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(05/09/2011 15:10:38)

IFA 2011 : Apple obtient le retrait d'une tablette Samsung

Selon les indications d'un porte-parole de Samsung, Apple a obtenu une injonction d'un tribunal de Düsseldorf concernant la Galaxy Tab 7.7. En conséquence, l'entreprise a dû retirer la tablette de son stand d'exposition à l'IFA 2011. Selon une information du quotidien autrichien « Standard.at », le constructeur coréen a décidé de combler le vide laissé par le retrait de sa tablette en présentant un autre modèle, le Note, un terminal mobile doté d'un écran de 5,3 pouces, pilotable avec un stylo et qui se situe à la frontière entre le smartphone et la tablette.

Le conflit qui oppose Samsung et Apple n'est pas nouveau. En effet, la firme de Cupertino avait déjà contesté la mise sur le marché du Galaxy Tab 10.1, prédécesseur du modèle doté d'un écran 7,7 pouces. Selon Apple, cette tablette serait trop similaire à  l'iPad et à l'iPhone. Une décision définitive du tribunal de Düsseldorf sur cette question est attendue le 9 septembre.

ICTJournal.ch (...)

(05/09/2011 14:47:10)

La CIA, le Mossad, et le MI6 visés par des hackers iraniens

La cyber-attaque menée contre DigiNotar, filiale néerlandaise de Vasco Data Security International, est donc beaucoup plus grave qu'on ne le pensait. Le piratage du réseau et de l'infrastructure de DigiNotar, en juillet dernier, a permis aux hackers d'avoir accès à plusieurs données de certifications de DigiNotar. Une fois introduits dans ses systèmes, les pirates sont parvenus à générer des centaines de faux certificats pour des domaines tiers. Avec ces certificats, les pirates peuvent potentiellement siphonner les informations de connexion d'un utilisateur en usurpant le site légitime, complet, mais dont le contrôle est assuré par les faux certificats SSL portant la signature de DigiNotar.

De tels certificats ont été émis pour les domaines de l'Agence centrale de renseignement américaine, celui du Mossad israélien et du MI6, les services secrets britanniques. Par ailleurs, il est apparu que les pirates avaient aussi créé de faux certificats pour des autorités de certifications comme VeriSign et Thawte, spécialisés dans la sécurisation des communications Internet, afin de porter atteinte à la réputation de leurs services.

De nombreux faux certificats émis

Une première liste des domaines pour lesquels ont été émis de faux certificats a été publiée samedi par Gervase Markham, développeur chez Mozilla. Des sources proches de l'enquête sur le piratage de DigiNotar ont confirmé à Webwereld que cette liste était authentique. Adam Langley, ingénieur pour Chrome, a également confirmé à Webwereld que Google disposait d'une liste identique. La télévision publique hollandaise NOS a également publié la liste de plus de cinquante domaines pour lesquels de faux certificats avaient été émis. Parmi eux, on trouve Google, Yahoo, Microsoft et Skype, et de nombreux sites très visités par les dissidents iraniens. NOS signale mêmes que les pirates ont créé de faux certificats comportant des messages faisant l'éloge de la Garde révolutionnaire iranienne. On ne sait pas encore quelle quantité de logins les pirates ont réussi à récolter pour espionner les mails et les messages de chat. La plupart des certificats sont périmés ou ont été révoqués après la découverte de l'intrusion par DigiNotar, mi-juillet.

Chris Soghoian, chercheur en sécurité et spécialiste de la confidentialité des données à l'Indiana University et Graduate Fellow au Center for Applied Cybersecurity Research, a déclaré que la liste représentait un « ensemble très intéressant de sites. » Cependant, celui-ci doute que les pirates aient pu pénétrer les réseaux des agences d'espionnage avec leurs faux certificats. « Les domaines des services secrets présentent peu de risque. L'attaque est originale. Elle va probablement susciter beaucoup d'interrogations et capter l'intérêt des agences gouvernementales. Bien sûr, personne n'aime être pris au dépourvu. Mais il n'y a vraiment pas d'informations classées dans ces domaines. Ils sont séparés des réseaux internes. Donc, en pratique, l'intérêt pour le gouvernement iranien d'avoir pu obtenir un certificat pour la CIA est nul. C'est juste très embarrassant, » a t-il déclaré dans une interview à Webwereld.

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Pourtant, le hack de DigiNotar n'est pas sans conséquence. « Ce qui est préoccupant, c'est que les pirates ont émis de faux certificats pour d'autres agences de certification, comme VeriSign et Thawte. Mais le plus problématique concerne des sites comme Google et Facebook, ou encore Walla, l'un des plus grands fournisseurs de service de messagerie en Israël. Grâce à ces faux certificats SSL, le régime iranien pourrait siphonner les comptes et les communications en ligne d'un nombre très élevé de personnes, » a encore expliqué Chris Soghoian. Google a déjà mis à jour son navigateur Chrome pour qu'il bloque l'accès à tout site utilisant un certificat DigiNotar. Et Mozilla et Microsoft devraient publier prochainement des correctifs pour leurs navigateurs. Dans un tweet récent, l'équipe Microsoft Security Response a écrit : « Nous classons tous les certificats de DigiNotar dans l'Untrusted Root Store de manière à refuser l'accès à tout site web utilisant les CAs de ce certificateur. » Cela signifie notamment que des centaines de sites du gouvernement néerlandais seront inaccessibles dans les prochains jours si les agences ne basculent pas vers un autre système de certification d'ici là.

La semaine dernière, l'entreprise de sécurité néerlandaise Fox-IT, a analysé dans le détail le piratage de DigiNotar. Les résultats préliminaires ont incité le gouvernement de La Haye à passer en mode alerte : celui-ci a décidé l'arrêt immédiat de tous les services DigiNotar, et a pris en charge la gestion opérationnelle de l'Autorité de Certification de DigiNotar. Le rapport de Fox-IT devrait être envoyé au Parlement et rendu public aujourd'hui. DigiNotar n'a pas répondu à une demande de commentaire à ce sujet.

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(05/09/2011 14:32:16)

IFA 2011 : La reconnaissance gestuelle appliquée au lèche-vitrine

Cette Interactive Shop Window se compose d'un écran plat et d'un détecteur de mouvement, placé derrière le verre de la devanture. Les personnes défilant devant la vitrine peuvent pointer vers le produit de leur choix pour faire apparaître sur l'écran des informations sur l'objet désigné. Ensuite, les clients peuvent, par exemple, demander à voir le produit dans différentes couleurs ou tailles, ou en savoir davantage sur ses caractéristiques.

Voilà une dizaine d'années que l'équipe de l'Institut travaille sur la technologie de suivi de mouvement utilisée pour ce système de reconnaissance gestuelle. L'institut veut séduire des partenaires pour améliorer sa technologie, et changer peut-être un jour le look des vitrines des grands magasins. « Nous cherchons des partenaires dans l'industrie pour finaliser le prototype et le transformer en produit », a déclaré Paul Chojacki, en charge des médias interactifs à l'Institut Fraunhofer Heinrich Hertz. « De grandes entreprises allemandes sont déjà intéressées par notre système », a-t-il ajouté, sans préciser lesquelles.

Des bugs encore nombreux

Avant d'être lancé sur le marché, le système doit aussi corriger certains bugs. Par exemple, le pointeur se promène parfois de manière aléatoire sur l'écran, ou il vise un objet qui n'est pas celui désigné par le démonstrateur. Selon Paul Chojacki, l'un des plus grands défis a été de faire en sorte que le système de suivi de mouvement soit capable de s'affranchir de tous les reflets pouvant apparaître sur la vitrine du magasin. « Le verre de la devanture nous a posé un gros problème, parce qu'il réfléchit la lumière et les images, » a-t-il expliqué. « Mais nous avons trouvé une solution qui fonctionne très bien maintenant. » L'autre problème pour l'équipe sera d'expliquer aux passants comment utiliser le système, car, pour l'instant, il n'est pas du tout intuitif. Les utilisateurs doivent se placer à un endroit précis et faire des gestes dans une zone bien définie pour que le système de suivi de mouvement puisse les voir.


Le système de capture qui pourrait être remplacé par le Kinect de Microsoft

Le responsable de l'Institut a indiqué que le système de suivi mis au point par les équipes de chercheurs du Fraunhofer pourrait être remplacé par le capteur Kinect de Microsoft, mais que leur système était spécialement adapté au projet. L'Institut a travaillé sur son système de suivi de mouvement bien avant la commercialisation du Kinect. Il en avait déjà fait la démonstration lors des précédents salons de IFA. En 2008, son système avait été utilisé dans le projet iPointPresenter, qui permettait de contrôler le curseur d'une souris par reconnaissance gestuelle. Mais À l'époque, le système ne pouvait suivre les objets que sur un plan à deux dimensions. En 2009, le projet iPoint3D, auquel avait participé Paul Chojacki, améliorait le système en offrant une reconnaissance gestuelle dans un espace à trois dimensions.

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(05/09/2011 13:04:23)

Voyages-sncf.com recrute 60 profils IT

Le site Voyages-sncf.com, recherche une soixantaine   d'ingénieurs d'ici 2012 pour sa filiale Technologies. Les profils recherchés seront basés à Paris, Lille et Nantes.  Il s'agit d'ingénieurs d'études et développement, de spécialistes du datamining, de chefs de projets techniques (décisionnel, web, mobilité) et également de consultants fonctionnels.  Les postes à pourvoir sont ouverts aux jeunes diplômés et aux expérimentés.

Voyages-sncf.com Technologies intervient non seulement comme DSI de Voyages-Sncf.com, avec pour mission la maintenance et le développement du site internet et des applications mobiles, mais aussi comme fournisseur de solutions technologiques pour d'autres acteurs du monde ferroviaire.

La plate-forme, qui compte 400 collaborateurs revendique une moyenne de 11 millions de visiteurs uniques par mois et 2,8 milliards de volume d'affaires en  2010.

Illustration : Crédit photo : Voyages-sncf.com
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(05/09/2011 12:37:01)

Chrome fête ses 3 ans d'existence

Le navigateur Chrome a trois ans (depuis le 2 septembre dernier) et Google, son créateur, n'a eu de cesse de le rendre plus rapide, plus simple et plus intelligent. Pour fêter cet anniversaire, l'équipe Chrome a produit une frise interactive HTML5 matérialisant l'évolution des technologies web qui permettent aux navigateurs de gagner tous les jours en utilité et en efficacité.

Un outsider très ambitieux

On y découvre comment la toile et les navigateurs (Mosaic, Netscape, Opera, Internet Explorer, Safari, Firefox et Chrome) modernes ont évolué à partir des débuts modestes, à l'aube des années 90, des technologies HTTP et HTML 1.0. Aujourd'hui, Chrome est le troisième navigateur en part de marché 23,17% derrière la fondation Mozilla où Firefox récolte 27,5% et le leader Internet Explorer de Microsoft avec 40%. L'outsider peut se targuer d'avoir apporté au monde des navigateurs plusieurs innovations comme la sandbox, un moyen de rendre plus sûr le navigateur, une plus grande intégration des outils HTML5, etc.

Illustration : La frise de Chrome

Crédit Photo: Google (...)

(05/09/2011 12:06:50)

Viadeo lance un concours réservé aux étudiants

Le réseau social professionnel français Viadeo lance Student Challenge, un concours sur le thème des médias sociaux réservé aux étudiants. Durant 2 mois, plus de 1 000 étudiants, répartis par équipes de 3 à 5 personnes seront appelés à travailler sur un sujet soumis par la Confédération Nationale des Juniors Entreprises (CNJE).  Il s'agira pour eux de développer une stratégie d'entreprise pertinente en matière de réseaux sociaux et des dernières tendances du web.  Le concours est ouvert à deux catégories d'étudiants, les « jeunes » regroupant les personnes en formation initiale et en alternance, et les « professionnels », inscrits en formation continue (MBA, Masters). Ils devront s'inscrire sur le site avant le 15 octobre prochain et produire un rapport écrit en lien avec la problématique du concours, avant le 15 décembre 2011 à minuit.

Des lots constitués d'AppleMacBook, d'iPad 2, d'iPod Toch

Un jury constitué de professionnels du secteur évaluera les propositions de chaque équipe, et désignera les meilleurs projets. À l'issue des sélections, les équipes retenues seront invitées à participer à la grande finale qui se déroulera à Paris en février 2012.

L'équipe lauréate du premier prix, dans chaque catégorie, recevra, pour chacun de ses membres, un ordinateur portable Apple MacBook.  L'équipe gagnante du deuxième prix, dans la catégorie « jeunes » , remportera un iPad 2 de 32 Go. Les lauréats du troisième prix repartiront avec un iPod Touch de 32 Go.  Les participants auront également l'occasion de rencontrer des professionnels su secteur IT partenaires de l'opération,  comme Capgemini, Sopra Group ou des organismes spécialisés comme le bureau national des élèves ingénieurs,

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(05/09/2011 11:37:45)

Retouche du Code des Marchés publics sur les contrats globaux

Certaines dispositions applicables aux marchés et contrats relevant de la commande publique sont modifiées (*), à la suite de la publication au journal officiel, fin août, du décret n°2011-1000 du 25 août 2011. Deux mesures ont des répercussions directes pour les DSI du secteur public et les prestataires informatiques.

L'article 19 du décret refond l'article 56 du Code des Marchés Publics. Désormais, les réponses aux appels d'offres de marchés publics doivent être envoyées par voie électronique si le pouvoir adjudicateur (le client public) l'impose, si le montant du marché est supérieur à 90 000 euros et que le fournisseur le souhaite, ou bien, si le marché concerne l'informatique. La possibilité de répondre par la voie papier est donc un peu restaurée.

Marchés associant conception, réalisation et exploitation ou maintenance

A l'article 20, la section 3 du décret s'intitule « Marchés associant conception, réalisation et exploitation ou maintenance ». Elle permet la passation de tels marchés qui étaient auparavant interdits. Ce type de contrats est pourtant fréquent dans l'informatique des entreprises. Et, de fait, il y avait une certaine hypocrisie à ce sujet dans le secteur public, les mainteneurs étant de fait le plus souvent en lien avec les concepteurs. La possibilité de tels contrats négociés en un bloc permettra une transparence globale des tarifs. Trop de fournisseurs cassaient les prix sur la conception pour se rattraper sur la maintenance où ils étaient seuls candidats.

Ce type de contrat est possible pour les marchés publics en dialogue compétitif, un type de marché requérant un important investissement en avant-vente. Il nécessitera dans tous les cas de se baser sur des indicateurs de qualité de service mesurables.

(*) référence NOR : EFIM1104658D

Illustration : site Legifrance.gouv.fr, n°2011-1000 du 25 août 2011, article 20 (crédit : D.R.)

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(05/09/2011 10:50:04)

Nouvelles Frontières consolide l'hébergement de ses activités web

Pour servir deux millions de visiteurs uniques mensuels, Nouvelles Frontières disposait de quatre hébergeurs pour ses différents sites web et les redondances de sécurité associées. Le voyagiste français souhaitait développer son activité sur le web, mutualiser au maximum ses services et infrastructures, afin d'en diminuer les coûts et de gagner en souplesse dans une activité à forte saisonnalité. Outre ses activités d'organisation de voyages, le groupe gère une compagnie aérienne (Corsairfly), des hôtels-clubs et deux enseignes de distribution (Nouvelles Frontières et Havas Voyages).

Pour atteindre ses objectifs, Nouvelles Frontières a choisi un nouvel hébergement unifié entièrement fourni par Interoute. Celui-ci couvre la boutique en ligne, le site institutionnel et le site d'enchères ainsi que les outils de routage des newsletters et de gestion des e-mails entrants, les services VIP et les services de l'enseigne Havas. L'ensemble des applications a été déployé dans des environnements virtuels. 

2 à 3 jours gagnés par cycle de développement

La newsletter est traitée en deux fois moins de temps avec deux fois moins de serveurs, explique la société. Chaque machine virtuelle est hébergée sur le matériel adapté en fonction de sa criticité et du niveau d'exigence des applications concernées. Le coût est ainsi optimisé. De plus, les opérations de tests peuvent s'effectuer sur de nouvelles machines virtuelles dédiées avant le passage en production. Nouvelles Frontières estime avoir gagné deux à trois jours par cycle de développement avec cette seule évolution. De la même façon, en cas de besoin, de nouvelles machines virtuelles peuvent être déployées en quelques instants.

Côté réseau, Nouvelles-Frontières dispose en standard d'une bande passante de 100 Mb/s. Cette bande passante peut évoluer en cinq minutes jusqu'à 1 Gb/s. Les pics de trafic constatés ont déjà atteint 500 Mb/s. Le coût du contrat n'a pas été précisé.

Illustration : le site web de Nouvelles Frontières (crédit : D.R.)

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(05/09/2011 10:17:10)

Semestriels Infotel : Les pôles services et logiciels progressent

Le chiffre d'affaires (CA) d'Infotel au 1er semestre s'élève à 60 millions d'euros (ME) en croissance de 12,5%. Le résultat net, part du groupe, progresse de 12,4%. Le résultat opérationnel courant s'élève à 4,8 ME, soit 0,4% du CA semestriel.

L'activité services progresse de 12,6%, et représente 56,7 ME, 94,5% du CA. Elle est aussi dynamique en France qu'à l'international. La société a ouvert une agence dans le nord et crée une filiale, business consulting, pour la maîtrise d'ouvrage.  L'activité logiciels progresse de 10,8% avec des royalties sur des ventes IBM, le déploiement des logiciels Infoscope Tests et Arcsys (archivage et dématérialisation) de la société.

(...)

(05/09/2011 11:00:22)

Les usages numériques imposent leur rythme aux ERP, relève Markess

Que deviennent les ERP à l'heure du cloud, de la mobilité et des réseaux sociaux. Comment la progression de ces usages dans l'entreprise se répercute-t-elle sur ces vénérables outils de gestion. En préambule aux salons Solutions qui s'ouvriront début octobre au Cnit de la Défense (**), le cabinet d'analyse Markess International a livré cette semaine les premiers éléments d'une étude menée auprès de 160 décideurs et 40 offreurs. « Nous avons voulu comprendre ce qui se passait à travers un ensemble de signaux que nous avions identifiés au fil de nos différentes études », a exposé Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée. Même s'il y a beaucoup de « buzz » autour des médias communautaires, le nombre d'inscrits sur les LinkedIn et Twitter (plus de 100 millions pour chacun), Facebook et autres, illustre l'importance qu'ils ont prise, y compris dans l'univers professionnel. «Il y a un avant et un après réseaux sociaux d'entreprise », constate l'analyste. «  Est-ce que ces données doivent être intégrées avec le système d'information ? Ce n'est pas vraiment le cas pour l'instant ».

La mobilité constitue un autre axe d'influence. L'ère post-PC se profile.  Les utilisateurs vont se servir de plusieurs terminaux -PC, smartphones, tablettes-   et les éditeurs doivent en tenir compte : « on n'accède pas de la même façon à l'ERP avec un terminal mobile et un PC », rappelle la directrice associée de Markess. Et dans ce sillage, les données de géolocalisation des utilisateurs et des autres éléments d'interaction vont être combinées à celles du système d'information. 

Des ERP de plus en plus interdépendants

Avec le développement du cloud computing, les pratiques d'achat des logiciels se transforment. L'entreprise peut s'abonner à des services applicatifs, plutôt que d'acheter des licences et certaines applications deviennent plus accessibles aux PME. « Quand nous interrogeons les organisations, les DSI qui s'accaparent le cloud computing pensent à mettre en place des catalogues de services qui vont leur permettre de gagner en agilité et de s'adapter aux demandes des directions métiers », souligne Emmanuelle Olivié-Paul en évoquant aussi l'innovation collective et la possibilité d'accéder à des places de marché pour trouver des briques technologiques existantes et réaliser des mashups.   (.../...)

Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.

(*) ERP, Enterprise resource planning, également appelés PGI pour progiciels de gestion intégrés.


(**) Du 4 au 6 octobre 2011, les salons Solutions organisés par Infopromotions à Paris regroupent ERP'2011, e-Achats, Demat, CRM/BI, GPAO, OnDemand, BPM, Gestion de projets et Salon Document Numérique. S'y adjoint le traditionnel Serveurs et applications consacré à l'environnement « i » d'IBM (quelquefois mieux connu sous le nom d'AS-400). Au total, 170 exposants, 7 000 visiteurs attendus, 35 heures de conférences et tables rondes prévues en deux jours et demi, avec une orientation bonnes pratiques illustrée par des binômes client/fournisseur. Au menu : Apps et mobilité, Comment basculer en mode SaaS en PME, les bases de données In Memory et la pénétration de la BI à tous les niveaux, la gestion du risque fournisseur en mode e-achats, "Social CRM et Digital marketing", dématérialisation (autour de la confiance numérique, du stockage à valeur probante, to procure to pay...).[[page]]

L'analyste insiste également sur les enjeux de la dématérialisation, en termes de flexibilité, pour retrouver rapidement l'information et y accéder à distance. Le poids des contenus numériques s'alourdit dans la gestion des systèmes d'information. Markess International pointe notamment trois segments de logiciels et services en forte croissance en France : celui de la dématérialisation (+15,4% par an entre 2010 et 2012), celui des solutions d'archivage et de conservation de contenus électroniques (+18,3%) et celui des solutions de sécurisation des échanges électroniques (+16,4%). 

La croissance est bien moindre sur le marché français des ERP (environ 3%). La pression s'accentue donc sur ces derniers pour qu'ils évoluent à mesure que s'accroit l'interdépendance avec les autres applications (logiciels métiers, gestion de contenus, solutions de dématérialisation, archivage, RSE, sites web, messagerie, outils mobiles...). Bien souvent, ce sont les limites des PGI sur certains processus qui ont conduit les entreprises à se tourner vers des logiciels « Best of Breed » pour certains enjeux métiers, en choisissant parfois des solutions en mode SaaS. Dans le domaine de la dématérialisation, par exemple, certains se sont adressés à des spécialistes de ces questions de préférence à leur fournisseur d'ERP.

Des ERP sous contraintes, une étude de Markess
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« Il est clair que les processus aujourd'hui ne sont plus seulement gérés par les ERP mais par des applications multiples qui vont interagir entre elles », explique le cabinet d'études. D'où, aussi, l'existence de risques, inhérents aux ruptures dans le flux des données qui existent entre ces applications.  C'est donc sans grande surprise que 88% des 160 décideurs interrogés par Markess évoquent des évolutions indispensables pour leurs progiciels de gestion intégrés.

Passer à un modèle orienté services

Pour les éditeurs d'ERP, ces évolutions impliquent de réviser leurs architectures techniques pour être en mesure de combiner SaaS et solutions sur site (« on premise ») et de passer à un modèle « orienté service » auquel sont associés des contraintes d'administration de plateforme, d'accès sécurisé et de disponibilité de l'application (mise en place de SLA, service-level agreement). Cela les oblige aussi à modifier leur mode de facturation et donc, leur façon de comptabiliser les revenus. A cela s'ajoute la redéfinition des relations avec les partenaires, prestataires ou distributeurs.  Aujourd'hui, la pénétration dans les entreprises des ERP en mode SaaS est inférieure à 5% en France, contre 31% pour l'ensemble des applications en mode SaaS (dont le CRM, le Spend management, la gestion commerciale, la RH, le collaboratif...).

Markess International termine l'analyse des derniers entretiens menés cet été et livrera courant septembre les résultats définitifs de son étude intitulée « Attentes des entreprises pour les ERP/PGI face aux nouveaux enjeux ».

Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.

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