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(30/06/2010 21:40:57)

Silicon Valley 2010 : Réseaux pour datacenter et base de données en cluster (4e partie)

Présidée depuis octobre 2008 par Jayshree Ullal, ex-VP de Cisco en charge du pôle datacenter, Arista nous a reçu dans un élégant immeuble de Menlo Park. La start-up qui compte parmi ses actionnaires Andy Bechtolsheim, le cofondateur de Sun, s'est spécialisé dans les switchs 10 Gbit Ethernet haut de gamme (24 et 48 ports) pour les datacenters, les infrastructures HPC et bien sûr le cloud computing.

Principales caractéristiques techniques des solutions proposées par Arista : un système d'exploitation reposant sur un noyau Linux nommé Extensive OS (EOS) et une architecture structuré autour d'une base de données intégrée (SySDB). Doté d'un système de répartition de charge et d'une capacité de buffering pour réduire la congestion, EOS ambitionne de réduire la latence des commutateurs. De son coté, SySDB concentre toutes les informations nécessaires au bon fonctionnement des switchs. Complétée par des outils de supervisons pour réduire les erreurs humaines, cette base conserve les données concernant les commandes CLI et les protocoles réseau. Vice-président en charge de la technologie, Anshul Sadana explique qu'EOS était plus robuste que l'IOS de Cisco et que leur noyau était particulièrement protégé.  Sur un marché du switch 10 Gbit évalué à 9 milliards de dollars en 2014, selon Jayshree Ullal, Arista pense avoir une carte à jouer. « Nous pouvons être une alternative dans les datacenters. Les grandes entreprises sont aujourd'hui obligées de prendre en compte les start-ups si elles veulent profiter de leurs capacités d'innovation » ajoute-t-elle. Aujourd'hui, Arista emploie une centaine de personnes, et revendique 340 clients dans le monde. Principalement des centres de recherche, des universités ou d'autres start-ups.

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Switch haute densité

Poursuivons nos rencontres dans le monde du réseau avec Blade Networks Technology (BNT) à Santa Clara dans un immeuble qui domine la fab d'Intel . Pas vraiment une start-up, l'équipementier a été crée en 2006 suite à une spin off de l'activité commutateurs du Canadien Nortel. Financé  par le fond d'investissement Garnett & Helfrich, BNT compte à ce jour 170 personnes.  Si le produit phare de la marque reste le switch Ethernet mini-rack fourni en OEM à HP, IBM ou NEC, BNT  commercialise  depuis trois ans des systèmes top of the rack qui autorise la connexion maximale de 40 serveurs dans un module vertical en haut des armoires. Le best-seller de la marque, le RackSwitch G8124, est le premier modèle a être descendu sous la barre des 500 dollars par port 10 GigaEthernet, nous explique Vikram Mehta, le dynamique CEO de Blade Networks (voir photo ci-dessous). « Et en 2009, 500 000 serveurs ont été déployés dans le monde avec des équipements BNT, principalement dans des centres de calculs. Connecter un datacenter est une chose très différente de la connexion d'un PC portable. Il faut assurer la convergence entre des milliers de ports et des centaines de machines virtuelles. »

Avec ses 1000 ports switch virtuels, VMready de BNT permet d'adapter le réseau à la virtualisation. Cette solution s'interface avec les principaux éditeurs d'hyperviseur pour associer un virtual port à une VM. Aujourd'hui, l'intégration la plus avancée a été réalisée avec VMware. « Quand on fait une VMotion (déplacer une VM dans VCenter de VMware), le profil associé suit et reconfigure automatiquement le port », souligne Atul tambe, VP ingénierie matériel chez BNT. Et via les API, VMReady 2 va être capable de s'interfacer et de donner des ordres aux switchs. « Nous vivons aujourd'hui le même phénomène que le passage du mainframe au cluster Linux avec le développement du switch distribué en lieu et place du switch classique », ajoute Vikram Mehta.

 

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Base de données MySQL en cluster

 

 

Pour notre dernier déplacement, nous quittons la Silicon Valley pour nous rendre dans le quartier d'affaires de San Francisco à la rencontre de Clustrix. Fondée en 2008 par des anciens d'Isilon Systems, Paul Mikesel et Aaron Passey, cette start-up est soutenue par les fonds d'investissement Sequoia - qui a encore des intérêts dans Isilon - VSVP et ATA Ventures. Basée sur une technologie très proche des baies de stockage distribuée d'Isilon Systems, cette start-up propose une solution pour répartir sans partitionnement une base de données de type MySQL sur plusieurs serveurs. Il s'agit de la technologie Isilon adaptée aux bases de données, ici baptisée Clustered Database Systems (CDS).




Découpée en tranches, la base de données est répartie sur tous les serveurs CLX 4100 en cluster. Ici aussi, le système est une solution complète comprenant logiciel et matériel. Si la configuration de base démarre à 80 000 dollars avec 3 appliances CLX 4100 en mode cluster - équipé de 32 Go de mémoire vive, de 2 x 4 coeurs Intel , de 7 x 160 Go SSD et de2 x 320 Go DD - , il suffit d'installer de nouvelles machines pour accroitre la capacité de traitement et l'espace de stockage. La compagnie n'a pas encore installé plus de vingt noeuds, mais rien n'empêcherait d'aller jusqu'à une centaine de serveurs. « Chaque noeud parle à l'autre en fois connecté en IP pour échanger des informations » explique Paul Mikesel, PDG et en charge de l'ingénierie chez Clustrix .  Avec son système, la start-up réussit à combiner les fonctionnalités MySQL avec l'extensibilité et les performances des bases de données non-SQL.

Nous terminons ici notre tournée des start-ups, mais nous vous donnons rendez-vous pour une deuxième session en novembre prochain.

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(30/06/2010 15:19:58)

Malfaçons pour Dell, surchauffe chez Sony

Deux affaires montrent la relative fiabilité des équipements informatiques. En premier lieu, le New York Times a publié des documents concernant une plainte déposée en 2007 par AIT (Advanced Internet Technologies) auprès de la cour fédérale de Caroline du Nord par une société qui avait acheté 2000 ordinateurs auprès de Dell. Selon les pièces du dossier, les salariés de Dell étaient au courant que les PC Optiplex vendus pouvaient tomber en panne. Le fabricant n'a jamais ordonné le moindre rappel des équipements défectueux.

Le condensateur intégré, du japonais Nichicon, sur la carte mère des PC professionnels de Dell était en cause. Le texan a réalisé une étude interne sur ce problème, qui a montré que les pannes pouvaient survenir dans 97% des cas au bout de trois ans. Le constructeur a vendu 11,8 millions d'ordinateurs Optiplex entre 2003 et 2005 aux professionnels, mais aussi via les distributeurs Wall Mart ou Well Fargo.

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Pour expliquer les pannes, les services après-vente de Dell rejetaient la faute à l'utilisation intensive des ordinateurs dans des environnements confinés. Il reste à savoir maintenant quelle suite judiciaire va être donnée à cette affaire qui concerne plusieurs sociétés.

Sony en surchauffe

Un bonheur n'arrive jamais seul, c'est aussi au tour de Sony de lancer une campagne de mise à jour d'un logiciel sur 535 000 ordinateurs portables « Vaio » série F et C. En effet, le système de gestion de la température intégré au BIOS contenait un bug, pouvant provoquer une surchauffe de l'ordinateur et dans certains cas des déformations maétérielles. Le constructeur nippon demande aux utilisateurs de mettre à jour ce logiciel ou d'apporter l'ordinateur chez un revendeur Sony pour réaliser cette opération.

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(30/06/2010 15:16:14)

Google Adwords sanctionné par l'Autorité de la concurrence

Le cas est spécifique, mais pourrait lors du jugement sur le fonds, avoir un impact sur Adwords de Google. La société Navx, qui commercialise par Internet des données indiquant la position des radars routiers (fixes et mobiles), ainsi que la localisation des stations-services et le prix des carburants, a saisi l'Autorité de la concurrence pour rupture de contrat et traitement discriminatoire de la part de Google. Elle demandait également des mesures conservatoires. Pour rappel, Google avait modifié en 2008 sa politique de contenus en matière de dispositifs de contournement des contrôles routiers (certains sont considérés comme légaux et d'autres non). Après plusieurs suspensions automatiques d'annonces de Navx qui avaient été rétablies par simple demande, Google a finalement en novembre 2009 décidé de suspendre définitivement le compte de Navx contraire aux exigences de la politique citée précédemment.

Absence de clareté

L'Autorité de la concurrence estime que « si en principe, Google reste libre de définir sa politique en ce qui concerne les contenus admis sur Adwords, il est important que sa mise en oeuvre de celle-ci se fasse dans des conditions objectives et transparentes et qu'elle ne conduise pas à des pratiques discriminatoires au détriment de certains acteurs du marché. »

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Le régulateur souligne par exemple que les produits concernés par la politique de contenus révisée par Google ne vise pas clairement ni les bases de données, ni les avertisseurs radars ; la portée de l'interdiction n'est pas précise (mots-clés, lien commercial ou page de renvoi) ; la procédure de suspension sans préavis. Ce flou entraîne des pratiques discriminatoires pour ceux qui ont une dépendance forte à la publicité via Adwords et les fournisseurs de GPS, qui proposent un service de base de données sans passer par Adwords. L'Autorité souligne également que le niveau d'information des annonceurs varie.

En conséquence, Google doit clarifier dans les quatre mois la portée du règlement Adwords applicables aux dispositifs de contournement des contrôles routiers. Par ailleurs, l'éditeur de Mountain View doit rétablir dans les cinq jours le compte Adwords de la société Navx. L'Autorité statuera sur le fonds de l'affaire plus tard.

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(30/06/2010 15:03:45)

En France, près de 25 % des mobiles vendus sont des smartphones

"La France est un pays de smartphones !" indique le rapport. Preuves à l'appui, les ventes de smartphones représentent un quart des ventes totales de mobiles depuis le début de l'année en France. Sur les cinq principaux marchés européens étudiés, seule la Grande-Bretagne fait mieux avec une part de 28,9% (contre 19,6% en Allemagne, 17,6% en Italie et 14,8% en Espagne). En un an, les ventes de "terminaux intelligents" ont augmenté de 143% en France, alors que le marché français des téléphones mobiles "classiques" affiche une croissance en baisse de 9%. GfK explique le phénomène par le "déferlement" de terminaux à écran tactile (40% des ventes à fin mai 2010), et les fortes subventions des opérateurs pour rendre ces produits abordables.

En termes de tendances, si le smartphone à écran tactile connaît un grand succès auprès de Français, les modèles à clavier complet type AZERTY se multiplient et représentent désormais 33% du marché. "En France, l'usage des smartphones est en train d'évoluer et de plus en plus de consommateurs veulent utiliser leur terminal pour écrire des mails et dialoguer sur les messageries instantanées, notamment chez les plus jeunes", explique Matthieu Cortesse, directeur de clientèle télécom chez GfK.

Apple toujours sur le podium

Les chiffres de ventes par marques ne sont pas communiqués, mais le cabinet prédit une lutte serrée entre les différents acteurs qui proposent des systèmes d'exploitation mobiles. "Aujourd'hui, le marché des OS est dominé par trois acteurs qui sont propres à trois marques. Apple est en tête mais Android est en train d'exploser et Windows Mobile a une longue expérience des produits nomades connectés, donc les positions vont être bousculées", commente François Klipfel, directeur général adjoint de GfK.

Selon le cabinet d'études marketing, il s'est vendu l'année dernière en France quelque 3,6 millions de smartphones, soit 15% des ventes globales de mobiles. En 2010, il devrait s'en vendre environ 4,6 millions d'unités.

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(30/06/2010 12:08:29)

Cisco annonce une tablette très pro

Pourvue d'un écran tactile de 7 pouces, et animée par un processeur Intel Atom à 1,6 GHz, le tout pour un poids d'à peine 520 grammes, la tablette Cius annoncée par Cisco permettra de faire tourner des applications professionnelles et de communiquer en temps réel pendant environ 8 heures. Elle est dotée de 32 Go de mémoire flash en interne, accepte les cartes SD, et présente un port Micro-USB. Cisco qualifie son appareil de « tablette business », mais aussi de bureau virtuel conçu pour accéder à des services de cloud computing. Elle fonctionne avec le système d'exploitation Google Android et donnera donc accès aux applications de l'Android Market.

Cette ardoise légère est dotée d'une caméra vidéo haute définition en façade capable d'enregistrer en 720p à 30 images par seconde et d'un appareil photo de 5 mégapixels. À la différence de l'iPad, les utilisateurs pourront prendre des clichés et effectuer des appels vidéo en direct. En plus des capacités de réseau sans fil Wi-Fi a/b/g/n et Bluetooth, la tablette de Cisco permettra également de se connecter aux réseaux mobiles 3G, et bénéficiera même ultérieurement du support 4G.  L'appareil est également livré avec des fonctionnalités avancées compatibles avec les outils de communication et de collaboration unifiés de Cisco. Elle peut ainsi établir rapidement des sessions de messagerie instantanée, des appels vocaux et des séances de vidéoconférence. En effet, la tablette Cius est interopérable avec le système de vidéoconférence TéléPrésence et fonctionne avec les applications maison, notamment Quad, Show et les outils WebEx.

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En utilisation fixe, la tablette peut être ancrée au dock Soundstation HD pour profiter de la connectivité des réseaux filaires, ce qui en fait un ordinateur de bureau complet, comme l'indique le site web de Cisco (voir illustration ci-dessous). La station d'accueil permettra aussi d'afficher les contenus haute définition de la tablette sur un moniteur connecté. Les utilisateurs seront également en mesure de brancher des périphériques USB ou des claviers et des souris Bluetooth à la station d'accueil comme sur un PC traditionnel.

Pas de dispo avant 2011

Cisco n'a pas encore établi le prix définitif de sa tablette Cius, mais un porte-parole a indiqué que l'entreprise visait un prix de moins de 1.000 dollars US. Ce dernier a par contre fait savoir que le produit serait livré au cours du troisième trimestre de cette année, ce qui signifie généralement une disponibilité au premier trimestre de l'année prochaine. La Cius pourrait être l'une des premières tablettes professionnelles destinées au marché de l'entreprise, à la différence de la plupart des tablettes existantes qui visent plutôt le grand public même si des usages professionnels sont toujours possibles

Le marché de la tablette tactile continue à se développer rapidement, principalement sous l'impulsion de l'iPad d'Apple, qui au début du mois a indiqué avoir vendu 3 millions d'unités au cours des 80 premiers jours. IDC estime que ce nombre pourrait atteindre 7 millions d'ici à la fin de cette année et 46 millions d'ici 2014.

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