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(17/05/2010 09:54:30)
Bouygues Telecom, une exception à la crise
(Source EuroTMT) Alors que les quatre principaux opérateurs français ont maintenant publié leurs chiffres pour le premier trimestre 2010, un constat s'impose, Bouygues Telecom garde la forme. Depuis un an et le lancement de son offre quadruple-play, l'opérateur a retrouvé une nouvelle jeunesse, se traduisant par un gain constant de parts de marché, tant dans le DSL que dans le mobile.
En revanche, la lecture, un peu trop rapide, du communiqué de Vivendi sur les performances de ses filiales au premier trimestre 2010 a pu faire croire que tout allait bien pour SFR. Mais c'était oublier que le groupe de communications ne communique plus sur les chiffres d'abonnés globaux de sa filiale télécoms, mais seulement sur l'évolution du parc d'abonnés au forfait. Corrigé de l'évolution du parc d'abonnés prépayés, le nombre d'abonnés mobile du principal opérateur alternatif s'est inscrit en baisse au premier trimestre. Revue de détails par marché.
Haut débit : essoufflement de la croissance
L'année 2009 a été marquée par une forte progression du marché du haut débit. Les accès DSL ont augmenté de 1,696 million d'abonnés, dont 505 000 durant le premier trimestre de 2009. Comparativement, le début de l'année 2010 enregistre un essoufflement de la croissance. Compte tenu des annonces faites par les quatre principaux opérateurs, on peut évaluer la croissance nette du marché au premier trimestre de 2010 autour de 320 000 abonnés.
La principale surprise est venue de France Télécom. L'opérateur historique affiche un petit gain de 57 000 nouveaux clients, retombés à 4 000 après le nettoyage de sa base d'abonnés. C'est une très faible performance que l'opérateur a expliquée comme la conséquence de l'arrêt de ses offres promotionnelles. Mais France Télécom promet une amélioration de sa situation dès que ces nouvelles offres, notamment quadruple-play, seront lancées. Autre perdant du trimestre, Iliad. Malgré un niveau de prises d'abonnements correct chez Free, la poursuite de désabonnement chez Alice a réduit la performance globale du FAI à 48 000 nouveaux clients.
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La conséquence directe est que SFR, qui a consolidé sa première place dans la croissance trimestrielle, lui a soufflé la deuxième place des FAI. Enfin, Bouygues Telecom, pas encore touché par le churn (taux de désabonnement), enregistre aussi une très bonne performance avec 117 000 nouveaux clients.
Téléphonie mobile : la purge
La publication par l'Arcep (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) de son observatoire du premier trimestre avait déjà donné le ton. Pour la première fois depuis bien longtemps, le marché avait perdu 5 000 abonnés à fin mars 2010. Un recul qui s'expliquait par la forte contraction du marché des clients prépayés (617 000), malgré la forte progression du parc d'abonnés au forfait (612 000).
Déjà durant toute l'année 2009, les opérateurs mobiles avaient pris l'habitude de purger tous les six mois leur parc d'abonnés prépayés. Un phénomène qui a touché les deux principaux opérateurs mobiles qui voient leur parc global respectif diminuer de 173 000 pour Orange et de 31 000 pour SFR. En revanche, Bouygues Telecom, qui a aussi nettoyé sa base d'abonnés prépayés, affiche un gain net, rendu possible par une forte progression de sa clientèle au forfait. Sa part de marché trimestrielle dans ce segment s'inscrit à 24 %, un niveau supérieur de près de 8 points à sa part de marché globale.
Autre enseignement du trimestre, la confirmation de l'accélération de la croissance des MVNO (Mobile Virtual Network Operator). Globalement, les opérateurs virtuels ont enregistré un gain de 114 700 abonnés, contre 72 100 au premier trimestre 2009, à 3,6 millions de clients et leur part de marché atteint maintenant 6,15 %.
Annuels CA : une croissance retrouvée au dernier trimestre
A quelques jours de son rendez-vous annuel à Las Vegas, CA a publié les résultats de son exercice 2010 qui s'est clôt au 31 mars dernier. L'éditeur de solutions de gestion des systèmes d'information affiche un chiffre d'affaires en hausse de 2% à 4,35 Mds de dollars par rapport à l'exercice 2009. Le dernier trimestre a été particulièrement important dans ces bons résultats, avec une forte croissance des licences (59 millions de dollars contre 38 M$ un an auparavant) et une progression plus légère des souscriptions et de la maintenance (968 millions de dollars contre 913 M$ un an auparavant). Le résultat net s'est aussi sensiblement amélioré en passant sur le plan trimestriel de 65 M$ en 2009 à 101 M$ au dernier trimestre 2010, soit une progression de 14,9%.
Le CEO de CA, Bill McCracken, s'est déclaré très satisfait. « Au cours de cette année fiscale, nous avons augmenté à la fois le chiffre d'affaires et les profits ; et nous avons généré un niveau important de cash. Ceci tout en renforçant notre investissement dans la croissance et le futur de CA, via notre Recherche & Développement en interne, ainsi que des acquisitions. Cela nous positionne dans la course pour le leadership de marchés clés qui sous-tendent notre stratégie de croissance : gestion des identités et des accès, IT Management as a Service, gestion de la virtualisation et du cloud computing. Et nous continuons à maintenir notre activité florissante dans le domaine du mainframe. »
Les prévisions de chiffre d'affaires pour l'exercice en cours (2011) s'établissent entre 4,5 et 4,6 milliards de dollars (soit une hausse attendue de 3 à 5% à taux de change constant). Pour Bill McCracken : « nos prévisions reflètent les investissements effectués pour positionner CA en leader du marché et accélérer notre croissance sur les segments clés. Nous sommes confiants sur notre stratégie et nous nous attendons à construire notre succès au fur et à mesure de l'année fiscale ».
En avril dernier, CA avait indiqué qu'il prévoyait de réduire ses effectifs de 1 000 postes.
Trimestriels SFR : une croissance inattendue
(Source EuroTMT)Alors que France Télécom a connu, en France, un premier trimestre difficile, SFR, son principal concurrent tricolore, a, en revanche, enregistré d'excellentes performances durant les trois premiers mois de l'année. L'opérateur alternatif, dont les comptes ont été publiés, avec ceux de sa maison-mère Vivendi, affiche ainsi une hausse de 1,9 % de son chiffre d'affaires à un peu plus de 3 milliards d'euros, une croissance inattendue pour de nombreux analystes.
Cheuvreux, filiale de courtage du Crédit Agricole, délivre régulièrement des analyses économiques et boursières. Dans ce cadre, la société tablait sur un recul de 3 % ! Le résultat opérationnel ajusté avant amortissement est lui en hausse de 3,9 % à 634 millions d'euros. Une performance à mettre au compte, essentiellement, de l'activité mobile qui renoue avec la croissance, après plusieurs trimestres de baisse. Les revenus du mobile progressent de 0,2 %. Dans le fixe et le haut débit, le chiffre d'affaires progresse de 0,8 % à 834 millions. Les seules activités haut débit sont en hausse de 14,6 %. Les dirigeants de SFR qui expliquent depuis une bonne année que leurs performances commerciales, tant dans le mobile que les accès DSL, vont finir par payer et se traduire en croissance des revenus, semblent donc voir leur stratégie commerciale agressive être validée. Et l'opérateur pourrait encore accélérer sa croissance, hors impact des baisses des tarifs réglementés, compte tenu de son rythme élevé de prises d'abonnés durant le premier trimestre.
Des effets à concrétiser dans la durée
Si France Télécom a connu un trou d'air en début d'année, SFR en a manifestement profité pour accroître ses parts de marchés. Dans la téléphonie mobile, l'opérateur affiche ainsi un gain net de 225 000 abonnés et précise que ses offres iPhone ont engrangé 227 000 nouveaux clients. Ce qui s'est traduit par une augmentation de quatre points, à 26,5 %, de la part des revenus issus de la data mobile. Dans le haut débit, SFR a gagné 148 000 clients et son parc d'abonnés s'élève maintenant à 4,592 millions de clients. Ce qui permet à l'opérateur de rafler la deuxième place sur le marché français, derrière Orange, mais devant Iliad qui s'élève à 4,504 millions. De plus, cette croissance se révèle rentable, l'Ebitda du pôle fixe-haut débit s'inscrivant en hausse de 13,5 % à 151 millions d'euros.
Tout le problème pour SFR est de montrer maintenant, qu'il est capable de maintenir ce rythme de croissance tout au long de l'année. En 2009, après un très bon premier semestre, l'opérateur avait en effet connu une deuxième partie de l'année plus faible.
Trimestriels Osiatis: un retour à une légère croissance
Le premier trimestre de l'année 2010 a mis fin à une période de baisse d'activité qui durait depuis le quatrième trimestre 2008 pour la SSII. Toutefois, il n'y pas matière a susciter un sentiment d'euphorie. En effet, le chiffre d'affaires de 60 M€ enregistré lors des trois premiers mois de l'année ne traduit qu'une hausse de 0,7% des revenus d'Osiatis a période comparée de 2009.
C'est l'activité de la SSII en France qui tire ses résultats vers le bas. Le chiffre d'affaires y a atteint 51,1 M€, soit un retrait de 1,5%. En revanche, ses filiales en Autriche, en Espagne et au Benelux ont toutes enregistré une hausse à deux chiffres de leurs revenus qui, cumulés, représentent un montant de 8,8 M€.
Pris par activité, les revenus d'Osiatis reposent à 87% sur les services aux infrastructures. Dans ce domaine, la SSII a donc réalisé un chiffre d'affaires de 52,2 M€ dont la hausse atteint 2,9% par rapport au premier trimestre 2009. L'activité développement nouvelles technologies se replie en revanche d'1 M€ à 7,8 M€.
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Trimestriels Alcatel-Lucent : des pertes et des doutes
Selon Ben Verwaayen, PDG d'Alcatel-Lucent, « nous assistons à une reprise du marché des équipements de télécommunications et des services associés dans certaines zones géographiques et notamment en Amérique du Nord. Cette reprise est tirée par des technologies clés telles que l'IP, l'optique terrestre et le WCDMA/LTE. Avec une position solide sur l'ensemble de ces domaines, Alcatel-Lucent enregistre une forte augmentation de la demande ».
En regardant les résultats du premier trimestre 2010, on s'interroge sur cette croissance de la demande et surtout sur son impact sur le chiffre d'affaires. En effet, ce dernier chute de près de 10% par rapport à l'année précédente pour atteindre 3,25 milliards d'euros. La perte nette s'élève à 515 millions d'euros. Pour expliquer cette mauvaise performance, le dirigeant de l'équipementier accuse une pénurie de composants, particulièrement dans l'accès mobile et l'optique terrestre. Ericsson avait subi les mêmes difficultés d'approvisionnement et les avait mises en avant lors de la présentation de ces résultats le mois dernier.
Si les résultats étaient inférieurs aux attentes des analystes, la perspective d'une reprise de l'activité sur certains territoires comme l'Amérique du Nord est considérée par les mêmes observateurs comme rassurante. Sur le plan des perspectives, Alcatel-Lucent estime que le marché des équipements de télécommunications et des services associés devrait croître entre 0 et 5% et se donne comme objectif d'atteindre un résultat d'exploitation ajusté compris entre 1% et 5% de ses revenus.
Semestriels Sage : Tassement au niveau des abonnements aux services
Pour le compte du premier semestre de son exercice 2010 (clos le 31 mars), l'éditeur de logiciels de gestion a réalisé un chiffre d'affaires de 719 M£ en baisse de 2% sur un an. C'est au niveau des abonnements aux différents services proposés par l'éditeur (par exemple les contrats d'assistance et de maintenance) que la baisses des revenus est la plus sensible. Elle atteint - 8,6% à 247,8 M£. Également en recul léger de 1,2%, les ventes de licences et les services associés ont dégagé un chiffre d'affaires semestrielles de 471 M£. Pour Sage, ce résultat est à considérer comme une bonne performance, notamment si l'on considère que son chiffre d'affaires avait chuté de 6% lors du premier semestre de son exercice 2009.
Durant les six premiers mois de l'exercice en cours, la marge brute a atteint 666 M£, soit 25 M£ de moins qu'il y a un an. En revanche, le résultat opérationnel est en hausse de 10,5% à 164 M£. L'EBITA progresse également, de 8%, à 181,9 M£.
En France, le chiffre d'affaires semestriel de Sage s'est élevé à 161,1 M€, affichant ainsi une progression de 1%. L'EBITA a progressé de 6% pour s'établir à 37 M€. Ce résultat place l'hexagone au dessus de la progression moyenne enregistrée par l'activité de l'éditeur sur l'ensemble de l'Europe (hors Royaume-Uni et Irlande) où le chiffre d'affaire a reculé de 0,45% (268.8 M£).
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Trimestriels Iliad : en croissance douce
La maison mère de Free a dévoilé quelques éléments de son activité du début de l'année 2010. Sur la partie financière, le chiffre d'affaires progresse au 1er trimestre 2010 de 4,7% par rapport à la même période en 2009, pour atteindre 504,5 millions d'euros. Dans le détail, Free contribue à hauteur de 430 millions d'euros, en hausse de 11%, tandis qu'Alice continue sa chute à 68,4 millions d'euros (-21,6%). On notera également l'important recul (-49%) de l'activité entreprise, qui est la résultante de l'arrêt des activités de vente en gros d'Alice. Côté service à valeur ajoutée, Iliad indique que les revenus issus de ces offres s'élèvent à 124,1 millions d'euros au 31 mars 2010 contre 115,6 millions d'euros au 1er trimestre 2009, soit une hausse de 7,4%. L'ARPU (Revenu mensuel par abonné) reste stable à 36,3 euros.
A la fin du mois de mars 2010, le groupe Iliad a franchi la barre des 4,5 millions d'abonnés, répartis en 3,86 millions pour Free et 638 000 chez Alice. L'érosion continue pour ce dernier avec 40 000 abonnés en moins par rapport au trimestre précédent. Pour Free, 88 000 personnes ont été recrutées au 1er trimestre 2010. Enfin, le taux de dégroupage de sa base d'abonnés atteint 87,11%.
Annuels Nextira One : les applications et les infrastructures sauvent 2009
Le monde des télécoms et des réseaux a vécu une année 2009 plus que difficile avec une baisse de 20% sur le marché de la voix et de la ToIP en Europe (source Canalys) et de -5 à -6% sur celui des réseaux (source Rexecode). « Nous n'avons pas vu de baisse de 20% sur la voix depuis au moins 1993 » commente Foucault de la Rochère, directeur général de NextiraOne France (*). 2009 a été une année difficile pour la profession. Constructeurs et donc intégrateurs ont particulièrement souffert. NextiraOne affiche un chiffre d'affaires 2009 de 325 millions d'euros, en baisse de 4%, mais a préservé sa profitabilité. « Nous ne sommes pas dans l'optique d'une croissance à tout prix » relève le dirigeant.
Sur cette année 2009, l'intégarateur a confirmé sa réorientation entamée en 2005. Entre les deux années, le secteur voix et ToIP est passé de 73 à 52% du chiffre d'affaires, la partie infrastructure de 19 à 29%, les applications de 8 à 19%. Sur ces dernières, NextiraOne les définit comme les communications unifiées (autour des offres de ses grands partenaires Alcatel-Lucent, Microsoft, Cisco) et la vidéo. De nouvelles activités s'amplifient. Celles autour de la recentralisation du Wan, avec une business unit dédiée et des offres IP MPLS autour de Juniper. Le groupe se porte également vers des marchés verticaux, dans le secteur public, avec l'éducation et la santé.
Pour 2010, l'intégrateur se donne trois priorités : la gestion des applications proches du poste de travail (et dans les secteurs santé, éducation, universités), les grands contrats internationaux, le datacenter et la virtualisation des serveurs et du stockage (ce qui est nouveau chez NextiraOne).
La filiale du groupe, NextiraOne Expert, une SSII lancée il y a 18 mois, a terminé son 1er exercice en étant bénéficiaire. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 1,62 million d'euros et compte actuellement 50 salariés. D'autres créations de SSII sont envisagées.
(*) Il est également président de la commission infrastructures du Syntec Informatique.
Trimestriels Altran : des perspectives rassurantes
Le groupe de conseil en technologie a annoncé ses résultats du premier trimestre 2010. Le chiffre d'affaires ressort à 351,6 millions d'euros contre 371,4 millions d'euros l'année précédente, soit une baisse de 5,3%. En excluant les acquisitions et Arthur D.Little, le chiffre d'affaires progresse très légèrement de 0,6% à 325,5 millions d'euros. L'activité française a généré un revenu de 161,8 millions d'euros en baisse de 2,9% par rapport au 1er trimestre 2009. L'international affiche un chiffre d'affaires de 187,1 millions d'euros en recul de 7,3%. A noter les bonnes performances du Royaume-Uni (+2,2%), de l'Espagne (+4,4%), de la Scandinavie (+3,5%) et de l'Italie (+3,8%). Sur le plan des effectifs, le plan personnalisé de départ volontaire en France s'est traduit par 551 demandes de départs acceptés par la société. Il reste 309 départs attendus principalement au cours du 2ème trimestre 2010.
Sur les perspectives, Altran souligne une reprise de l'activité économique, tout en restant prudent face à des « incertitudes macroéconomiques » et élément nouveau « à des pressions renforcées sur les prix ». Par ailleurs des efforts sur les coûts indirects et l'adaptation des ressources devraient améliorer sensiblement la marge d'exploitation du groupe par rapport à 2009.
Trimestriels France Telecom : un géant aux pieds d'argile
(Source EuroTMT) Comme le faisait remarquer, un actionnaire individuel d'Arnaud Lagardère, « quand on met de côté tout ce qui va mal, alors tout va bien ». France Télécom applique ce principe avec autant de régularité que de sérieux. Quand on écoute donc depuis une bonne année les dirigeants de l'opérateur historique, tout va toujours bien, en dehors des éléments négatifs. Et malheureusement pour lui, ces derniers ont tendance à devenir de plus en plus importants et ennuyeux.
Surtout que l'opérateur national est de moins en moins enclin à défendre ses parts de marché en France, aussi bien dans l'ADSL que dans le mobile. Et l'année 2010 commence au moins aussi mal que ne l'avait fait l'année 2009. Alors qu'il avait profité de la « bulle » commerciale du troisième trimestre 2009 pour gagner plus d'un million de clients en trois mois, au premier trimestre 2010, France Télécom repart en baisse et enregistre une perte de 173 000 abonnés. Toujours dans le mobile, malgré la hausse du nombre de clients au forfait et de celui des clients haut débit, avec un total de 1,9 million d'abonnés iPhone pour l'opérateur, l'Arpu (Average Revenue per User, revenu moyen par utilisateur) continue lui aussi de diminuer. Il recule de 1,27 % à 389 € par an.
Dans le haut débit, la situation devient franchement inquiétante. Selon ses estimations, sa part de marché dans la conquête de nouveaux clients ne s'établit qu'à 14%. Déjà en 2009, l'opérateur historique affichait une part de marché faible, qui s'établissait autour de 30 % sur l'ensemble de l'année. La nouvelle chute du premier trimestre a quant à elle été expliquée par l'arrêt des offres spéciales lancées au dernier trimestre 2009.
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D'où un gain net de seulement 57 000 abonnés sur les trois premiers mois de l'année, sachant que le marché du DSL serait en progression de quelque 350 000 nouveaux clients.
La France, bonne élève de la croissance
De plus, comme l'opérateur a profité du renouvellement de son système d'information pour nettoyer sa base d'abonnés, son gain net final revient à 4 000 nouveaux clients à fin mars. Au final, sur la France, il affiche donc une baisse de 2,1 % de son chiffre d'affaires avec un repli de 0,9 % pour le mobile et un recul de 3,1 % pour le fixe. Ce qui montre « une bonne résistance », affirme France Télécom, compte tenu de l'impact des décisions réglementaires qui s'élèvent à 127 millions d'euros dans le mobile. Néanmoins, un point reste positif pour le groupe. En effet, la performance de la France est légèrement meilleure que celle de l'ensemble du groupe.
Le groupe affiche effectivement un recul de 2,7 % de ses revenus trimestriels à périmètre constant, à 10,9 milliards d'euros. L'Espagne, malgré une amélioration de sa situation commerciale dans le mobile et le DSL, affiche un recul de 2,8 %, la Pologne connaît une situation toujours aussi difficile et enregistre une baisse de 10,2 %, la branche entreprise souffre et perd 7 %, et seul le reste du monde enregistre un taux de croissance positif, +2,2 %, notamment grâce aux pays émergents. L'Ebitda est en recul de 5,5 % et la marge recule d'un point à 34,3 %, soit un niveau inférieur aux prévisions des analystes financiers. France Télécom présente donc une forte baisse que l'opérateur explique par l'impact des décisions réglementaires, notamment en France.
Enfin, malgré un objectif de taux d'investissement de 12 % en 2010, France Télécom n'a dépensé que 8 % de ses revenus en investissements au cours du premier trimestre. Ce qui lui permet de dégager une trésorerie opérationnelle en légère hausse, préservant ainsi ses marges de manoeuvre financières. Pour autant, le groupe a confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'année et prévoit une stabilité du chiffre d'affaires et un free cash-flow de 8 milliards. Mais la réponse qu'apportera l'opérateur à ses problèmes commerciaux et qui sera présentée fin juin, sera certainement décisive pour s'assurer de sa capacité à tenir ses objectifs.
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