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(03/12/2010 17:44:34)
Le gouvernement français veut expulser Wikileaks
Expulsé du cloud d'Amazon, sous pression d'un sénateur américain ( l'éditeur a réfuté l'idée d'une intervention politique, Wikileaks sur un fil twitter a accusé Amazon de mensonge), le site Wikileaks avait trouvé refuge chez un hébergeur national, OVH. Eric Besson, ministre de l'Industrie, également chargé de l'économie numérique a adressé une lettre au Conseil Général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies (CGIET) pour trouver les moyens de mettre un terme à cet hébergement. Pour le ministre, « la France ne peut héberger des sites internet qui violent ainsi le secret des relations diplomatiques et mettent en danger des personnes protégées par le secret diplomatique ».
Migration chez les Helvètes
De son côté, OVH a publié un billet signé de la main d'Octave Klaba, directeur général, indiquant qu'il « avait décidé de saisir le juge en référé afin qu'il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français. Ce n'est pas au monde politique ni à OVH de demander ou de décider la fermeture ou pas d'un site mais à la justice. C'est comme cela que ça doit marcher dans un pays de droit. » Face à cette tourmente, le site Wikileaks qui dévoile des documents diplomatiques a décidé de « s'expatrier » en Suisse, car EasyDNS, en charge de la gestion du nom de domaine en .org a lui aussi rendu les armes. Le registrar a indiqué qu'il avait subi trop d'attaques qui risquaient d'impacter les autres sites. Le site pointe maintenant sur le lien wikileaks.ch.
Microsoft livrera Silverlight 5 en bêta entre avril et juin
L'avenir de la plateforme RIA (Rich Internet Application) Silverlight a fait l'objet de beaucoup de spéculations ces dernières semaines, obligeant Microsoft à réaffirmer son engagement sur cette technologie à l'issue de sa conférence développeurs PDC, il y a un mois. L'éditeur avait semblé en faire moins de cas et s'intéresser davantage à HTML5. Hier, lors de l'événement Silverlight FireStarter, Scott Guthrie, directeur de la division développeurs et créateur de la plateforme RIA, a annoncé l'arrivée de la version 5. Celle-ci sera disponible en bêta entre avril et juin 2011. La version définitive sortira au deuxième semestre.
« Oui, il y a eu beaucoup de rumeurs autour de Silverlight, reconnaît Laurent Ellerbach, responsable de l'équipe relations développeurs de Microsoft France. Nous sommes très focalisés autour de plusieurs technologies importantes pour nous comme HTML 5 et .Net, Silverlight ou encore WPS. Elles sont complémentaires les unes aux autres, et si elles se superposent parfois, il y a également des domaines d'utilisation particuliers à chacune d'elles. La conférence d'hier était prévue avant la PDC, de la même façon qu'avant la PDC, on pouvait sur le site de Silverlight voter pour indiquer quelles fonctionnalités on souhaitait voir intégrer à la version 5. Il y a eu 21 000 votes et 70% des propositions ont été prises en compte pour la prochaine évolution. »
Canal+ étend l'usage de Silverlight à toute sa Web TV
Dans sa présentation, Scott Guthrie a rappelé que Silverlight avait déjà été adopté par de nombreux groupes médias. Sur l'Hexagone, c'est le cas de France Télévision, notamment, et du groupe Canal+ (sur Foot+). Ce dernier vient d'annoncer qu'il étendait l'utilisation du lecteur et de PlayReady à ses offres de Web TV, Canal+ et CanalSat. Dans la version 5, le logiciel supportera l'accélération matérielle apportée par les processeurs graphiques (GPU) pour décoder plus rapidement les flux vidéos. Scott Guthrie assure que même les netbooks à basse consommation pourront rejouer des contenus 1080p HD.
« Nous allons solliciter le GPU pour réduire la consommation et améliorer l'autonomie des terminaux mobiles et ultra-mobiles, ajoute Laurent Ellerbach de Microsoft France. Il y aura également une fonction [baptisée Trickplay] pour accélérer ou ralentir la lecture des contenus, avec une correction appliquée à la voix pour qu'elle paraisse à son niveau normal. Cela permettra de réécouter plus vite des émissions TV enregistrées, par exemple, ou à l'inverse, d'écouter plus lentement une émission en anglais pour mieux la comprendre. » Parmi les fonctions demandées par les utilisateurs et retenues par Microsoft figurent aussi le support de la télécommande. « Il y aura par ailleurs de nombreuses améliorations sur la partie serveur, complète-t-on chez Microsoft France. Avec le Smooth Streaming, l'éditeur avait déjà pris en compte les problèmes de mémoire tampon [buffering] sur la lecture des vidéos (d'autant plus gênants avec une qualité d'image élevée). « Avec Silverlight 5, nous n'aurons plus ce buffering », promet Laurent Ellerbach.
Support natif de la 3D, Silverlight sur Linux
Du côté des entreprises, Silverlight est utilisé dans des applications métiers, en mode connecté ou déconnecté, a montré hier Microsoft en présentant les témoignages d'utilisateurs comme SAP ou ADP (Aéroports de Paris). L'éditeur compte mettre l'accent sur ce versant professionnel et constate que les entreprises veulent accéder à davantage de fonctionnalités de Windows. Il sera possible d'exploiter la quasi-totalité des fonctions de l'OS. Le lecteur RIA propose aussi le multifenêtrage sur PC et Mac. « Nous travaillons par ailleurs avec Novell autour de Moonlight pour mettre en oeuvre Silverlight sur Linux, explique Laurent Ellerbach. Nous leur fournissons notre aide, nos procédures de test... ».
Parmi les nouveautés intéressantes, on trouvera le support natif de la 3D, une évolution montrée hier sur Silverlight FireStarter, sur Windows et Mac. « Nous obtenons un meilleur rendu 3D sur les applications en utilisant au maximum la carte graphique. » A noter aussi les technologies qui se développent pour faciliter la lecture des textes (avec du pixel snapping par exemple), notamment pour des applications de e-books.
Du côté des développeurs, qui ont soumis de nombreuses demandes, Silverlight 5 comportera beaucoup d'apports du côté de l'accès aux données, à exploiter dans le cadre d'intranets (databinding, view model...). Microsoft a également cherché à leur simplifier le développement et les procédures de test.
Illustration : Scott Guthrie, directeur de la division développeurs et créateur de Silverlight.
BMC s'offre GridApp Systems, pour gérer les bases de données dans le cloud
Le logiciel Clarity GridApp est déjà intégré à la plate-forme BladeLogic Automation Server de BMC. Il devrait aussi s'insérer dans les autres technologies de BMC comme la gestion des cycles de vie dans le cloud. Les capacités d'automatisation libèrent du temps et des ressources. Cette acquisition donne à BMC des produits d'automatisation de base de données de niveau international.
La plate-forme Clarity de GridApp est compatible avec Oracle, DB2 UDB, MySQL, Sybase et SQL Server, ainsi que les systèmes d'exploitation Linux, Windows, Solaris, HP-UX et AIX. Elle prend en charge les clusters de base de données comprenant Oracle RAC, Microsoft Cluster Server et Veritas. Elle peut également être utilisée pour gérer les bases de données sur les clouds publics, y compris Amazon EC2 (Elastic Compute Cloud) et Go Grid. Les clients de GridApp sont Bank of America, General Electric, Lockheed Martin et Merrill Lynch. La société a noué aussi des partenariats avec Hewlett-Packard, Quest Software, Oracle, IBM et Microsoft.
Avec ce rachat, BMC entend bien concurrencer les autres «Big Four» (CA, IBM, HP) des fournisseurs de systèmes de gestion. HP a en août dernier racheté le concurrent de GridApp, Stratavia.
Oracle défie IBM avec son Sparc SuperCluster
Baptisé Sparc Supercluster, le système annoncé par Oracle peut agréger dans un rack des dizaines de serveurs équipés de processeurs Sparc T3-2, T3-4 et Sparc64 (M5000) reliés entre eux via des liens InfiniBand sous le contrôle de l'application Oracle Real Application Cluster pour l'équilibre de la charge. Le CEO et fondateur d'Oracle, Larry Ellison, a présenté cette plate-forme lors d'une conférence au siège de la compagnie à Redwood. Mark Hurd, l'ancien patron de HP, récemment embauché par Larry Ellison pour l'aider à gérer la partie système d'Oracle, était également sur place pour détailler les nouveaux matériels.
Le Sparc Supercluster est destiné aux clients qui souhaitent déployer une très grande base de données sur un cluster Unix haute performance. « Vous pouvez commencer avec un seul serveur et mettre ensuite autant de serveurs que vous voulez, plus que vous n'en aurez jamais besoin », a déclaré Bob Shimp, vice-président chez Oracle en charge de la commercialisation des produits.
Mise à jour globale de la gamme serveurs Oracle/Sun
À cette occasion, Larry Ellison a également annoncé une nouvelle version d'Exalogic Elastic Cloud sur base Sun Sparc/Solaris, un ensemble de serveurs et middleware pour créer un cloud tout-en-un. Une version à base de processeurs Intel Xeon avait été précédemment lancée à OpenWorld en septembre dernier, ce modèle sera le premier chez Oracle à utiliser la plate-forme Sparc T3. Oracle dévoile également une mise à jour processeur pour les clients utilisant la série M, qui repose sur des puces Sparc64 fabriquées par Fujitsu. Plus rapides de 20% environ, les Sparc64 VII double coeur avec 12 Mo de mémoire cache niveau 2 affichent une vitesse d'horloge de 3 GHz, selon Bob Shimp.
Oracle ne donne pas encore de prix et annonce une date de disponibilité début 2011 pour son système Sparc Supercluster. Mais la compagnie ambitionne déjà de déloger l'IBM Power 780 du benchmark TPC-C de référence pour les solutions de type cluster. Une configuration avec 108 serveurs et 3 To de stockage a été évaluée à plus de 30 millions de transactions par minute, soit trois fois celle du système IBM, avance Bob Shimp. La performance a été publiée sur le site du TPC-C le 3 décembre.
Big Blue a reconnu la performance tout en indiquant que « le bechmark a été réalisé avec un ensemble incroyable composé de 27 systèmes - une approche extrêmement désordonnée qui n'est pas reproductible dans le monde réel, mais simplement conçue pour remporter un benchmark», a déclaré un porte-parole d'IBM. Oracle fournira « très bientôt », des détails sur les prix et les livraisons des nouveaux produits, a déclaré Bob Shimp.
Disponibilité début 2011
Oracle a travaillé d'arrache-pied pour remettre d'équerre les plates-formes matérielles héritées de Sun, qui ont pâti de la très longue attente avant l'approbation par les régulateurs de l'acquisition de Sun par l'éditeur. Malgré les doutes initiaux quant à l'engagement d'Oracle sur la vente de matériels, la publication d'une feuille de route de cinq ans pour Sparc et ces dernières annonces indiquent sans détour que l'éditeur semble maintenant déterminé à assurer l'avenir de la plate-forme Sun.
La stratégie d'Oracle consiste à vendre des grands systèmes préconfigurés, comme l'Exalogic Elastic Cloud et ses machines Exadata. Selon la compagnie, ces solutions sont plus performantes et plus faciles à mettre en place que lorsque les clients choisissent leurs propres plates-formes matérielles et logicielles.
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L'approche d'Oracle est censée, mais on ne sait pas encore combien de clients vont adhérer à ce modèle, nous a expliqué Dan Olds, analyste chez Gabriel Consulting. Un des compromis nécessaires sera bien que les clients auront moins de latitude pour utiliser le meilleur dans chaque catégorie de produits, a-t-il ajouté.
Des équipements aux ressources communes
Le système cloud Exalogic, la machine Exadata et le nouveau Supercluster auront beaucoup de composants en commun ce qui pourrait créer des difficultés aux équipes commerciales et marketing d'Oracle chargées de vendre ces différents produits. Jean Bozman, analyste chez IDC, souligne à ce propos qu'ils sont configurés pour différents types de travaux. « Le système Exalogic se positionne comme un «cloud tout-en-un ». L'idée est que vous pouvez proposer différents services informatiques avec un management web, un serveur d'applications et garder la main sur une base de données. L'appliance Exadata a été conçue pour assurer le traitement de la base de données très importantes, transactionnelles et décisionnelles, bien plus importantes qu'avec un serveur traditionnel », dit-elle encore.
Jean Bozman estime que c'était le bon moment pour les clients Unix. Il y a beaucoup de concurrence sur les prix, parce que les vendeurs se battent pour conserver ou acquérir des parts de marché sur un segment globalement à la baisse, et chacun des grands fournisseurs a renouvelé ses systèmes Unix. Rappelons pour mémoire que le chiffre d'affaires sur le marché des serveurs Unix a diminué de 9% au troisième trimestre 2010 par rapport à l'an passé, et ce, même si les ventes globales de serveurs ont été bonnes avec une croissance de 13%, selon les derniers chiffres d'IDC. Entre l'entrée et le haut de gamme du marché Unix, les prix varient aujourd'hui de 25 000 à 250 000 $, souligne encore l'analyste d'IDC. « Si vous désirez remplacer d'anciens systèmes Unix, vous pouvez obtenir beaucoup plus pour le même budget. La concurrence est intense en ce moment », dit-elle.
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