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(28/12/2009 14:18:20)
Les développeurs réclament à Microsoft un Azure moins cher, facturé à la minute
A quelques jours du lancement officiel d'Azure, l'offre de cloud de Microsoft ouvrant le 1er janvier, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour réclamer à Microsoft une offre d'entrée de gamme, à bas prix, voire gratuite, permettant aux étudiants et développeurs individuels d'utiliser le service pour de petits projets. Mike Wickstrand, qui supervise l'établissement de la feuille de route d'Azure, a ouvert il y a un mois un site permettant de suggérer des idées de futures améliorations et de commenter et voter sur ces idées. La proposition remportant le plus de votes (1 239 voix au 28 décembre 2009) avait été formulée par Mike Wickstrand lui-même : « Faire en sorte que ce soit moins cher d'exécuter mon très petit service sur Windows Azure ». Juste derrière, vient, avec 656 votes, « prolonger l'offre gratuite pour les développeurs ». Microsoft avait bien indiqué que le mois de janvier compterait pour une période d'essai gratuite, afin d'inciter le plus grand nombre à tester son service. Toutefois, cela implique de réaliser des développements spécifiques, qui ne pourront tourner que sur Azure. Et malgré les promesses d'une facturation à l'usage, les tarifs ne sont pas très attractifs ; comme le souligne un développeur individuel, Microsoft ne compte pas le temps de consommation de CPU, mais bien le nombre d'heures où un service tourne, quelle que soit son activité. Prohibitif pour nombre de petits projets. Surtout qu'en face, chez Google, on propose une utilisation gratuite d'AppEngine jusqu'à un seuil relativement élevé de connexions. Une facturation d'Azure arrondie à l'heure supérieure Dans le même ordre d'idées, Joannes Vermorel, fondateur de Lokad, demande à être facturé à la minute, plutôt qu'à l'heure. Cette start-up française, récemment promue au sein de BizSpark One (qui rassemble les start-up les plus prometteuses du programme Microsoft BizSpark), recourt en effet à Azure pour effectuer des calculs statistiques complexes. Joannes Vermorel écrit : « Ce que j'aime le plus avec le cloud computing (et ce dont mon activité a le plus besoin) est la capacité de régler au plus fin la puissance informatique disponible pour répondre exactement à la demande. A cet égard, je serais encore plus intéressé si Azure me laissait ajuster le nombre d'instances de façon beaucoup plus précise, c'est-à-dire de façon à être facturé à la minute et non à l'heure. Au lieu de ça, lorsque j'ai un processus qui prend 1h15, je me retrouve à devoir payer pour deux heures. Je préférerais vraiment payer pour 1h15 dans la mesure où j'ai fait l'effort d'optimiser mon processus de façon à ce qu'il ne prenne que 1h15 et non 1h55. » Parmi les autres propositions, on peut aussi noter la demande - pourtant assez basique - de gestion des envois de courriels (489 votes), la création d'un environnement bêta pour tester la version 4 de .Net (298 votes), ou encore le support de Smooth Streaming (diffusion de vidéo s'adaptant automatiquement au débit, 147 votes). (...)
(24/12/2009 14:32:11)Trimestriels Red Hat : le revenu des abonnements croît de 21%
L'éditeur de logiciels Open Source Red Hat a enregistré une hausse de 18% sur ses ventes, à 194,3 M$, sur son troisième trimestre fiscal, clos le 30 novembre, par rapport à la même période, l'an dernier. Ce sont les revenus issus des abonnements, notamment au système d'exploitation Red Hat Entreprise Linux 5 et au serveur d'application JBoss, qui tirent l'activité. Ils représentent 85% du chiffre d'affaires total et ont progressé de 21% sur le trimestre. Les revenus provenant des services et de la formation sont restés stables, à 29,914 M$ (contre 29,881 M$ l'an dernier). Pour le septième trimestre consécutif, l'éditeur a non seulement renouvelé ses vingt plus gros contrats sur le point arrivé à échéance, mais il l'a réalisé à 120% de leur valeur l'année précédente, a indiqué Jim Whitehurst, le PDG de Red Hat, lors de la présentation des résultats. Le bénéfice net de la société en revanche, a baissé de 32,5%. Il s'établit à 16,4 M$ contre 24,3 M$ sur le troisième trimestre fiscal de l'éditeur, l'an dernier. Un contrat de plus de 5 M$ Le Top 30 des contrats de Red Hat comporte quatorze contrats de plus de 1 M$ et un de plus de 5 M$, a précisé Charlie Peters, le vice-président exécutif et directeur financier de la société. Vingt-trois contrats concerne Red Hat Enterprise Linux (RHEL) 5 Advanced Platform et les huit autres JBoss. L'un de ces contrats avait été signé au départ pour le déploiement d'un environnement virtualisé. 59% des ventes de Red Hat sont réalisées sur le continent américain, tandis que 29% se font en Europe et 15% sur la région Asie-Pacifique. La durée moyenne d'un contrat est de vingt-deux mois, selon l'éditeur. Le cloud computing progresse [[page]] Le cloud computing progresse Au cours du dernier trimestre, Red Hat a gagné un certain nombre de contrats sur des projets liés au cloud computing, a reconnu le PDG Jim Whitehurst. Selon lui, un éditeur aurait signé un contrat à 6 chiffres pour utiliser RHEL comme système d'exploitation pour mettre à disposition son logiciel sous la forme d'un service sur le cloud d'Amazon (EC2, Elastic Computing Cloud). Pour son quatrième trimestre fiscal, Red Hat prévoit de réaliser un chiffre d'affaires compris entre 191 M$ et 193 M$. Les performances du troisième trimestre l'ont amené à relever ses estimations annuelles de 10 M$. L'éditeur pense que le chiffre d'affaires de son exercice fiscal 2010 se situera entre 743 M$ et 745 M$. Jim Whitehurst décèle un potentiel important de revenus pour le future avec ses solutions de virtualisation, à la fois du nouvel hyperviseur KVM, de la dernière version de RHEL, et des outils d'administration Red Hat Enterprise Virtualization. Il considère que sa suite d'administration est bien moins chère que celle de ses concurrents. Il pense toutefois que le nombre d'abonnements sera limité sur le trimestre entamé, les clients potentiels étant en phase de test du nouveau logiciel. La contribution de ces produits au chiffre d'affaires ne démarrera vraiment qu'avec le prochain trimestre fiscal. (...)
(24/12/2009 13:32:13)Téléphonie mobile 3G : Orange et SFR sommés de respecter leurs engagements
L'opérateur de télécommunications Orange France couvre 87% de la population métropolitaine en téléphonie mobile 3G. Quant à SFR et Bouygues Telecom, ils n'atteignent respectivement que 81% et 80%. L'Arcep, l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes, qui vient de publier cet état des lieux, précise qu'elle mène en ce moment une enquête de qualité de service montrant que les débits médians vont de 2 à 3 Mbit/s selon les opérateurs. Les résultats de cette enquête seront publiés au premier trimestre 2010.
A ce jour, les opérateurs Orange France et SFR n'ont pas atteint les taux de couverture 3G correspondants aux obligations de déploiement inscrits dans leurs autorisations et auxquels ils s'étaient engagés lors de l'appel à candidatures.
L'Arcep vient donc de les mettre en demeure d'atteindre ces objectifs. L'autorité estime qu'ils « ont tous les moyens d'atteindre en 3G une couverture analogue à la 2G » en mettant à niveau les sites déjà déployés en 2G. Elle suggère un « partage avancé » des installations réseau 3G pour accélérer les opérations.
98% de couverture 3G avant fin 2011 pour Orange France et SFR
Pour respecter ses engagements, Orange France doit assurer une couverture de la population en 3G de 91% avant la fin de l'année prochaine, et atteindre un taux de 98% avant fin 2011. SFR, de son côté, doit parvenir à couvrir 84% de la population en 3G d'ici le 30 juin 2010, 88% avant fin 2010, 98% avant fin 2011 et 99,3% fin 2013.
L'autorité de régulation précise par ailleurs que Bouygues Telecom a prévu de poursuivre le déploiement de son réseau pour atteindre, d'ici 2015, une couverture en 3G statistiquement équivalente à celle de la 2G, soit environ 99% de la population. (...)
Twitter acquiert Mixer Labs et ses outils de géolocalisation
Afin d'améliorer les capacités de géolocalisation de son site de micro-blogging, Twitter vient d'annoncer l'acquisition de la société Mixer Labs et de son service GeoAPI. Cette interface de programmation va permettre aux développeurs de bâtir pour Twitter des applications qui préciseront le lieu où les messages ont été écrits. Ce type de service pourra être utilisé, notamment, pour recevoir les messages en fonction de leur provenance, pour rechercher des amis ou des entreprises, ou encore pour retrouver l'endroit où se déroule un événement. En août déjà, Twitter avait montré en avant-première des fonctions supplémentaires de localisation. Et le mois dernier, il a livré une API de 'geotagging' reprenant les indications fournies par les expéditeurs de tweets (désactivée par défaut, la fonction doit être mise en route par l'utilisateur). (...)
(24/12/2009 11:26:31)Pour permettre l'innovation, il faut que les DSI acceptent de l'acheter
Jacques Attali et Laure de la Raudière, députée d'Eure-et-Loir, et vice-Présidente de la commission des affaires économiques à l'Assemblée Nationale, ont débattu du financement des entreprises innovantes en général et des éditeurs de logiciels en particulier, avec une quinzaine de DSI et de dirigeants d'entreprises. Une rencontre organisée le 16 décembre dernier, à l'initiative de l'éditeur français Netfective (Blu Age), spécialisé dans l'architecture et le développement guidés par les modèles. Si l'innovation devrait surtout être financée par ceux qui l'achètent, il apparaît aussi qu'acheter une solution innovante est loin d'être naturel. Laure de la Raudière, ingénieur télécom et ancienne chef d'entreprise, a récemment accordé une interview vidéo sur ce sujet. La députée regrette que certaines étapes aient été manquées dans le passé (Alcatel et le virage IP, des positions perdues dans les bases de données...). Il faut investir dans le numérique car c'est dans ce secteur que réside principalement l'innovation aujourd'hui. Ce sera fait avec le grand emprunt qui réserve 4,5 milliards d'euros à ce domaine (2 Mds d'euros pour les infrastructures très haut débit et 2,5 Mds pour développer les contenus et les usages du numérique). Par ailleurs, 2,5 Mds d'euros viendront soutenir la croissance des PME. La députée a cependant insisté sur la nécessité pour le Parlement de contrôler le dispositif d'affectation, qui n'est pas encore très clair. Pas d'industrie verte ou de neurosciences sans logiciel Jacques Attali a appuyé cette démarche car, pour lui, « rien ne serait pire que d'utiliser les 35 milliards du Grand Emprunt à des dépenses que l'on aurait faites de toutes façons et d'en profiter pour financer mille turpitudes, maquillant ainsi un déficit croissant ». Il a regretté que, dans son rapport sur les 300 décisions pour changer la France, dont les grandes lignes ont inspiré le Grand Emprunt, la partie consacrée au logiciel ait été trop légère. Selon Jacques Attali, en effet, il n'y a pas d'industrie verte ou de neurosciences, par exemple, sans logiciel pour concevoir ou gérer les innovations. Le grand problème, qui a fait l'unanimité des personnes présentes, reste qu'il y a peu succès mondial durable et resté indépendant dans l'industrie du logiciel en France, hormis des exemples notables tels que Dassault Systèmes, et en Europe, de SAP, ou encore Sage. Une représentante d'une grande banque a fustigé la tendance des DSI à défendre les capacités internes face aux éditeurs de progiciels externes, souvent plus innovants. Les DSI refusent ainsi d'être le premier client d'une société innovante et sont presque davantage prêts à faire confiance à une start-up étrangère qu'à des PME françaises ! Développer un grand volant d'achat auprès de PME innovantes suppose donc un acte fort de volonté de la part de la direction générale. Les Français ne savent pas vendre. Vraiment ? [[page]] Les Français ne savent pas vendre. Vraiment ? Autour de la table, une idée reçue classique a ressurgi : les sociétés françaises seraient des « boîtes d'ingénieurs » incapables de vendre en dehors de créneaux super-pointus où les acheteurs jugeront sur la seule technique. Mais un représentant d'une grande administration a contesté cette vision qui est, selon lui, dépassée. Le véritable problème est plutôt d'obtenir des premières références, plutôt sur des petits clients, avant de monter vers des clients de plus en plus gros. Une des solutions -actuellement étudiée- serait donc de proposer aux PME innovantes de monter des démonstrateurs technologiques au sein de « labs » tenus par les administrations. Pour les dirigeants de Netfective, cette approche a cependant des limites dans l'informatique car il y a une révolution technique tous les 18 mois et les « petits pas » sont trop lents. L'innovation, pour séduire un décideur, doit être « exotique » : les PME françaises ont donc plus de chances aux Etats-Unis où, par la taille du marché intérieur, la rentabilité de l'investissement commercial est dix fois supérieure à ce qu'elle est en France. L'une des aides possibles de l'Etat est simplement la commande publique. S'il n'est pas question de revenir aux plans quinquennaux, des mauvaises pratiques dans les appels d'offres de marchés publics pourraient être supprimées comme l'exigence d'une certaine ancienneté de l'entreprise, qui compte davantage que l'innovation. Pour une commande publique favorable à l'innovation Un représentant d'un distributeur a contesté l'aversion au risque des DSI. Les vraies demandes des DSI sont sur le bon fonctionnement, la pérennité, l'adéquation aux besoins, le coût, et la facilité d'installation d'une solution globale. Pour les dirigeants de Netfective, la solution pour répondre à ces attentes tout en innovant est de produire des éléments standardisés. Ainsi, si l'atelier Blu-Age disparaît ou n'est plus maintenu, le code produit reste dans un langage standardisé (PHP ou autre) et peut donc être repris dans un produit concurrent. Mais l'innovation demeure aussi en elle-même un repoussoir : trop de décideurs se refusent à « faire autrement » puisqu'ils « ont toujours fait comme ça ». Une innovation à iso-processus et iso-fonctionnalité n'a aucun intérêt mais emporte beaucoup de risque. Jacques Attali souhaiterait qu'il y ait une véritable gouvernance globale des SI d'Etat, un « tsar de la commande publique » pour justement imposer des voies claires d'innovations au lieu que les rencontres de DSI de l'Etat n'aboutissent qu'à des échanges polis et des constats de différences. (...)
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