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(10/06/2010 09:44:13)

Le Crédit Lyonnais choisit Igor pour analyser l'implantations de ses agences

Le Crédit Lyonnais (LCL, aujourd'hui filiale du Crédit Agricole) a six millions de clients particuliers en France auxquels il faut ajouter 27 000 entreprises et 315 000 professionnels qui génèrent 3,7 milliards d'euros de produit net bancaire. Les clients sont servis au travers de 2064 implantations par 20 700 salariés. La gestion de ces implantations et des objectifs commerciaux de chaque agence sont désormais entre les mains d'Igor (Intranet Géomarketing Organisation du Réseau).

Avant 2006, les implantations commerciales et la dynamique associée étaient gérés dans des applicatifs géo-marketings très verticaux par des cellules locales. A partir de la fin 2006, une réflexion a débuté pour supprimer ces cellules locales, créer une fonction d'optimisateur de réseau et se doter d'un outil plus moderne. Par ailleurs, il fallait pouvoir définir avec plus de pertinence les objectifs des commerciaux en disposant d'arguments précis.

Le groupe devait aussi disposer d'un outil simple pour décider d'implantations d'agences ou de déménagements en fonction de la population dans la zone de chalandise, de la localisation d'agences concurrentes, des emplacements commerciaux générant du trafic, etc. Il fallait également être en mesure d'expliquer aux équipes la justesse des décisions prises. Bien entendu, le géomarketing s'appuyant sur des données économiques, démographiques et commerciales avec géolocalisation, ces données devaient être mises à jour par un prestataire capable de garantir la fraicheur et la pertinence des informations.
Enfin, il était indispensable que l'outil mis en place soit de type « presse-bouton », très intuitif dans son fonctionnement, afin que les personnes en ayant besoin soient incités à l'utiliser.

Crédit photo : D.R.
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Après une réflexion sur la refonte des méthodologies et une étude du marché, LCL a choisi d'implanter Mapinfo Géomarketing Report de l'éditeur Pitney Bowes Business Insight (branche logiciels du groupe Pitney Bowes) pour créer un intranet géomarketing : Igor (Intranet Géomarketing Organisation du Réseau). Au travers d'un simple navigateur, les utilisateurs d'Igor peuvent réaliser toutes sortes d'études et de simulations croisant des cartes, des données démographiques ou économiques ainsi que des données internes à LCL.
A cela, LCL a ajouté, pour modifier les objets d'une carte ou sortir des études ponctuelles plus poussées, Mapinfo Professional.

Toutes les données structurées sont stockées dans une base Oracle. L'ensemble des produits est installé sur un serveur Windows (il faut compter 15 à 20 utilisateurs simultanés par CPU) et est accessible en full web par l'intranet.
Bernard Collier précise : « l'un de nos problèmes a été de limiter les fonctionnalités afin d'éviter que les décideurs passent leur temps à affiner sans cesse leurs études et manipulent leurs données dans tous les sens sans que cela soit justifié par le résultat à obtenir. Il fallait qu'ils disposent d'un outil efficace et efficient. »

Par ailleurs, les données géomarketing, même récentes, restent des études du passé. « Nous avons besoin de conserver des correspondants locaux afin d'avoir des informations sur les potentialités d'une zone en fonction des projets urbains en cours » avertit Bernard Collier. La définition du périmètre s'est opérée mi-2009. Deux mois plus tard, la livraison du produit tel que désiré a été réalisée, la validation prenant deux mois supplémentaires pour une mise en production en décembre 2009 avec un déploiement jusqu'en janvier 2010.
Le bilan du projet est positif. Bernard Collier indique ainsi : « après une montée en puissance, les utilisateurs se connectent aujourd'hui régulièrement, environ une fois tous les deux jours, ce qui correspond à ce que nous voulons. Les équipes peuvent traiter au niveau opportun des informations sans que le siège soit amené à leur transmettre les rapports pas toujours bien accueillis sur le terrain. »

Le coût du projet n'a pas été communiqué. La maîtrise d'ouvrage a consommé environ une centaine d'heures.
(...)

(10/06/2010 09:44:10)

Tata Consultancy Services installe une direction bicéphale en France

Après une parenthèse de plusieurs mois, la SSII indienne Tata Consultancy Services (TCS), installe une direction en France. Elle est bicéphale, avec un indien et une française. Kumar Narayanan devint ainsi directeur de TCS France alors que Katie Dossot devient directrice des ventes et du développement de TCS France. Kumar Narayanan est entré chez TCS en 1994, évoluant dans différents postes en Inde, à Singapour, aux Etats-Unis.

Katie Dossot vient d'être recrutée comme Directrice des ventes et du développement. Elle vient de HP où elle s'occupait d'externalisation et évoluait auparavant chez EDS dans des postes de direction opérationnels et développement. Elle compte 26 années d'expérience dans l'informatique. (...)

(09/06/2010 16:46:55)

La fibre optique reste à la traîne en France selon le rapport 2009 de l'Arcep

Devant un parterre composé de fonctionnaires et de représentants des opérateurs télécoms, le président de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani, qui fête sa première année à la tête de l'autorité de régulation, s'est montré particulièrement satisfait du travail accompli et déçu par certains retards notamment dans le déploiement de la fibre optique.
En un an, l'Arcep a émis 1130 avis et positions pour accompagner la régulation du marché des télécoms et la poste. «Dans un contexte de crise économique, le secteur des télécoms se porte très bien avec un chiffre d'affaires 2009 stable par rapport à 2008, 40,7 contre 40,8 milliards d'euros, et des marges brutes supérieures à la moyenne du secteur économique. Ce dont nous ne pouvons que nous féliciter ». Pas sûr que les utilisateurs l'entendent de cette oreille puisqu'au final ce sont bien eux qui paient la facture.
« Aujourd'hui le chiffre d'affaires des mobiles dépasse de peu celui des services fixes » poursuit le haut fonctionnaire, à savoir 20,4 milliards en 2009 contre 20,3 en 2008. Nouveaux modes de communication obligent, on constate également un léger recul du trafic voix, pour le mobile comme pour le fixe.

Après ces précisions d'usage, le président est entré dans le vif du sujet avec un bilan de la fibre optique et les prochaines attributions des licences 4G. Pour le très haut débit, le bilan n'est pas fameux : « Nous sommes surpris et déçus. Il y a un très fort décalage entre le nombre de foyers raccordés à la fibre optique (800.000) et le nombre de foyers abonnés (80.000). Le cycle d'investissement avait pourtant bien démarré en France avec un accompagnement législatif pour faciliter le déploiement dans les zones denses tout d'abord. La fibre optique a fait naître des attentes, mais il faut à présent atteindre un objectif de couverture afin de réduire la fracture numérique et de concurrence afin de préserver la dynamique qui a permis le développement du marché du haut débit en France. Le cap à atteindre est clair, mais aujourd'hui, les moyens ne suivent plus ».

Illustration : Jean-Ludovic Silicani, président de l'Arcep, crédit photo Didier Plowy

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Aujourd'hui avec un rapport de 1 pour 10, le taux d'abonnement français est un des plus bas d'Europe. Un retard qui s'explique, selon Jean-Ludovic Silicani, par «  le fait qu'en France le haut débit (l'ADSL) est de qualité extrêmement haute et le prix extrêmement ». Si de nouveaux usages arrivent, TV HD et stockage en ligne, la politique commerciale d'Orange (débit symétrique en option par exemple) et le manque de communication général expliquent en partie ce désamour. Le président de l'Arcep appelle donc « les opérateurs à réaliser les investissements et les opérations commerciales nécessaires pour développer la fibre optique. Et là où la fibre optique n'arrivera pas, il faut des solutions alternatives. » Seul problème, le satellite ou les réseaux mobiles, même 4G, ne remplaceront jamais une connexion fibre optique... Et les différentes expérimentations Wimax, comme en Vendée avec Altitude Télécom, n'ont pas eu beaucoup de descendants.

Pour le marché mobile, « l'année 2009 a été marquée par l'attribution d'une quatrième licence 3G à Free et l'octroi des dernières fréquences 3G à SFR et Orange pour améliorer les conditions d'accueil des MVNO. Ces dernières ont d'ailleurs rapporté 582 millions d'euros à l'État » souligne Jean-Ludovic Silicani. Aujourd'hui, l'autorité prépare activement l'attribution des fréquences 4G pour la téléphonie mobile. « Les auditions viennent de se terminer. Les projets dans la bande des 800 MHz sont arrivés à maturité, mais on note une complexité particulière à prendre en compte pour les enjeux d'aménagement du territoire ». Il n'y pas encore de consensus dans la bande des 800 MHz et 6 GHz entre les différents acteurs. Nonobstant, un appel à candidatures pour les licences 4G  sera lancé fin 2010, et les premières attributions commenceront avant l'été 2011.

 

 

 

(...)

(09/06/2010 15:24:01)

Amazon crypte CloudFront, mais fera payer plus cher les utilisateurs

CloudFront sert à distribuer tous types de fichiers qui peuvent transiter via HTTP, y compris les images, l'audio, la vidéo, les fichiers multimédias ou les téléchargements de logiciels. Le service, toujours en bêta test, peut aussi diffuser des flux audio et vidéo sur Internet. Amazon utilisera le cryptage en cas de récupération de données depuis son service de stockage dans le Cloud S3 (Simple Storage Service), de sorte que le contenu soit protégé pendant tout le trajet entre le lieu où il est stocké et l'ordinateur de l'utilisateur. Le HTTPS, utilisé pour le transfert d'informations sensibles ou pour éviter les avertissements de sécurité de certains navigateurs lorsqu'ils détectent un mélange de contenu crypté et standard, selon Amazon, permet essentiellement de garantir l'intégrité du contenu.

Le prix de la sécurité

Selon la liste de tarifs d'Amazon, le coût des requêtes HTTPS a été fixé à 0,01 $ US pour 10 000 requêtes. Comparativement, le coût des requêtes pour le trafic HTTP standard se situe à 0,0075 $ pour 10 000. Selon Amazon, le tarif HTTP a été réduit de 25 % au 1er juin. Les utilisateurs de CloudFront devront bien sûr également payer pour les transferts de données et le stockage de leur contenu. Amazon n'est pas la seule entreprise de services web qui cherche à étendre le cryptage. Récemment, Google a lancé une version bêta avec accès crypté de son site de recherche pour « offrir aux utilisateurs des modalités de recherche plus sûres et plus confidentielles, » a indiqué Google.

Amazon a également ouvert un nouveau site à New York, portant à neuf le nombre total de datacenters sur le territoire américain, en plus de ses quatre sites localisés en Europe et des trois dont elle dispose en Asie. La proximité d'un noeud permet d'améliorer les performances, et 3 dirige automatiquement l'utilisateur vers le site le plus proche, a expliqué Amazon.

(...)

(09/06/2010 15:04:04)

Oracle dévoile Exadata v2 pour SAP

Depuis qu'Exadata a été dévoilé en grande pompe en 2008, les dirigeants se sont vantés d'avoir une autoroute devant eux pour la commercialisation de leur produit, mais les clients désignés publiquement et susceptibles d'utiliser ces systèmes en production ont été difficiles à trouver. Cela pourrait changer après la conférence OpenWorld qui doit avoir lieu en septembre, et pour laquelle est programmée une démonstration d'Exadata  v2 pour SAP. Oracle fonde de grands espoirs sur cette solution, laquelle est capable à la fois de gérer le stockage des données et le profil de charge OLTP (online transaction processing). Et selon une note parue sur le site Web d'Oracle, Exadata version 2 pour SAP, actuellement en cours d'évaluation, devrait être certifié d'ici l'an prochain. Oracle cherche également des utilisateurs SAP pour tester sa plate-forme.

Pendant ce temps, SAP a poussé sa technologie émergente de base de données In-Memory, et envisage de s'associer avec des sociétés comme Hewlett-Packard sur des matériels qui porteront son produit. Au cours de la récente conférence utilisateurs Sapphire organisée par l'entreprise, Vishal Sikka, le CTO de SAP, s'en était pourtant pris à Exadata : « Si vous regardez la machine Exadata, elle comporte toutes les couches que nous avons vu défiler depuis les années 1980, » a t-il déclaré. « Notre point de vue est différent. Nous pensons qu'un matériel utilisant la solution In-Memory peut considérablement réduire  les coûts. Nous croyons que cela va aussi dans le sens d'une simplification des couches. » Grâce à l'acquisition en cours de Sybase, SAP pense également progresser dans la maîtrise de la technologie In-Memory qui permet de stocker l'information dans la mémoire principale, ce qui contribue à améliorer les performances en lecture et en écriture sur les baies de disques. Larry Ellison, dont l'entreprise a créé sa propre technologie de base de données In-Memory, a critiqué la stratégie de SAP, déclarant que prétendre qu'une solution In-Memory viendra se substituer aux bases de données traditionnelles dans le court terme est « complètement fantaisiste.»

 

En photo : Solution Exadata v1 d'Oracle sur base HP, crédit D.R.

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Loin de tout ce bruit, la réalité est bien différente, dans la mesure où un grand nombre d'utilisateurs SAP font tourner depuis longtemps leurs systèmes sur les bases de données d'Oracle, et SAP est lui-même un revendeur de cette dernière plate-forme. « Même si les cadres dirigeants affichent  le contraire, la coopération de fond est tout à fait sincère, » a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Research. «Ces grandes entreprises ont créé des passerelles où les personnels doivent coopérer et c'est ce qu'ils font. » SAP pourrait éventuellement développer une vraie solution rivale à Exadata, mais seulement « dans le très long terme, » a t-il ajouté, précisant que « SAP, avant son acquisition de Sybase, n'a jamais été un vendeur important de SGBD. » En écho aux remarques de Larry Ellison, Curt Monash a déclaré qu'« un jour, les systèmes de gestion de base de données seront soit en RAM, soit sur SSD, mais cela ne signifie pas que la technologie SAP va rapidement prendre de l'ampleur. »

Parmi les autres nouveautés, SAP prend désormais en charge Oracle Database 11g R2, pour les applications qui utilisent le noyau SAP 6.40, 7.x et au-delà. Jusqu'ici les entreprises se sont employées à retarder la certification de leur base de données Oracle avant l'arrivée de la version 2, de manière aussi à limiter les opérations de mise à jour pour les clients. « Le processus de certification de la SGBD de SAP est très délicat voire périlleux, » a déclaré Curt Monash. « Il est également bien connu que la seconde version d'une base de données Oracle est plus affinée, » a t-il ajouté.

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