Flux RSS
Progiciels
2426 documents trouvés, affichage des résultats 361 à 370.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(12/04/2011 16:24:23)
Convergence 2011 : Microsoft projette ses ERP Dynamics dans Azure
Microsoft vient d'annoncer, à l'occasion de Convergence, où se rassemblent les utilisateurs de ses applications de gestion (Atlanta, 10-13 avril), qu'il proposerait l'ensemble de ses ERP sur sa plateforme cloud Azure. « Cela commencera avec Dynamics NAV 7 dans un an », précise Virginie Garlasain, chef de produit Dynamics ERP chez Microsoft France. C'est une évolution majeure pour ces gammes qui sont distribuées en mode indirect depuis leur origine et dont la mise en oeuvre repose sur un important réseau de distributeurs bien implantés. L'éditeur adopte pour ces offres une démarche similaire à celle déjà choisie pour son application de CRM (gestion de la relation client). Celle-ci a été redéveloppée il y a plusieurs années pour pouvoir être exploitée « as a service » dans une architecture partagée dite « multitenant ». Désormais, Microsoft la propose mondialement en mode SaaS (Dynamics CRM Online), hébergée sur ses propres datacenters, et en version classique (dite « on premise ») que les entreprises installent chez elles. En complément, les clients peuvent aussi choisir un mode infogéré dans lequel l'application de CRM est hébergée chez des prestataires, HP par exemple.
C'est un modèle équivalent qui devrait être mis en place à l'avenir avec les ERP de la gamme Dynamics (il y a quatre produits, mais seuls deux d'entre eux, NAV et AX, disposent d'une base significative en Europe). « Cette évolution technologique des ERP vers le cloud a été entamée depuis longtemps », explique Virginie Garlasain, « avec l'idée d'avoir une solution utilisant le même code pour la solution traditionnelle et pour l'offre en ligne, en permettant le passage de l'une à l'autre ».
Un guide d'accompagnement pour les partenaires
A Atlanta, conscient de l'inquiétude que cette annonce pourrait susciter parmi les partenaires, Kirill Tatarinov (en photo), responsable de la division Microsoft Business Solutions, s'est voulu rassurant. « Quoique nous fassions, nous emmènerons l'écosystème ERP avec nous dans le cloud. Il est extrêmement important pour nous de le faire. Tous ceux qui ont amené Dynamics jusqu'à vous seront là dans le cloud », a-t-il promis aux quelques milliers d'utilisateurs réunis devant lui (9 300 personnes attendues en quatre jours).
L'éditeur de Redmond a prévu d'aborder cette semaine la façon dont ses partenaires pourront profiter de ce modèle de déploiement des ERP dans le cloud. D'abord, les partenaires vont pouvoir vendre des applications verticales adaptées au cloud, des services et des add-on à travers la place de marché Dynamics. « Microsoft a par ailleurs sorti un guide d'accompagnement des partenaires vers le modèle cloud », indique Virginie Garlasain.
Cela dit, on ne voit pas comment Microsoft pourrait se passer de partenaires pour accompagner les clients de ses ERP dans l'environnement cloud, compte-tenu de la nécessité d'adapter la solution en fonction des besoins de chaque entreprise. Il serait de toutes façons très imprudent de la part de l'éditeur de mettre de côté son vaste réseau de distributeurs.
Parmi les concurrents de Microsoft sur le terrain des PME, SAP propose trois offres dont deux à installer classiquement (Business One et All-in-One) et la troisième uniquement accessible dans le cloud, Business ByDesign.
Le concept du multitenant pourrait évoluer
Le déploiement des ERP Dynamics sur Azure se fera donc en mode multitenant, architecture qui permet à de nombreux clients de partager la même instance applicative, tout en conservant un mode privé pour leurs données. Il se différencie du modèle hébergé infogéré dans lequel chaque client dispose de sa propre instance d'application. En dehors des économies d'échelle qui réduisent les coûts, le mode multitenant permet à l'éditeur de mettre son application à jour régulièrement et facilement. Marc Benioff, PDG de Salesforce.com, est l'un des défenseurs les plus vibrants du multitenant. Il compare cette architecture à un immeuble de bureaux où de nombreuses entreprises ont des locaux fermés et privés, mais partagent les lignes électriques, les canalisations et les autres éléments de l'infrastructure. Cela constitue toujours une technologie importante pour le cloud, mais sa pertinence décline à mesure que l'industrie IT réalise des avancées dans la gestion des machines virtuelles, estime pour sa part Kirill Tatarinov, de Microsoft. Il considère aussi que l'expérience acquise par l'éditeur avec la mise à disposition mondiale de CRM Online(*) conjuguée aux progrès techniques, aideront à baisser le coût de l'ERP dans le cloud.
(*) uniquement disponible aux Etats-Unis pendant deux ans, l'application est maintenant proposée sur quarante marchés.
Illustration : Sur Convergence 2011, Kirill Tatarinov, responsable de la division Microsoft Business Solutions
[[page]]Cela dit, le vice-président ne donne encore que peu de détails sur la tarification des gammes dans le cloud. « Nous pourrions faire des choses différentes suivant les produits », a-t-il indiqué. De nombreux clients paient déjà le logiciel sur un modèle de souscription qui sera aussi proposé pour les produits Azure Dynamics.
Microsoft ne s'attend pas à une forte migration des clients Dynamics dans le cloud, a reconnu Kirill Tatarinov. « Dans le monde des ERP, vous voyez principalement des déploiements mixtes ». Par exemple, une entreprise pourrait décider d'utiliser Azure pour donner accès à l'ERP à ses équipes de ventes ou de techniciens itinérants, tandis que ses équipes administratives utiliseraient un ERP installé en interne.
Ecrire du code à exploiter sur site et dans le cloud
Les processus de personnalisation des ERP Dynamics pour Azure devraient se mettre en place en douceur pour les partenaires qui conçoivent actuellement des extensions et des applications verticales pour les actuels modèles de déploiements, a annoncé Kirill Tatarinov. Un nouvel outil de configuration arrivera avec la version 2012 de Dynamics AX (prévue pour août de cette année), ERP qui sera lui aussi disponible sur Azure à terme. Selon le vice-président, cet outil devrait permettre d'améliorer sensiblement le logiciel sans écrire de code. Les développeurs pourront aussi continuer à utiliser C# ou d'autres langages de l'environnement .Net.
Microsoft prévoit de fournir aux partenaires et clients des guides et méthodologies pour écrire du code qui s'exploitera indifféremment sur site ou dans le cloud, a assuré Kirill Tatarinov. Mais il est toujours possible qu'une personnalisation donnée ne soit pas entièrement compatible avec un déploiement dans le cloud, suivant la façon dont elle a été écrite.
Pour Frank Scavo, associé de la société de conseil IT Strativa, l'option cloud peut faire la différence sur les nouvelles ventes d'ERP ou dans le cas de clients qui cherchent quelque chose de nouveau. En revanche, il pense que les actuels utilisateurs de Dynamics pourraient trouver plus confortable de conserver leurs installations telles quelles. Surtout s'ils n'ont rien qui les presse de passer au cloud. Mais il faut bien que Microsoft apporte une réponse face à la pression concurrentielle qu'exercent sur lui les éditeurs d'ERP qui opèrent déjà en mode cloud (outre SAP, on trouve aussi NetSuite aux Etats-Unis et bientôt Oracle avec Fusion Apps).
Dynamics AX 2012 pour le secteur public[[page]]
Dynamics AX 2012 pour le secteur public
Sur Convergence, Microsoft a également parlé de Dynamics AX 2012, dont la bêta sera livrée ce mois-ci. « Cette prochaine version a déjà suscité un certain enthousiasme lorsqu'elle a été présentée en février à Seattle, à l'occasion de la conférence Technical Summit », assure Virgine Garsalain, responsable de produits Dynamics au sein de la filiale française. « Elle sera intégrée avec les toutes dernières versions des produits collaboratifs et son interface inspirée d'Office sera améliorée [à la façon de ce que NAV propose dans ce domaine]. L'intégration Excel, par exemple, est bidirectionnelle sur les aspects de budgétisation », explique-t-elle. Il est possible d'une part d'envoyer un budget sous Excel puis de réintégrer les informations budgétaires dans la base de données AX ».
Par ailleurs, aux quatre fondations métiers que Dynamics AX propose déjà sur quatre secteurs d'activités (distribution, retail, services, industrie) s'en ajoute maintenant une cinquième : le secteur public. « Toutes ces macro-verticalisations, développées par la R&D de Microsoft en s'inspirant de ce qu'ont fait nos partenaires -GFI, par exemple, en France- coexistent dans une seule solution », rappelle Virginie Garlasain en ajoutant que ces améliorations se font sans « sacrifier à l'agilité puisque l'on peut faire cohabiter des processus métiers gérés de façon séparés. Au niveau du développement, pour permettre cette agilité, on réduit la logique applicative codée en dur dans la solution pour travailler sur des modèles naturels et unifiés avec des workflows graphiques et disposer d'une couche de développement faisant appel à des composants modélisés ».
Nouveau également sur Dynamics AX 2012 : les développements pourront se faire à partir de Visual Studio. « Jusqu'à présent, on utilisait plutôt l'IDE MorphX ». Enfin, comme avec Dynamics NAV, la nouvelle interface combine une navigation en mode web et Office. S'y ajoute la possibilité de disposer pour les utilisateurs en atelier d'interfaces qui s'utiliseront à partir d'écrans tactiles.
Tableau de gestion de production Kanban (cliquer ici pour agrandir l'image)
(...)
SAP s'invite dans le cloud d'IBM
A l'occasion de ses annonces Smart Business pour faciliter le passage des entreprises aux clouds, IBM a dévoilé la certification des solutions SAP sur ses services cloud computing. Cela signifie que les utilisateurs SAP pourront disposer de la souplesse des ressources proposées par Big Blue. « Si une base de données SAP a besoin de plus de stockage, nous pouvons en ajouter dynamiquement - c'est l'avantage du cloud » a ainsi expliqué Ric Telford, vice-président en charge des services cloud chez IBM, lors d'une conférence de presse à New York.
SAP est le premier système ERP qu'IBM supportera dans un environnement de cloud computing, mais d'autres sont prévus, a poursuivi Ric Telford. Si les utilisateurs ont bien la possibilité de basculer toutes leurs applications dans le cloud, il ne les voit pas encore ces derniers complètement abandonner leurs infrastructures. « La plupart des clients continueront à garder un certain nombre de leurs charges de travail dans leurs propres centres de calcul » dit-il. « C'est aussi pourquoi IBM propose des solutions clouds hybrides qui mélent des services en ligne et dans le datacenter du client. Le cloud leur donne maintenant des options qu'ils n'avaient pas auparavant ».
L'offre SAP, qui sera proposée dans le cadre de la plate-forme Smart Cloud d'IBM, est attendue un peu plus tard dans l'année.
(...)(11/04/2011 15:04:45)BMC tire parti des performances de DB2v10 sur System z
« Les clients veulent migrer vers la version 10 de DB2 plus rapidement qu'ils ne l'avaient souhaité lors des précédentes évolutions de la base de données, en raison des promesses de réduction de coût faites par IBM », constate Robin Reddick, directeur marketing de BMC pour la gestion de service mainframe en ajoutant que BMC avait fait évoluer 23 de ses applications de gestion de service mainframe pour qu'elles supportent la version 10 de DB2 sur System z9 et z10 (en photo).
Les derniers modèles System z exploitent des co-processeurs zIIPs (Integrated information processor) qui viennent décharger le processeur principal de certains traitements, ce qui permet aux clients de réduire le coût au Mips (million instructions par seconde) des systèmes. Lorsqu'IBM a lancé DB2 10 pour z/OS l'an dernier, il a annoncé qu'en migrant vers cette version, les clients verraient une amélioration automatique des performances, de l'ordre de 10%, grâce à l'utilisation de ces co-processeurs. Selon lui, il était même possible d'obtenir des gains supérieurs si le client procédait à des réglages fins du système. Dans ce domaine, Robin Reddick, indique que les solutions BMC qui tirent parti des co-processeurs zIIP aideront à réaliser ces ajustements.
Parmi les produits pour DB2 que l'éditeur a mis à jour figurent System Performance, Database Administration, Database Performance, Recovery Management et SQL Performance. Ce dernier identifie les requêtes SQL qui surconsomment les ressources et il a justement été réécrit pour fonctionner avec les zIIP. « Parmi les outils qu'un client peut avoir, les produits d'optimisation sont typiquement ceux qui font le plus appel au CPU », souligne Robin Reddick. En déplaçant le logiciel vers le processeur zIIP, les clients peuvent l'exploiter sans monopoliser les ressources du processeur principal.
Un datawarehouse sur DB2 10 au Florida Hospital
Le groupe hospitalier Florida Hospital est au nombre des clients susceptibles de tirer profit de ce nouveau jeu d'outils. Son système d'information rassemble 42 applications médicales et de back-office prenant appui sur une instance de DB2 exploitée sur un mainframe IBM. La base de données reçoit près de 400 millions d'accès chaque jour. L'établissement va passer à DB2 version 10 et l'utilisera en premier lieu pour une application de datawarehouse. DB2 supporte le mode « time-based data » (enregistrement périodique des données), ce qui permettra à l'hôpital d'interroger le datawarehouse à tout moment. « Nous pourrons obtenir des réponses [sur les données enregistrées] au jour le jour], ce qui nous ne pouvions pas faire auparavant », explique Bob Goodman, administrateur senior de la base de données de l'hôpital.
L'établissement va également déployer différentes mises à jour de produits BMC, parmi lesquelles le logiciel de monitoring MainView pour DB2 qui facilitera la résolution des problèmes sur le datawarehouse. Ce dernier va répondre à de nombreuses requêtes dynamiques, ou bien à des requêtes uniques qui n'ont pas encore été optimisées pour un usage répété. « MainView donne la possibilité de se tourner vers Dynamic SQL », ajoute Bob Goodman. Il explique que contrairement à d'autres outils de monitoring qu'il a utilisés par le passé, MainView propose de conserver un historique des appels SQL et des chemins qu'ils ont empruntés dans le système. « Avec MainView, nous pouvons revenir à une connexion pour l'examiner. Cela constitue pour nous une aide à la productivité. Nous avions l'habitude de faire la chasse aux dysfonctionnements. Maintenant, nous pouvons voir où se situe le problème. »
Illustration : le mainframe z10 (crédit photo : IBM) (...)(11/04/2011 11:46:16)AXC et Yellowstone Software viennent renforcer les actifs de Dimo Gestion
Créée en 1995, par six associés, la société Dimo Gestion est issue de l'agence Rhône-Alpes de Cerg Finance(*), éditeur en gestion de trésorerie. Quinze ans plus tard, l'entreprise réalise 20 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) et compte deux activités, l'édition et l'intégration, dans le secteur de la gestion financière d'entreprise. Avec les rachats d' AXC et de Yellowstone Software, Dimo Gestion affiche ses ambitions à l'international.
AXC est un éditeur réalisant 1 ME de CA, avec une spécialité : la gestion des notes de frais, mais dans le secteur public. De taille trop petite pour se développer la société s'est vendue à Dimo Gestion qui complète ainsi son activité de gestion des notes de frais, où il édite le logiciel Notilus. Les équipes d'AXC rejoignent celles de Dimo Gestion à Courbevoie en région parisienne, dans le pôle CRM.
Création d'une filiale spécialisée en SaaS
Yellowstone présente un autre profil, la société est dans le CRM et le Saas. Dimo Gestion, qui a repris ce fonds de commerce, en profite pour créer une filiale, spécialisée en Saas : Dimo Apps, avec l'activité CRM de l'ex Yellowstone et celle développée par Dimo Gestion depuis 2003. D'autres développements sont en cours. Dimo Apps ce sera du Saas vertical, dans trois secteurs : le SRM, Supply relationship management, l'hôtellerie, les organismes collecteurs de la taxe d'apprentissage. L'activité Saas devant représenter 20 % de celle de Dimo Gestion en 2015.
Ces rachats et cette création de filiale marquent une étape dans le développement de Dimo Gestion. La société veut se développer davantage à l'International. Elle y accompagne ses clients en gestion de notes de frais en adaptant ses produits dans la langue et la législation locale. Parfois, Dimo Gestion crée une implantation, comme en Tunisie ou à Madrid. Elle recherche également des distributeurs à l'international.
[[page]]
En France, Dimo Gestion a adopté un modèle mixte de distribution en direct et en indirect. L'éditeur raisonne suivant chaque affaire. Une quinzaine de partenaires l'accompagnent. Le 21 mars dernier, était organisé le 1er Dimo partner meeting, destiné aux partenaires français et internationaux en indirect. Se tenait également, le lendemain, le 10 ème Dimo Forum, ouvert aux clients et partenaires, avec plus de 950 participants.
La société est organisée en b.u : BI, CRM, Finance, GMAO (Gestion de la maintenance assisté par ordinateur), Dématérialisation et processus, Gestion, voyages et notes de frais. Chacune d'elles travaille sur les produits édités en propre ou ceux distribués. L'édition c'est d'abord une niche de marché, les notes de frais d'entreprise, où Dimo Gestion détient une place prépondérante en France et en Europe, avec son logiciel Notilus. Dimo Gestion a lancé un outil de GMAO avec les rachats de CIRIS et d'Ithec. Troisième produit en édition, Geck destiné aux interfaces ERP. La distribution c'est plusieurs partenariats, comme ceux noués avec Sage et Cognos.
La société s'est dotée d'un plan de développement pour l'horizon 2015. « L'objectif est d'atteindre les 40 ME de CA, souligne Guillaume Mulliez, P-dg de l'entreprise, tout en restant indépendant, ce qui est notre marque de fabrique ». Les 6 associés de départ ont aujourd'hui 9, rejoints par 15 managers. Un fonds interne, alimenté par 130 salariés est également actionnaire. On retrouve l'ADN des Mulliez : esprit d'entreprise et association des salariés au capital.
(*) Créée en 1983, la société Cerg Finance fut pionnière dans la gestion de trésorerie (cash management) en France, en 1998 elle rejoint XRT, le tout est racheté par Sage fin 2007.
Best'ware suit ses clients passant au SaaS
Le grossiste n'en tire aucune marge. Deux sessions inter entreprises réunissant 12 partenaires ont déjà eu lieu ainsi que quatre sessions en version intra entreprise. « A l'issue de ces formations, les gens vont choisir leur modèle. Une petite partie d'entre eux bâtira son datacenter en puisant dans notre catalogue. D'autres ne voudront pas acquérir de savoir-faire spécifique et nous les mettrons alors en relation avec un hébergeur local qui achètera pour leur compte le matériel qu'il va accueillir. D'autres, enfin, choisiront un modèle mixte en constituant eux-mêmes leur infrastructure cloud qu'il vont confier à un hébergeur avec qui nous pouvons, encore une fois, les mettre en relation », explique Joël Pera.
Une aide juridique pour boucler les contrats SaaS
Best'Ware positionne également l'aide à apporter aux VARS et SSII sur le plan juridique. Il a ainsi négocié des tarifs avec un cabinet d'avocats pour aider ces clients à formaliser les contrats qu'ils proposeront aux entreprise pour la fourniture de services dans le nuage. « Quand un prestataire est le seul à fournir un service à une entreprise, la recherche de responsabilités est simple. Dans le domaine du cloud computing, l'hébergeur devient également un intervenant. D'où l'importance d'un contrat qui définisse les relations entre les différentes parties en prenant en compte le cadre général de la législation et la spécificité de l'offre portée par un VAR ou une SSII», justifie Joël Pera.
Depuis un an, outre sa clientèle traditionnelle, Best'Ware cible également les éditeurs de logiciels indépendants (ISV) grâce aux offres en OEM d'IBM Software qui leur permet d'intégrer ses technologies dans leurs propres offres applicatives. Depuis peu, il commence également à adresser les hébergeurs qui s'approvisionnent traditionnellement en direct auprès des fournisseurs. Comme l'explique Joel Pera, « l'arrivée du cloud crée des besoins chez les ISV qui cherchent à faire passer leurs applications en mode SaaS. Les hébergeurs, eux, se mettent en quête de solutions d'infogérance pour le cloud.»
Une équipe renforcée
Pour Best'Ware, si les VARS, les SSII, les éditeurs et les hébergeurs ont des besoins différents ils ont également besoin les uns des autres pour évoluer vers le cloud. D'où l'idée du grossiste de se positionner comme un intermédiaire entre ces différentes populations et de créer un cercle vertueux qui lui permettrait à la fois de maintenir ses positions sur le marché des VARS et des SSII tout en renforçant sa présence auprès des « 2500 » ISV français et « 600 à 700 » hébergeurs locaux.
Pour joindre le geste à la parole, Best'Ware s'est constitué une équipe dédiée au cloud computing en embauchant notamment cinq collaborateurs. On trouve parmi ces recrues des spécialistes de l'applicatif, des datacenter et des logiciels d'administration.
Pour uniformiser sa gestion d'ateliers, Faurecia choisit SAP
Faurecia est aujourd'hui implanté mondialement et ne réalise plus que 16% de son chiffre d'affaires, en forte croissance, en France. Il revendique également la deuxième place des déposants de brevets en France.
Aucun retard possible
Il fournit les constructeurs automobiles en juste à temps et juste en séquence en sièges, pièces de carrosserie, tableaux de bords, etc. . Une usine à proximité de celle d'un constructeur peut ainsi être amenée à produire et livrer un siège automobile en deux heures à partir de la commande ferme. « Il existe plus de 10 000 combinaisons possibles pour fabriquer certains sièges et détenir un stock dans ces conditions est évidemment impossible » mentionne Bertrand Eteneau, DSI de Faurecia (en illustration principale). Une erreur sur l'ordre de délivrance des modèles ou un retard de livraison sont sévèrement sanctionnés par de lourdes pénalités pouvant se chiffrer en dizaines de milliers d'euros.
La rigueur de la gestion des ateliers est, de ce fait, absolument vitale. La transformation et l'uniformisation des procédures en la matière s'est appuyée sur le déploiement de SAP MII. Cet outil s'interface d'un côté avec le PGI SAP ECC (pour la gestion administrative, financière et de production), de l'autre avec toutes les machines-outils et équipements des ateliers tant pour les piloter que pour remonter la réalité des événements (fabrications, livraisons...) et des indicateurs tels que les indicateurs de qualité. De plus, il permet de se connecter à une communauté en ligne pour se benchmarker.
Une instance mondiale, une exécution locale
Or Faurecia possède une seule instance mondiale du PGI SAP dans le cadre de son uniformisation des procédures administratives et financières tandis que les usines ne peuvent pas se permettre un arrêt même temporaire. A cela s'ajoute l'obligation d'effectuer des arrêts de maintenance sur l'instance mondiale de SAP. « Le seul jour où le SI central pourrait effectivement s'arrêter si tout reposait sur lui, c'est, chaque année, le dimanche de la semaine du nouvel an chinois » soupire Bertrand Eteneau. En effet, il existe des usines dans le monde entier, avec des horaires et des jours fériés partout différents, sans oublier les décalages horaires.
A cela s'ajoute la difficulté de disposer de connexions réseaux convenables et toujours opérationnelles entre chaque usine et les serveurs du siège alors même que les usines sont parfois implantés dans des emplacements très isolés dans des pays en voie de développement.
[[page]]
La seule solution était donc d'instancier SAP MII localement, sur des serveurs et dans des bases de données propres à chaque usine, et de le connecter au PGI SAP. Bertrand Eteneau se réjouit : « nous avons prouvé qu'on pouvait arrêter plusieurs heures le SI central sans arrêter la production, SAP MII se resynchronisant lorsque la connexion est rétablie. »
De plus, SAP MII a été paramétré pour qu'une erreur administrative ne bloque pas la production. Par exemple, une absence de coût standard d'un produit ne doit pas empêcher le chargement d'un camion avec les produits à livrer d'urgence. Il peut y avoir également des flux physiques différents des flux prévus. Toutes les erreurs de ce type sont stockées et traitées dans un deuxième temps sans jamais impacter la production en flux tendu.
Par contre, les processus sont gérés uniquement en central. Il est impossible de créer des éléments ou des procédures au niveau des usines.
Une ergonomie simple
Comme MII gère les ateliers, ses utilisateurs sont eux aussi en atelier. Son ergonomie a donc été adaptée en conséquence. « SAP MII est une boite à outils qu'il convient de paramétrer pour couvrir les besoins exacts de l'entreprise » mentionne Aymeric de l'Hermuzière, directeur de projet chez SAP Consulting.
SAP MII est en cours d'implémentation depuis 2009. Il a fallu trois mois pour passer du concept au prototype sur une usine en Tchéquie et huit mois pour arriver à la pré-série. Les métiers ont bien sûr contribué à la définition de l'outil au travers de key-users mais, une fois l'outil défini, l'implémentation se fait sans latitude par chaque usine. Actuellement, le déploiement est industrialisé.
Faurecia a refusé de communiquer le budget du projet.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |