en réalisant beaucoup d'assemblages de composants déjà développés », une voie royale pour SOA et Cloud. Non seulement, le « Libre » gagne en maturité, mais en plus, il se professionnalise, remarque Mathieu Poujol. Dans une étude réalisée pour le Syntec Informatique, PAC remarquait le grand nombre d'autodidactes sur ce marché, la minceur des formations proposées, mais la progression des informaticiens en reconversion. Donc l'arrivée d'ingénieurs rompus à d'autres technologies et qui retrouvent du travail par le « Libre ». Plus généralement, PAC souligne évidemment la forte présence du logiciel libre en France. « La France est un bon terreau, souligne Mathieu Poujol, parce qu'en France nous aimons le spécifique, et que le « Libre » a démarré dans le monde de la recherche autour de Grenoble ou Toulouse. « Mais ceci appartient au passé, « le logiciel libre est devenu de moins en moins communautaire et de plus en plus professionnel » souligne PAC. (...)
(16/03/2010 17:51:51)Le Salon Solutions Linux met en avant l'interopérabilité de l'Open Source
Patiemment, Microsoft tente d'avoir une position plus «ouverte » à destination de l'univers de l'Open Source. Discret, il y a encore quelques années, l'éditeur exhibe aujourd'hui son partenariat avec le salon Solutions Linux et participe à des conférences, dont une intitulée, « Microsoft participe à la construction du noyau Linux ». Devant une salle comble, Microsoft avait invité Tom Hanrhahan, responsable de l'Open Source Technology Center. Cet ancien responsable de l'ingénierie de la Linux Foundation, recruté par Microsoft en 2007, dirige deux laboratoires de recherches sur l'interopérabilité des solutions Open Source et de l'environnement Windows. Les travaux se concentrent notamment sur l'intégration de PHP 5.3 au sein de Windows Server, pour Tom Hanrhahan « il ne s'agit pas d'un simple portage du noyau Linux, mais d'un travail collaboratif entre nos ingénieurs et les communautés du monde Open Source pour élaborer une plateforme interopérable ». Le mot est réitéré à plusieurs reprises, mais comme le souligne Alfonso Castro, directeur de la stratégie interopérabilité de Microsoft France, « ce terme est très important dans le cadre du développement de la virtualisation et des environnements cloud, il nous faut donc travailler vers ce but en gardant nos spécificités commerciales ». Un marché en pleine expansion et des annonces Ils étaient nombreux dans les allées du salon à commenter les résultats de l'étude menée par PAC : le marché français du logiciel libre a connu une croissance de 30% pour atteindre 1,5 milliards d'euros et la même croissance est attendue en 2010. Il faut dire que les exposants ont à coeur de démontrer que leurs solutions Open Source ont une existence et surtout une consistance. Les secteurs touchés sont également très variés, cloud, virtualisation, CRM, messagerie et outil de collaboration. Les annonces seront développées dans un prochain article. Mais le mot d'ordre de ce salon est que l'Open Source a gagné ses lettres de noblesse dans des projets industriels importants et qu'il est incontournable dans le développement des prochaines solutions informatiques. Le trait d'union entre les différents écosystèmes libres et commercial sera effectivement l'interopérabilité. (...)
(12/03/2010 16:55:24)Décisionnel : accéder aux rapports BIRT depuis son iPhone
Les utilisateurs des outils de reporting BIRT vont pouvoir consulter leurs rapports depuis leur iPhone. L'éditeur de solutions décisionnelles Actuate, qui est à l'origine du projet Open Source BIRT -business intelligence and reporting tools- basé sur Eclipse, propose gratuitement sur l'App Store, l'outil BIRT Mobile Viewer. Ce dernier va permettre d'accéder aux rapports qui auront été stockés sur la plateforme de partage en ligne BIRT OnDemand, environnement pouvant être lui-même gratuitement testé pendant trois mois. Les contenus BIRT pourront être marqués pour s'assurer du mode d'affichage le plus adapté (portrait ou paysage) sur le terminal. On secoue l'iPhone pour revenir à l'écran d'accueil et sélectionner un nouveau rapport à explorer. (...)
(12/03/2010 15:58:27)Simon Phipps, patron de l'Open Source de Sun, s'en va lui aussi
Après Jonathan Schwartz, ex-PDG de Sun, qui a annoncé début février son départ par voie de tweet, c'est au tour du patron de l'Open Source de Sun de quitter son poste, à la suite de l'absorption de sa société par celle de Larry Ellison. Alors que cette acquisition devrait faire d'Oracle le vendeur le plus puissant de la sphère Open Source, la société de Redwood Shores devra donc se passer de Simon Phipps. Ce dernier part à quelques jours de son dixième anniversaire au sein des équipes de Sun : « je suis arrivé au moment de JavaOne, en 2000 », écrit-il sur son blog. Dans son billet, il ne résiste pas à l'envie d'égrener quelques faits saillants de la conversion Open Source de Sun : le passage vers l'Open Source du système d'exploitation OpenSolaris ou encore des outils de développement Java OpenJDK, la promotion de l'Open Document Format, le soutien à la mise en place de la licence GPL v3, ou encore l'importante contribution des équipes de Sun aux blogs. Mais il se dit aussi déçu que le succès de l'Open Source n'ait pas suffi à sauver Sun. Simon Phipps ne détaille pas les raisons de son départ et ne précise pas si on l'y a contraint. Il ignore encore ce qu'il va faire maintenant. Avant de rejoindre Sun, il était responsable du centre des technologies Java chez IBM. (...)
(12/03/2010 13:18:39)Selon le cabinet PAC, la crise dope le Logiciel Libre en France
La crise ? Quelle crise ? Le Logiciel Libre n'en connait aucune selon la dernière étude de Pierre Audoin Consultants (PAC) juste avant l'ouverture du salon Solutions Linux Open Source du 18 au 20 mars à Paris. La France est même un pays particulièrement dynamique en la matière. En 2009, le marché français du logiciel libre a connu une croissance de 30% pour atteindre 1,5 milliards d'euros et la même croissance est attendue en 2010.
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Selon PAC, le logiciel libre, alternative globalement peu onéreuse face aux logiciels propriétaires, est particulièrement adapté en période de vaches maigres. Cependant, il est aussi très utilisé pour ses capacités de collaboration dans des projets à très forte valeur ajoutée dans des secteurs sensibles comme le militaire ou l'aérospatial. L'une de ses forces est le respect strict des standards. Il pénètre particulièrement, de ce fait, les marchés en forte croissance autour du Cloud et du SaaS.
Malgré tout, PAC relève que le logiciel libre est de moins en moins communautaire et de plus en plus géré par des entreprises voire intégré à des ensembles mixant logiciel libre et logiciel propriétaire.
Illustration D.R (...)
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