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(01/07/2008 11:57:05)
Ingres a pris 1% du marché des SGBDR en 2007 selon IDC
Le marché mondial des bases de données relationnelles (SGBDR) a progressé de 12,6% en 2007 pour atteindre 18,8 Md$, selon une étude publiée ce mois-ci par IDC. Si cette croissance peut être en partie imputée à la livraison de nouvelles fonctionnalités et innovations, elle est également liée aux fluctuations des taux de change, indique Carl Olofson, l'analyste auteur de l'étude. Avec la faiblesse du dollar, les éditeurs ont en effet vu progresser leur chiffre d'affaires réalisé hors des Etats-Unis. Le marché a sensiblement conservé la même physionomie que l'an dernier, avec des parts de marché pratiquement équivalentes pour les quatre premiers fournisseurs. Oracle est toujours en tête, avec 44,3% de part de marché (44,4% en 2006 selon IDC) et une progression de 13,3% de ses ventes de SGBDR. Celles-ci ont été tirées par la fourniture d'options comme l'offre Real Application Cluster destinée à supporter le déploiement de la base sur une grappe de serveurs. Au passage, Carl Olofson relève le taux d'adoption rapide rencontré avec Oracle Database 11g, un taux qu'il juge inhabituellement élevé pour une mise à jour majeure. Des challengers dynamiques parmi lesquels Ingres [[page]] IBM, deuxième acteur du marché des SGBDR, pèse moins de la moitié d'Oracle, avec 21% de part de marché (21,2% en 2006). Lui aussi a vu son chiffre d'affaires augmenter de 13,3%. En troisième position, Microsoft détient une part de 18,5% (18,6% en 2006) et a enregistré une hausse de 14% de ses ventes de bases de données en 2007. Derrière ce trio se placent Sybase et Teradata avec des parts beaucoup plus modestes s'établissant respectivement à 3,5% et 3,3%. A noter toutefois, dans ce paysage constant, la progression de Teradata par rapport aux 2,8% qu'il détenait en 2006. A eux seuls, ces cinq premiers éditeurs s'octroient plus de 90% du marché des SGBDR. Mais en dépit de cet oligopole écrasant, Carl Olofson tient à souligner le fort dynamisme et le potentiel de croissance des acteurs figurant dans les 10% restants. Parmi ceux-ci se trouve notamment le fournisseur de base de données en Open Source Ingres dont la faible part de marché (1%) en 2007 correspond en fait à une croissance de 206,6%. De même, la part de marché d'un acteur comme MySQL, désormais dans le giron de Sun, est très difficile à estimer. (...)
(26/06/2008 17:03:05)Progress complète son portefeuille SOA avec l'offre d'Iona
Qui sera le plus grand des acteurs de taille moyenne dans les architectures orientées services (SOA) ? Progress a conclu un accord pour racheter Iona (pour 4,05 $ par action, soit environ 149 M$), prolongeant ainsi une série d'acquisitions qui en fait un acteur sérieux sur le marché, derrière Tibco et Software AG. Progress a réalisé un chiffre d'affaires de 494 M$ en 2007, et Iona 77,7 M$. L'addition des deux positionne l'éditeur juste derrière Tibco (577,4 M$), lui-même étant devancé par Software AG (621,3 millions d'euros). Toutefois, comme le rappelle Henry Peyret, analyste senior de Forrester Research, « Progress ne réalisait jusqu'à maintenant pas plus de 50 M$ en SOA ». Selon Giles Nelson, directeur de la technologie au sein de Progress le montant des licences SOA atteindrait en fait 17% du chiffre d'affaires, soit environ 84 M$. Et de commenter : « Cela nous aidera à renforcer notre position en tant que fournisseur indépendant de logiciels SOA. » Artix représente un tiers du chiffre d'affaires d'Iona Iona est quant à lui un spécialiste du middleware - même si là aussi la part des SOA est minoritaire. Sa ligne Artix, dédiée aux SOA, est en progression constante (14% du chiffre d'affaires en 2005, 26% en 2006, 33% en 2007), mais l'éditeur irlandais fait encore près des deux tiers (65%) de son chiffre d'affaires avec Orbix, son offre pour architectures Corba. Et comme l'explique Giles Nelson, les deux architectures sont relativement proches, et la technologie d'Iona jette justement un pont entre les deux. En outre, l'éditeur d'Artix dispose grâce à la robustesse de son offre Corba d'une bonne base installée dans les domaines de la finance et des télécoms - qui intéresse fortement Progress. [[page]] « Toutes les lignes de produit devraient être conservées, » poursuit Giles Nelson. Cela paraît évident pour un certain nombre de technologies, comme « l'annuaire de services de la ligne Artix, qui complétera l'offre de gouvernance Actional », alors que jusqu'à présent, Progress s'appuyait sur un partenariat avec Systinet (entité appartenant désormais à HP). En revanche, la partie ESB, bus de services d'entreprise, risque de créer de la confusion dans l'esprit des clients, prévient Henry Peyret. Dès la finalisation de la transaction, Progress se retrouvera en effet à la tête de trois offres, la sienne, Sonic ESB, Artix ESB d'Iona, et le projet Open Source de l'éditeur irlandais, Fuse. Progress a trois ESB à départager et à positionner sur le marché « Sonic est plus orienté réseau, répond Giles Nelson, lorsque vous cherchez une infrastructure de messagerie interapplicative robuste, en environnement hautement distribué. Artix est plus orienté RPC [appel de procédure distant, NDLR] entre points de terminaison hétérogènes : applications C++, objets Corba, .Net... » Fuse est considéré de son côté comme un moyen de démarrer avec ce type de technologie. Dans tous les cas, cette multiplicité de produits ne gêne pas Progress le moins du monde. L'éditeur reste campé sur sa stratégie consistant à proposer du « best of breed », des briques capables de prendre place dans n'importe quelle architecture, afin de résoudre un problème technologique ponctuel. « Iona avait la même stratégie, continue Giles Nelson, de fournir des produits capables de fonctionner de façon autonome aussi bien qu'ensemble. C'est un élément différentiateur clair entre nous et le gros des éditeurs. » [[page]] Cette stratégie n'avait toutefois guère souri à Iona, dont le chiffre d'affaires stagnait, et dépendait très fortement de quelques gros clients. Boeing comptait ainsi pour 18% de son chiffre d'affaires, et AT&T pour 11%. L'éditeur se savait fragile, et avait mandaté la banque Lehman Brothers en février dernier pour trouver un acquéreur. « Alors que Software AG a très bien su se positionner sur le marché des entreprises de taille moyenne, Iona a manqué ce positionnement. Du moins en termes marketing, car dans les faits, ils y étaient. » Pour l'analyste de Forrester, un gros travail d'explication attend Progress : « Ils ont besoin d'un positionnement stratégique, d'indiquer quels clients ils visent, quelles solutions ils apportent. Je crois que la stratégie du 'best of breed' n'est plus suffisante aujourd'hui. Cela marchera pendant peut-être encore un an ou deux, mais cela devient de plus en plus complexe pour les clients, qui attendent des éditeurs qu'ils fassent le travail d'intégration. Pour moi, il est temps d'établir un vrai message de plateforme. » (...)
(18/06/2008 17:07:55)Red Hat rend JBoss disponible sur Amazon EC2
Un peu plus de 6 mois après son Linux, Red Hat met désormais son serveur d'applications Java Open Source JBoss sur la grille en ligne d'Amazon, EC2. L'Elastic Compute Cloud d'Amazon est une offre d'informatique à la demande, permettant d'utiliser une infrastructure matérielle et logicielle pour une tarification à l'usage. Le serveur d'applications JBoss pourra ainsi être facturé 119$ par mois, ou bien à partir de 1,21$ par instance et par heure, en sus des frais facturés par Amazon pour l'utilisation de la bande passante et des capacités de stockage. Les clients actuels de JBoss pourront aussi choisir de payer leur licence et d'héberger l'application sur la grille d'Amazon. Côté tarifs, explique Sacha Labourey, directeur technique de la division middleware de Red Hat, « la facture sur un an est évidemment plus élevée que si on achetait tout soi-même, mais avec environ 15 000 dollars pour un an d'utilisation du matériel, de Linux et du serveur d'applications, nous restons dans des prix tout à fait abordables. » La promesse d'affecter souplement de nouvelles ressources à une application De toute façon, l'ambition de cette offre n'est absolument pas de remplacer tous les usages du middleware Java. « Nous n'avons pas encore complètement codifié tous les cas d'utilisation pour le 'cloud computing', mais il y en a déjà un certain nombre », avance Sacha Labourey. Qui cite « toutes les tâches limitées dans le temps comme, par exemple, la billetterie de l'Euro 2008. Cela dure quatre mois, donc est-il nécessaire d'investir ? Probablement pas. » [[page]] Les solutions d'informatique à la demande telles qu'EC2 permettent en effet de créer ce type d'application sans investir outre mesure. En outre, les capacités peuvent être étendues simplement pendant les heures où sont prévues les pics d'affluence. « On ne parle pas de milliseconde, précise Sacha Labourey, mais le provisioning [réservation des ressources, NDLR] est très rapide. » Plutôt pour des besoins précis et des applications autonomes L'offre est donc plutôt destinée à des applications autonomes, dans des start-up ou de grandes entreprises souhaitant tester un projet ou déployer rapidement une application pour un besoin précis. « Il serait vain d'imaginer pouvoir sauter dans le cloud avec des données qui resteraient à des milliers de kilomètres de là dans un progiciel », reconnaît le directeur technique de JBoss. Toutefois, l'application peut aussi être ouverte aux échanges de données : tout dépend, explique Sacha Labourey, d'une chose, le temps de latence. « Si c'est un élément critique, alors il sera probablement difficile de déployer l'application dans le 'cloud'. » Cette offre de JBoss à la demande est aujourd'hui en bêta. Cela dit, EC2 lui-même est un service proposé en bêta par Amazon. A noter, EC2 héberge un autre système d'exploitation Open Source que Red Hat : OpenSolaris de Sun. (...)
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