Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 10871 à 10880.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(10/06/2009 15:14:36)
Le télétravail à l'orée du Code du travail
Les députés ont adopté la proposition de loi consacrant l'entrée, dans le Code du travail, de la notion de télétravail. Thème cher à Nathalie Kosciusko-Morizet, qui en a souvent vanté les mérites, le travail à distance reste marginal en France. Les débats sur ce texte ont régulièrement rappelé que seuls 7% des salariés bénéficient de cet aménagement des conditions de travail dans l'Hexagone, contre 13% dans l'ensemble de l'Union européenne. Rendu largement possible dans la majorité des entreprises grâce à l'avènement des TIC, il présente pourtant un triple avantage : il répond à une demande sociale ; il participe de la préservation de l'environnement ; il permet aux entreprises de réaliser des économies. A travers la proposition de loi pour faciliter le maintien et la création d'emplois, approuvée par 305 députés contre 146, les élus du Palais Bourbon ont défini le télétravail comme une modalité particulière de l'exécution du contrat de travail. Il s'agit donc uniquement d'une forme d'organisation du contrat et pas d'un contrat de travail spécifique : « le télétravail désigne toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail, qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur, est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l'information dans le cadre d'un contrat de travail ou d'un avenant à celui-ci ». Le fait, pour un salarié, d'opter pour ce régime ne modifie que les conditions dans lesquelles il exerce son activité, et ne remet donc pas en cause les droits et devoir qui lui incombent. En particulier, il dispose « des mêmes droits que tous les autres salariés de l'entreprise, il est soumis aux mêmes conventions collectives, aux mêmes accords d'entreprise. Il a les mêmes droits de vote, les mêmes avantages sociaux », souligne Jean-Frédéric Poisson, le rapporteur du texte. La proposition de loi dispose par ailleurs qu'un employeur ne peut imposer à ses salariés de télétravailler et doit, pour ceux qui choisissent cette forme d'activité, prévoir dans le contrat de travail les conditions de retour à un travail dans les locaux de l'entreprise. Seules des « circonstances exceptionnelles » - non définies mais illustrées dans la loi par l'exemple d'une pandémie - peuvent permettre d'imposer le télétravail au salarié. Dans tous les cas, l'entreprise devra prendre en charge « tous les coûts découlant directement de l'exercice du télétravail », ce qui inclut, notamment, le matériel, les logiciels, les abonnements téléphoniques ou à Internet, etc. Parmi les amendements rejetés - outre celui de Frédéric Lefebvre qui entendait permettre le télétravail pendant les arrêts maladie - plusieurs députés ont regretté celui qui visait à faire profiter les entreprises d'un crédit d'impôt égal à 50% des dépenses réalisées pour mettre en oeuvre les technologies d'information ou de communication pour le travail à distance. Le gouvernement s'est opposé à cette mesure mais s'est engagé, via NKM, à « trouver une solution fiscale pour le développement du télétravail ». La proposition de loi doit maintenant être examinée par le Sénat. Il faudra que les deux Chambres aient adopté des versions identiques du texte pour que celui-ci soit définitivement adopté. (...)
(10/06/2009 14:24:44)Quatre DSI sur dix ont élagué leur budget IT au premier trimestre
La crise économique a des effets drastiques sur les dépenses des DSI. Au premier trimestre de l'année, selon Gartner, 42% ont tranché dans leurs dépenses IT et seuls 4% d'entre eux les ont augmentées. Le pourcentage de DSI ayant réduit leurs dépenses a doublé en un an. En moyenne, les budgets IT ont été amputés de 4,7% alors qu'en janvier dernier, Gartner tablait sur une stagnation, voire une augmentation de 1,6 % des dépenses informatiques. Après plusieurs années de croissance continue, (3,3% en 2008, 3% en 2007, 2,7% en 2006, 2,5% en 2005 et 1,3% en 2004), les dépenses IT basculent dans le rouge. Mark McDonald, analyste chez Gartner, indique que la renégociation des tarifs avec les fournisseurs (24% des sondés) ainsi que la réduction des coûts (y compris en passant par celle des effectifs et par le gel des salaires) ont été les deux grands préoccupations des DSI au cours des derniers mois. Les réductions budgétaires n'épargnent quasiment aucune entreprise, quelle que soit sa taille, sa localisation géographique ou le secteur industriel sur lequel elle est positionnée. Seul le domaine de la santé échappe à la règle (croissance de 2% des dépenses IT). Tous les autres secteurs se serrent la ceinture : -10% dans les services professionnels ainsi que dans les télécoms et l'IT, -8% dans la fabrication, -4% dans le secteur public et la finance. Les DSI interrogés par Gartner ne prévoient pas de serrer davantage la vis d'ici à la fin de l'année, mais ils n'envisagent pas non plus une reprise des investissements IT avant le premier, voire le troisième trimestre 2010. Dans une autre étude, le cabinet encourage d'ailleurs DSI et acteurs IT à préparer l'après-crise s'ils ne veulent pas être dépassés par la concurrence. Pour réaliser cette enquête, Gartner a interrogé 900 DSI dans le monde entre les mois de mars et d'avril et a comparé les résultats à une étude similaire, effectuée auprès de 1 500 décideurs informatiques entre septembre et décembre 2008. (...)
(10/06/2009 14:31:03)Forrester IT Forum : l'informatique de demain doit être 'lean' et agile
Le 'Lean IT' a beau être un concept à la mode chez les fournisseurs pour continuer de vendre des produits en ces temps de crise économique, il n'en reste pas moins une idée à regarder attentivement. Plusieurs analystes de Forrester Research ont mis le sujet en valeur durant les trois jours de la conférence européenne du cabinet d'études, la semaine dernière à Berlin. L'idée du 'lean', "mince" en anglais, vient de l'industrie. Dit simplement, cela consiste à améliorer l'efficacité d'une chaîne de production, à réduire les efforts et dépenses inutiles et à instaurer une culture d'amélioration permanente. L'exemple le plus célèbre est celui de Toyota. A ses débuts, raconte John Rymer, vice-président et analyste principal, le fabricant d'automobiles japonais était allé voir Ford et General Motors, et avait conclu qu'il n'avait pas les moyens de s'offrir une organisation aussi complexe. Toyota a donc mis en place des processus plus simples. On connaît la suite de l'histoire. La stratégie lean convient à toute entreprise orientée services L'informatique, qui cherche à industrialiser ses processus, ne pouvait passer à côté du 'Lean'. D'autant, explique Alex Peters, analyste principal, que tout est aujourd'hui proposé sous forme de services. Or, dit-il, "les principes du Lean sont universels, ils s'appliquent à tous les services, et peuvent être mis en oeuvre dans tout type d'entreprise". Au sein des entreprises mêmes, une stratégie 'lean' peut viser deux grands domaines : la conception des applications et l'exécution de ces applications. Pour la partie conception, John Rymer et Dave West, analyste senior, se sont efforcés de démontrer que les principes du 'lean' pouvaient se combiner avec ceux des méthodes agiles afin d'accélérer la création des applications d'impliquer davantage les développeurs et les utilisateurs, et de minimiser les risques d'échec. Etre 'lean' et agile en 7 recommandations Les deux analystes ont expliqué n'en être qu'au début de leur réflexion sur le sujet. Néanmoins, ils ont déjà défini une tactique en 7 points : 1) constituer des équipes de développeurs talentueux (et les écouter) ; 2) adopter des outils et des plateformes adaptés à l'objectif ; 3) respecter les standards ; 4) suivre des processus 'lean' et agiles ; 5) s'appuyer sur l'Open Source ; 6) optimiser les environnements de déploiement ; 7) se concentrer sur les applications essentielles au métier et externaliser le reste. Certains conseils relèvent du pur bon sens. Certains peuvent entrer en contradiction avec la politique de l'entreprise. Le fait d'adopter des outils et/ou des plateformes spécifiques à un projet est généralement interdit : il faut suivre les recommandations édictées par un bureau d'études interne. Simplement, fait remarquer Dave West, "les architectes ne vivent pas nécessairement au même rythme" que les développeurs. Ce qui présente une certaine logique : se retrouver à gérer du java ici, du PHP là, du Ruby ici et du Python là simplement parce que tel ou tel développeur en a décidé ainsi à un moment T tournerait vite au cauchemar intégral. Donner "un certain degré de liberté" aux développeurs [[page]] John Rymer et Dave West reconnaissent cela, mais plaident pour "un certain degré de liberté", qui fera par exemple qu'une équipe projet pourra utiliser Spring ou Tomcat plutôt que le framework ou le serveur d'applications recommandé. Dave West précise aussi que les méthodes agiles minimisent le risque associé à ces dérogations pour ce qui a trait à la maintenance. Le développement par itérations engage en effet le développeur sur le long terme : le socle qu'il développe en premier doit être de qualité dans son propre intérêt, puisqu'il s'appuiera dessus pour délivrer au fur et à mesure du projet les fonctionnalités demandées. Le même principe de liberté et d'encadrement prévaut, pour Forrester, en ce qui concerne l'Open Source. Même dans les entreprises déclarant ne pas recourir aux logiciels libres, leur usage est courant, soulignent les analystes. Car les développeurs ont une tendance naturelle à rechercher l'efficacité - un principe du 'lean' - en utilisant des outils ou des briques Open Source. "Ne laissez pas les développeurs faire cela dans leur coin", avertit Dave West, qui encourage les entreprises à encadrer cette pratique pour en bénéficier tout en maîtrisant les risques. Eviter les logiciels aux fonctionnalités inutiles Un autre objectif du 'lean' dans la conception d'applications consiste à éviter les fonctionnalités inutiles. Tant pour les applications développées sur mesure (les méthodes agiles permettent d'ailleurs de raffiner les exigences au fur et à mesure) que pour les applications du commerce, dont les analystes ont dénoncé l'inflation des fonctionnalités, parlant de "bloatware" ("inflagiciel" ?). Alex Peters est revenu sur le sujet dans une autre session, qu'il a axée vers les responsables de production. Outre ce conseil, il a enjoint les entreprises à prendre des mesures simples, qui ne demandent pas de financement particulier. "Plutôt que de sur-optimiser votre système d'appels entrants pour la correction d'incidents, installez des équipements améliorant la qualité en amont." Une DSI bicéphale : un courtier en services et un fournisseur de services Le reste, estime Alex Peters, est affaire de transformation : pour lui, les DSI doivent s'organiser en fonction de la configuration des directions métier. "Faites correspondre votre portefeuille de services avec les profils de vos clients métier." Cette transformation exige une dichotomie de la DSI, avec d'un côté un "IT supply manager", autrement dit un fournisseur de services technologiques qui sera mis en compétition avec les services externes, et de l'autre côté un "demand broker", un courtier qui sélectionnera la bonne combinaison de services pour répondre aux besoins des directions métier. Toutes ces notions impliquent des révolutions culturelles pour lesquelles toutes les entreprises ne seront pas prêtes. Pour un manager décidé à s'inspirer du 'lean IT', la crise économique représente une belle opportunité, car qui dit 'lean' dit plus grande efficacité, moins de gâchis, et donc a priori plus de réduction des coûts. Toutefois, prévient Alex Peters, la stratégie 'lean' vise plus l'amélioration des processus que les économies : "lean n'est pas synonyme de skinny [maigre] !" (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |