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(26/01/2010 17:36:57)
Un zeste de virtualisation pour assouplir l'usage d'un supercalculateur Red Storm
Financé par les laboratoires Sandia, la US National Science Foundation, et réalisé en collaboration avec des chercheurs de Northwestern University d'Evanston, Illinois, et de l'Université du Nouveau-Mexique, ce projet a pour but « de créer avec les machines virtuelles un environnement plus souple pour les utilisateurs de super ordinateurs, sans sacrifier les performances ni l'évolutivité, » comme l'a déclaré Kevin Pedretti, le chercheur qui dirige le projet chez Sandia. Ce n'est pas la première fois que Sandia teste la virtualisation de supercalculateur. L'été dernier, deux chercheurs de Sandia ont étudié l'utilisation de l'hyperviseur Linux Lguest pour lancer 1 million de noeuds sur un autre supercalculateur de Sandia, afin de reproduire un botnet massif, pour affiner certaines recherches. Mais jusqu'à présent, le supercomputing ne s'intéressait guère à la virtualisation. Selon Kevin Pedretti, il s'agirait même du premier essai systématique de virtualisation pour les plates-formes HPC (calcul haute performance). « La communauté HPC, dans sa sagesse très conventionnelle, jugeait le coût de la virtualisation trop important par rapport à son utilité», a convenu Kevin Pedretti, dans une interview par email. « Nous espérons montrer qu'il est possible d'obtenir des coûts raisonnables avec une machine virtuelle pour des applications scientifiques de toute nature, y compris celles nécessitant une exécution à grande échelle ». Kevin Pedretti soutient que la virtualisation pourrait s'avérer précieuse pour les chercheurs souhaitant faire des simulations à grande échelle ou des calculs intensifs, car ils ne seraient plus tenus d'utiliser uniquement les applications s'exécutant sur les systèmes des super ordinateurs. Les tests ont montré que les programmes virtualisés fonctionnaient à 95 pour cent de la vitesse du calculateur. [[page]] Pour réaliser ces essais, les chercheurs ont obtenu 12 heures de temps dédiées sur le super calculateur Red Storm de Sandia (248 Tflops). Construit sur une base Cray XT4 tournant sous Linux, Red Storm, classé 17ème supercalculateur le plus puissant du monde par Top500.org, est doté de 12 960 processeurs de type AMD Opteron (6720 double coeurs et 6240 quadri coeurs soit un total de 38 400 coeurs). Le système a été utilisé pour réaliser un calcul de 204 TFlops (mille milliards d'opérations en virgule flottante par seconde). Ici, les tests de virtualisation effectués sur les 6 240 noeuds de calcul quadri coeurs, ont consisté à faire tourner les applications en modes réels et virtuels. Le test de référence a été réalisé dans l'environnement Red Storm natif, lequel utilise un système d'exploitation allégé, Catamount Lightweight Kernel (LWK). Pour effectuer le test virtuel, les chercheurs ont démarré leur propre version de LWK - en fait la prochaine génération du système Catamount , prénommée Kitten - sur Red Storm. Pour exécuter la machine virtuelle, Kitten a été auparavant intégré à Palacios, la machine virtuelle développée par la Northwestern University, et l'Université du Nouveau-Mexique. Les machines virtuelles ont ensuite booté sur Catamount comme OS invités. Les applications de test ont été ensuite lancées depuis l'outil de démarrage des applications inclus dans Red Storm, conformément au protocole standard. « Du point de vue de l'utilisateur, il n'y a pas de différence visible par rapport à l'environnement logiciel habituel de Red Storm, » a indiqué Pedretti. Différents types de programmes ont été testés, y compris de simples opérations d'analyse comparative et deux applications opérationnelles, le code de simulation CTH propre à Sandia et un logiciel de simulation hydrodynamique, SAIC Adaptive Grid Eulerian (SAGE). Les programmes ont été progressivement exécutés sur deux et jusqu'à 6 240 noeuds, en fonction du programme. Les chercheurs ont décidé de tester uniquement la solution de virtualisation développée pour les environnements de calcul HPC parce que les logiciels de virtualisation ordinaire, tel que Xen, sont plus orientés vers la consolidation des serveurs plutôt que vers le calcul informatique à haute performance. L'utilisation du logiciel HPC permet aux chercheurs d'affiner leurs réglages à un degré que ne permettraient pas les hyperviseurs ordinaires. (...)
(26/01/2010 17:03:41)Annuels VMware : Un chiffre d'affaires renforcé grâce à la maintenance
Le chiffre d'affaires de VMware au quatrième trimestre 2009, clos le 31 décembre, s'est élevé à 608,2 millions de dollars, soit une augmentation de 18% par rapport à la même période l'an dernier. La société fait mieux que les estimations des analystes qui attendaient 554 millions de dollars pour le trimestre, selon l'agence Thomson Reuters. Si les ventes de nouvelles licences ont légèrement diminué depuis l'année dernière avec 304,2 millions de dollars, les activités de services ont bondi de 52% pour atteindre 303,9 millions de dollars, et ce, grâce à une augmentation des revenus tirés de la maintenance logicielle, selon VMware. Cette activité a ainsi engrangé 246,2 millions de dollars, contre 160,5 M$ un an plus tôt. Malgré la hausse des revenus, le bénéfice net est en baisse sur ce trimestre avec 56 millions de dollars, soit 0,14 $ par action, à comparer aux 111 millions de dollars, ou 0,29 $ par action, pour le même trimestre un an plus tôt, a indiqué la compagnie. En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice net sur une base pro forma a été de 127 millions de dollars, ou 0,31 $ par action, contre 142 millions de dollars, ou 0,36 $ par action un an plus tôt. Une fois encore l'estimation des analystes ne prévoyait que 0,26 $ par action selon l'agence Reuters. Pour l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires a atteint 2 milliards de dollars, en hausse de 8% par rapport à 2008 (1,9 milliard de dollars). Pour l'année 2010, la société attend des revenus annuels de l'ordre de 2,45 à 2,55 milliards de dollars, selon Marc Peek, directeur financier de la maison mère EMC. Paul Maritz, président et CEO de VMware, a attribué la hausse des recettes à un intérêt accru pour la virtualisation en général, et à l'arrivée de la version 4 du logiciel vSphere. Rappelons également que l'an dernier VMware a acheté le spécialiste Java SpringSource et annoncé l'acquisition début janvier 2010 du service de messagerie et de travail collaboratif Open Source Zimbra. Suite à ces annonces, l'action de VMware a bondi de près de 18% sur les marchés pour atteindre 49,50 $ par action, notamment parce que les prévisions de la compagnie pour l'exercice 2010 sont plus élevées que celles des analystes. Thomson Reuters suit pour sa part l'estimation des analystes qui annoncent un CA de 2,18 à 2,37 milliards de dollars pour l'année 2010. (...)
(26/01/2010 16:57:27)En 2010, le marché IT devrait revenir au niveau de 2008 selon le Gartner
Pour Gartner, les investissements IT des entreprises devraient atteindre 3,4 trillions de dollars cette année. Ce chiffre, s'il se confirme, traduirait une hausse des dépenses de 4,6% par rapport à l'an passé. « Ces données correspondent à une remise à jour de nos prévisions. Nous pensons désormais que le marché atteindra les niveaux enregistrés en 2008 cette année et non en 2011 comme nous prévoyions encore lors du trimestre précédent », indique Richard Gordon, Vice Président en charge des recherches chez Gartner. Si le cabinet d'études devient plus optimiste, c'est en bonne partie dû aux prévisions de baisse du dollars qui devrait avoir un impact positif sur les marchés, notamment celui de l'IT. Toutefois, toutes les régions du monde ne sont pas logées à la même enseigne dans les anticipations du Gartner. Pour ce dernier, la croissance prévue pour 2010 sera en grand partie tirée par les marchés émergeants. Ainsi, les taux de progression attendus pour l'Amérique Latine, l'Afrique et le Moyen-Orient et l'Asie-Pacifique sont respectivement de 9,3% 7,7% et 7%. En Europe, la croissance des dépenses IT devrait atteindre 5,2%. Les Etats-Unis devront se contenter quant à eux d'une hausse de 2,5% et le Japon d'une progression de 1,8%. (...)
(26/01/2010 16:39:56)Trimestriels Apple : +32% sur les ventes et +50% sur le bénéfice
Quarante-huit heures avant la présentation, très attendue, de sa tablette, Apple a annoncé de forts bons résultats financiers pour son premier trimestre fiscal. A la faveur des achats de fin d'année, les ventes du constructeur californien ont grimpé de 32% sur les trois derniers mois de l'année, pour atteindre 15,68 milliards de dollars. Quant au bénéfice net, il a progressé de presque 50%, à 3,38 milliards de dollars, procurant ainsi à la société son trimestre le plus profitable à ce jour. Fin octobre déjà, Apple s'était déjà félicité d'un quatrième trimestre fiscal 'historique'. Ce faisant, le fabricant à la pomme atteint actuellement une capitalisation boursière de 183 Md$, ce qui le met à la deuxième place des sociétés high-tech les mieux valorisées des Etats-Unis, derrière Microsoft. En annualisant le chiffre d'affaires trimestriel, Apple représente une société de plus de 50 Md$, fait remarquer avec satisfaction son emblématique PDG fondateur, Steve Jobs. Sur le trimestre écoulé, 58% du chiffre d'affaires provient de l'international. +33% de 'Mac' vendus et deux fois plus d'iPhone D'octobre à décembre 2009, Apple a vendu 3,36 millions de ses ordinateurs (soit 33% d'exemplaires supplémentaires par rapport à la même période en 2008), en particulier grâce à la commercialisation des nouveaux iMac et Macbook. Dans le même temps, il s'est arraché 8,7 millions de smartphones iPhone sur le marché, soit deux fois plus que l'an dernier à même époque. L'adoption du terminal par les entreprises s'est confortée avec la livraison de l'iPhone 3G S, au milieu de l'année, a confirmé Tim Cook, directeur général d'Apple. Du côté des baladeurs iPods en revanche, les 21 millions d'exemplaires écoulés sur le trimestre représentent un recul de 8% sur les ventes réalisées au dernier trimestre de l'année 2008. A noter, toutefois, que les ventes de l'iPod Touch ont progressé de 55% dans le monde. Peter Oppenheimer, vice-président senior et directeur financier d'Apple, précise que la société a généré 5,8 Md$ de trésorerie sur la période. La marge brute s'est élevée sur le trimestre à 40,9% du chiffre d'affaires, contre 37,9% entre octobre et décembre 2008. Pour le deuxième trimestre fiscal de l'exercice 2010 (janvier-mars), le directeur financier prévoit un chiffre d'affaires situé entre 11 et 11,4 Md$, et un bénéfice par action oscillant entre 2,06 et 2,18 dollars. Steve Jobs, lui, promet une salve de nouveaux produits pour 2010, à commencer par la 'déjà célèbre' tablette, sur laquelle les équipes d'Apple ne veulent rien laisser filtrer mais qui, promettent-ils, devrait susciter l'enthousiasme. (...)
(26/01/2010 16:25:25)VMWare, NetApp et Cisco font support commun pour les clouds privés
C'est le signe des marchés pas encore matures, quand les standards ne sont pas encore arrêtés : on noue des alliances pour offrir des solutions intégrées. Sonnant tocsin, hautbois et musettes, VMWare, NetApp et Cisco avaient ainsi prévenu qu'ils présenteraient ce mardi une solution commune, avec le slogan prometteur « imagine virtually anything ». Au final, si les mots-clés virtualisation, cloud et consolidation étaient bien au rendez-vous, les trois acteurs n'ont montré aucune nouveauté technique, mais une façon d'intégrer leurs offres validée par un schéma de référence technique, et bénéficiant d'un support commun. VMWare et NetApp proposaient déjà ce support commun, NetApp revendant l'offre de virtualisation de la filiale d'EMC. Cisco s'est joint aux deux compères, en insérant entre les deux sa toute récente offre serveurs (Unified computing system, UCS) et ses commutateurs Nexus. Si bien que les trois acteurs sont à même de proposer un système reproduisant, à des fins privées, le fonctionnement d'un cloud : tout y est mutualisé, mais aussi compartimenté, grâce à la virtualisation, depuis les applications jusqu'aux domaines de stockage. Sur le papier, c'est la fin des silos ; le département informatique peut gérer une ressource globale, et refacturer les services métier en fonction de leur utilisation de cette ressource. Dans la pratique, rien n'est jamais aussi simple. En outre, Cisco est un nouvel entrant sur le marché des serveurs, et les certifications ainsi que le support commun ne sont évidemment valables que pour cette combinaison. Autre élément perturbant, les patrons de Cisco et VMWare avaient fait en novembre dernier une annonce similaire, cette fois en association avec EMC et Intel. Ils vantaient alors vBlock, technique de modules préconfigurés pour réaliser des clouds privés, qui serait commercialisée par une société commune, Acadia. A écouter la justification quelque peu embrouillée de NetApp, l'annonce d'aujourd'hui pourrait être davantage tournée vers les petits intégrateurs et des clients nécessitant des configurations éventuellement modestes. (...)
(26/01/2010 15:17:02)Oracle et Sun peaufinent le lancement de leur cloud
Après avoir reçu l'approbation de la Commission européenne pour sa prise de contrôle de Sun la semaine dernière, Oracle n'a pas tardé à annoncer un point presse pour le mercredi 27 janvier à 9h00, au cours duquel Larry Ellison exposera son plan d'intégration. Andrew Milroy, analyste chez Frost & Sullivan, a déclaré que la fusion entre les deux géants de l'industrie permettra de consolider leurs services, mais qu'elle est également susceptible de les orienter vers la fourniture de Cloud privé. Un programme engagé chez Sun bien avant le rachat de la société par Oracle. « Le développement des nombreuses solutions de virtualisation a mis à mal les ventes de licences Oracle et Sun a été pris de cours sur le marché de la virtualisation et des serveurs», a déclaré Andrew Milroy. « Oracle et Sun vont donner naissance à un fournisseur de solutions qui fonctionnera un peu comme IBM ou HP. Les clients de Sun vont avoir affaire à un fournisseur tout à fait différent, Oracle, lequel disposera d'un éventail de solutions qui va des « applications jusqu'au disque » comme l'a déclaré Larry Ellison. » Les clients de Sun rassurés par les prochaines annonces Andrew Milroy prévoie que l'arrivée de Sun dans le giron 'Oracle donnera plus d'ampleur à son développement. « Oracle et Sun veulent offrir le cloud privé à des organisations et entrer dans le marché du cloud en adossant les applications Oracle sur le kit Sun », pense -t-il. « Nombre d'entreprises se dirigent vers des solutions de cloud privé. C'est ce secteur qu'Oracle et Sun sont en train de viser. Et je crois aussi qu'ils ont une meilleure opportunité d'y parvenir ensemble. » Matt Oostveen, analyste chez IDC, a déclaré que « si Sun va probablement accueillir la nouvelle de la Commission européenne avec «dégoût», les clients de Sun qui sont liés à la plate-forme, devraient, dans l'ensemble, se réjouir. Même si les questions sur l'avenir des produits haut de gamme de Sun, sur Sparc et et x86, demeurent». Les annonces récentes d'Oracle faisant savoir qu'elle maintiendra une base Sun devrait contribuer à alléger les tensions. (...)
(26/01/2010 12:07:07)Développement durable : Syntec Informatique décline les atouts et défis du télétravail
Comme attendu, Syntec Informatique livre le deuxième volume de son 'Livre Vert' portant cette fois sur le télétravail au service du développement durable, après un premier cahier axé sur les enjeux de la dématérialisation. L'initiative de la chambre syndicale vise à mettre en évidence les retombées positives que peuvent apporter les nouvelles formes d'organisation permises par les TIC, tant sur l'environnement, qu'au sein des entreprises et auprès des salariés. Ainsi, parmi les bénéfices mesurables les plus immédiats du télétravail figure la réduction des émissions de CO2 liées aux trajets domicile/bureau (26 km par jour en moyenne en France par employé). Si les salariés travaillaient en moyenne deux jours par semaine chez eux, le gain direct correspondrait à 10% du bilan carbone annuel d'une personne, donne en exemple le document chapeauté par le Comité Développement Durable de Syntec Informatique (co-présidé par Eric Boustouller, PDG de Microsoft France et Khaled Draz, PDG d'Euriware). Parmi les autres effets induits, la réduction des déplacements contribuerait à améliorer les conditions de transport et à diminuer les espaces de bureaux ainsi que les émissions de CO2 liées à l'éclairage, à la climatisation, etc. Après avoir décrit l'évolution des pratiques de travail, ce deuxième volume du Livre Vert aborde donc les avantages du télétravail, ses défis et ses effets sur l'organisation et le management. Il décline ensuite les moyens technologiques disponibles (cloud computing, convergence fixe-mobile et voix-données, plateformes collaboratives, équipements mobiles, dispositifs de sécurité...). Le document se clôt sur une série de recommandations. Itinérant, à domicile ou en télécentre Les nouveaux usages de travail qui se propagent ont été générés par une combinaison de facteurs sociologiques, économiques, environnementaux et politiques, rappelle le Livre Vert. Sur cette mutation sont venues s'ancrer l'appropriation progressive d'Internet, ainsi que la diffusion des solutions de mobilité au quotidien et dans l'entreprise, puis l'adoption d'outils avancés de collaboration. « Du fait de la mondialisation, le 'travail distribué' est devenu une notion assez familière pour beaucoup de salariés, souligne le document de Syntec Informatique. Une notion qui renvoie aux réaménagements successifs des organisations de travail, à la redistribution géographique des tâches et aux nouveaux modes de relation qui en découlent... ». Les équipements numériques tels que les ordinateurs portables légers et les clés 3G permettent d'accéder à son espace de travail sur un mode entièrement itinérant (dans le métro, à l'hôtel, à l'aéroport...). Le télétravail peut aussi s'effectuer depuis son domicile ou dans un lieu spécialisé, le télécentre. Ce dernier se présente comme un espace de proximité que se partagent des entreprises ou des administrations. Il contribue à réduire les temps de trajets tout en maintenant les repères du lieu de travail classique. En France, précise le Livre Vert, la plupart des télécentres ont été installés selon une logique d'aménagement local du territoire et sont souvent utilisés comme hôtel d'entreprises pour TPE ou auto-entrepreneurs. Une meilleure productivité des collaborateurs Le télétravail s'effectue dans un monde virtuel qui transforme la communication, mais aussi l'autorité, car les échanges reposent davantage sur la pertinence que sur la position hiérarchique, note le document de Syntec Informatique : « Des personnes qui, dans le monde réel, n'auraient pas pris la parole, communiquent davantage (...). » Pour le salarié, le travail à distance contribue à alléger le stress associé à la fatigue des trajets. Il lui apporte une souplesse d'organisation pour gérer ses contraintes personnelles, ainsi qu'une autonomie accrue dans son travail. Quant à l'entreprise, en dehors de l'économie induite par la réduction des locaux et du flux de papier, elle y gagne une meilleure productivité de ses collaborateurs, une réduction de l'absentéisme (en cas de grève des transports ou d'intempéries) et la possibilité de recruter des compétences au-delà de son périmètre géographique immédiat. Le Livre Vert cite l'exemple d'une solution de téléprésence mise en place pour l'organisation de réunions dans une entreprise de 5 000 salariés. Outre une économie de 6 000 h/an et de 125 000 euros en deux mois, elle aurait renforcé la collaboration mondiale et permis de réduire les temps de développement de solutions et de mise sur le marché. Maintenir le lien social au sein de l'équipe répartie [[page]] Maintenir le lien social au sein de l'équipe répartie Attention, la mise en place de nouvelles pratiques de travail n'est pas un but en soi, avertit Syntec Informatique. Identifier les risques potentiels (humains, juridiques, opérationnels ou informatiques) doit conduire à mettre en place des mesures appropriées. Le télétravail modifie le lien social, il faut veiller à le maintenir au sein d'une équipe répartie. Quant à l'infrastructure matérielle nécessaire au système collaboratif, elle peut avoir un impact sur le bilan énergétique et CO2 de l'entreprise et imposer de faire évoluer plus souvent les technologies utilisées. Par ailleurs, la réduction des surfaces de bureaux occupés nécessitera en revanche d'aménager des lieux supplémentaires de rencontre et de visioconférence. Le management, de son côté, devra établir un climat de confiance avec son collaborateur en s'affranchissant du « contrôle visuel » pour privilégier les objectifs à atteindre. Cela « suppose parfois un changement culturel et comportemental assez radical », reconnaît le document de Syntec Informatique. Il suggère aux employeurs réfractaires à un télétravail partiel de leurs salariés d'opter pour une solution de télécentre qui offre « un collectif de travail à proximité du domicile ». Ajuster les moyens aux buts à atteindre Après avoir rappelé le cadre réglementaire du télétravail (régi par l'Accord national interprofessionnel 2005, étendu en 2006) et récapitulé les impacts sociaux et sociétaux pour l'employeur et le salarié, ce deuxième volume du Livre vert énumère quelques recommandations. Syntec Informatique préconise de positionner le projet de télétravail « au bon niveau stratégique » en tenant compte des modifications qu'il entraînera sur les modalités du travail, les pratiques d'encadrement, les outils informatiques et de communication, ainsi que sur les relations interpersonnelles. Il convient avant tout d'identifier les processus clés et de sensibiliser les acteurs impliqués, à la direction générale, à la DSI, à la DRH... « Il ne suffit pas de doter les salariés de moyens d'interaction à distance pour garantir le succès, il faut que ces moyens soient proportionnés aux buts à atteindre. » En novembre dernier, un rapport officiel publié par le Centre d'analyse stratégique (rattaché au Premier ministre), rappelait de son côté que toutes les fonctions ne pouvaient pas être 'télétravaillées'. Très favorable au développement du travail à distance, le document plaidait néanmoins pour un télétravail 'partiel' correspondant à un ou deux jours par semaine. Ses auteurs expliquaient qu'à l'inverse, un temps complet pouvait poser des problèmes d'isolement du salarié et réduire les gains de productivité. (...)
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