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(24/06/2009 13:15:25)
Incertitudes et désaccords entourent le déploiement du très haut débit dans les zones denses
Si la publication lundi 22 juin par l'Arcep de ses recommandations sur le câblage vertical des immeubles dans les zones denses représente une avancée significative, un certain nombre de points demeurent incertains. Ils concernent à la fois les conditions du déploiement dans les zones denses mais aussi les zones moins denses pour lesquelles l'Arcep n'a pas encore soumis de propositions. Ces points en suspens rendent donc toujours incertain un déploiement rapide du très haut débit, malgré les souhaits du régulateur. Si Iliad et SFR se sont félicités, lundi, des propositions de l'Autorité de régulation, France Télécom laisse toujours planer le doute sur ses intentions. L'opérateur historique s'est toujours dit opposé à la solution du multi fibrage dans les immeubles, estimant que la solution de la mono fibre était la meilleure. France Télécom évoque le surcoût de plusieurs réseaux montants Réagissant à l'annonce de l'Arcep, France Télécom indiquait ainsi qu'il allait étudier l'impact de cette décision sur ses plans d'investissement dans la fibre. Pour les opérateurs alternatifs, le choix de poser plusieurs réseaux montants ne change en réalité aucun élément de l'équation économique pour l'opérateur historique. A condition toutefois que ceux qui demandent la fibre surnuméraire (sous-entendu Iliad) déploient effectivement leurs réseaux. Ce point constitue le coeur de la discussion entre Iliad et France Télécom. Pour l'opérateur historique, équiper les immeubles de plusieurs réseaux montants (quatre selon les recommandations de l'Arcep) induirait un surcoût d'environ 40 %. Iliad calcule, lui, un surcoût inférieur à 10 %. L'Arcep semble avoir tranché en indiquant un surcoût de 5 %. En fait, France Télécom et Iliad ne prennent pas en compte les mêmes éléments pour calculer ce surcoût. France Télécom intègre tous les éléments d'installation jusqu'à l'équipement des foyers ; Iliad ne prend en compte que la pose des réseaux dans les cages d'escalier. Selon Jérémie Manigne, directeur de la division très haut débit de SFR, les opérateurs auraient en fait convenu de s'arrêter sur les paliers, d'où le surcoût de 5 % évoqué par l'Arcep. Le coût d'installation des prises dans les foyers seraient ainsi à la charge de l'opérateur choisi par chaque abonné. Un flou dans la définition des zones denses Pour faciliter le déploiement des réseaux en fibre optique, l'Arcep a défini trois zones, en fonction de la répartition de la population. Les zones très denses (celles concernées par les annonces faites lundi) concernent les très grandes agglomérations. Mais parmi ces dernières, les villes retenues sont celles où les immeubles de plus de 12 foyers représentent plus de 50 % du parc. Cette définition a abouti à retenir 20 agglomérations (de plus de 250 000 habitants), comprenant 148 communes et abritant 5,16 millions de foyers. Si l'Arcep s'est montré plus restrictif dans la définition qu'Iliad ou France Télécom (ces deux opérateurs proposaient une taille respective de 7 et 15 millions de foyers), SFR estime que la taille retenue pose problème. « Dans la liste, figurent des villes, comme Orléans, où il n'est pas possible de déployer des réseaux à des conditions économiques viables » explique Jérémie Manigne. L'Arcep a ainsi indiqué que sur les 5,16 millions de foyers compris dans cette zone, 3 millions étaient immédiatement concernés : sur ces 3 millions, 1,4 millions sont situés à Paris et le solde se répartit entre les plus grandes villes (essentiellement Lyon et Marseille). La crainte est donc de voir les opérateurs alternatifs couvrir rapidement ces trois villes, délaissant les autres communes. Si le déploiement des réseaux à très haut débit dans les zones très denses voit ses conditions s'éclaircir, SFR estime que la situation dans les zones moins denses pourrait s'améliorer très rapidement, si les pouvoirs publics acceptaient le plan mis au point avec Iliad. Les deux opérateurs ont envoyé une lettre en fin de semaine dernière à la secrétaire d'Etat à l'économie numérique et au président de l'Arcep, proposant la constitution d'un réseau unique partagé et financé par tous les opérateurs. Dans les zones moins denses, la réalisation de plusieurs réseaux « horizontaux » paraît en effet économiquement moins viable. D'où la proposition des deux opérateurs alternatifs pour éviter la constitution d'un monopole. Ce qui signifie aussi qu'un tel réseau soit construit sur une architecture point à point pour permettre son « dégroupage », ce qui pourrait poser des problèmes de génie civile. (...)
(22/06/2009 16:49:43)Un jury de Parisiens plaide pour abaisser le seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques
Un panel de Parisiens mandaté par la municipalité pour apporter un point de vue indépendant sur les questions relatives aux ondes électromagnétiques plaide pour une application large du principe de précaution. Imaginée en mars, cette conférence participative a réuni treize habitants de la capitale qui, après avoir été formés, ont remis leurs conclusions dans un rapport « ondes, santé, société ». Outre des remarques de bon sens sur une utilisation citoyenne des téléphones portables (limiter l'usage dans les transports en commun pour développer le « savoir-vivre ensemble », par exemple), c'est sur le terrain de l'émission des ondes que les réflexions des membres du « jury citoyen » sont les plus intéressantes. Ils préconisent ainsi, comme plusieurs associations l'avaient fait à l'occasion du Grenelle des antennes, « d'optimiser le réseau (technologie et implantation) pour atteindre un seuil de 0,6 volt/mètre », contre 2 V/m comme l'autorise la charte « antennes-relais » signée en 2005 par la Ville de Paris et les opérateurs. Soulignons que l'abaissement de ce seuil est d'ores et déjà expérimenté par plusieurs villes de l'Hexagone (dont Courbevoie et Pau), comme les conclusions du Grenelle des antennes les y ont autorisées. Les treize Parisiens consultés reconnaissent, certes, qu'il « n'y a pas de certitude au niveau de la santé » et que « le risque zéro n'existe pas ». Mais leur recommandation, qui se calque sur le seuil adopté par d'autres villes, « permettrait de réconcilier opérateurs, citoyens et associations ». Interrogée sur cette proposition par nos confrères du Parisien, Anne Hidalgo, première adjointe de Bertrand Delanoë, indique que des tests seront mis en place prochainement pour juger de la pertinence de ce niveau d'exposition. Le WiFi dans les bibliothèques à nouveau montré du doigt Dans un souci de faire de Paris « une ville numérique responsable », les Parisiens suggèrent, plus généralement, de modérer l'émission d'ondes, qu'elles émanent des équipements de téléphonie mobile ou de ceux liés à l'Internet sans fil. Ainsi, ils recommandent de substituer au WiFi une liaison filaire dans tous les bâtiments publics (administrations, bibliothèques, écoles, hôpitaux) ou, lorsque cela est impossible (par exemple dans les jardins publics), d'éloigner les sources des espaces destinés à accueillir les enfants. L'idée de remiser le WiFi au placard séduira à n'en pas douter certains employés municipaux, qui s'étaient battus pendant plusieurs mois pour que soient débranchés les points d'accès dans les bibliothèques. En arguant de troubles sanitaires, ils avaient obtenu le débranchement des installations en 2007 avant que la Ville ne décide, en octobre 2008, de les remettre en service. Sur ce sujet, Anne Hidalgo fait montre de moins d'enthousiasme qu'en ce qui concerne l'abaissement du seuil d'exposition à 0,6 V/m. « C'est une recommandation de bon sens. Nous examinerons les situations au cas par cas. Les discussions avec les opérateurs reprendront à la rentrée pour mettre au point une nouvelle charte d'ici à la fin de l'année », élude-t-elle. Enfin, le jury citoyen plaide pour une non implantation d'antennes relais près des établissements scolaires et la proscription de l'utilisation de téléphones mobiles dans ces mêmes établissements par les enfants (jusqu'au collège). Des mesures proches de celles avancées par la ministre de la Santé lors de l'ouverture du Grenelle des antennes, au mois d'avril. (...)
(05/06/2009 16:57:30)La crise détourne les grands comptes du Fibre channel au profit de l'iSCSI
Sur le premier trimestre, malgré une hausse de 14,8 % des capacités de stockage livrées (2146 Péta octets*), IDC constate une baisse de 18,2% du chiffre d'affaires du secteur, à 5,6 Md$, dont 75% proviennent de la vente de systèmes de stockage externes (soit 4,2 Md$). Sur le marché des systèmes de stockage sur disques pour serveur, le cabinet d'études souligne que ce premier trimestre enregistre la plus faible croissance de demande en capacité depuis 2002. Quant à la baisse des revenus, elle est surtout due à un effondrement des ventes de configuration haut de gamme. En effet, celles de systèmes commercialisés à moins de 15 000 $ progressent de 9,9%. IDC observe aussi une hausse de 14,5% des ventes des configurations commercialisées entre 300 000 et 500 000 $. Mais le cabinet précise que les vendeurs de ce type de configurations ont appliqué des remises conséquentes, ce qui explique le maintien de ce secteur. A contre-courant du marché, le chiffre d'affaires des systèmes à base d'interface iSCSI a augmenté de 40,5%. IDC laisse entendre que cette forte croissance s'est faite au détriment de l'interface Fibre channel. Les entreprises choisissent des équipements mixtes et privilégient l'iSCSI dans un premier temps. Cette croissance profite à Dell, qui s'octroie 36% du marché, suivit par EMC, avec près de 16%. Sur l'ensemble du marché, EMC reste numéro un avec une part de 20,7% en valeur, suivi par HP (11,5%) et par IBM (11,3%). IDC ne prévoit pas de reprise du marché d'ici à la fin de l'année, voire début 2010. * 1 Péta octet représente 1 million de Go (...)
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