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Sécurité

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(06/05/2008 18:07:45)
Symantec clôt un exercice satisfaisant grâce à sa diversification
Pour la première fois de son histoire, Symantec a réalisé la majorité de son CA trimestriel (53%) hors des Etats-Unis. C'est l'Asie qui réalise la meilleure performance (+19%) à 220 M$. Bien que les Amériques restent le plus gros marché avec un CA de 800 M$ (+10%), l'Europe (520 M$, +18%) et l'Asie pèsent désormais plus lourd que le marché domestique de Symantec. Une bascule favorisée par la faiblesse du dollar. Le CA des produits de gestion des serveurs et de stockage a progressé de 12% à 561 M$, celui des produits grand public de 10% à 449 M$, celui des produits de sécurité et de conformité de 20% à 443 M$, tandis que le CA service augmente de 13% à 97 M$. La concurrence continue néanmoins de grappiller des parts de marché Les analystes de Catalysis tempèrent toutefois leur appréciation de ce bel exercice par leur perception d'une concurrence toujours plus agressive sur le secteur des produits de sécurité. Pour eux, McAfee et Trend Micro aux Etats-Unis, ainsi que Sophos et Kaspersky en Europe continuent de grappiller des parts de marché à Symantec. Et ce sans parler de Microsoft qui continue son travail de sape. Catalysis souligne que les efforts de diversification de Symantec, en particulier dans la sphère du stockage, lui permet de résister sans trop faire de concessions à ces concurrents sur son métier d'origine. A la suite du rachat chaotique de Veritas en 2005, qui avait eu des conséquences néfastes sur les exercices suivants, Symantec a acheté au cours de son année fiscale 2008 Vontu (prévention de fuites de données) et AppStream (virtualisation d'applications). Deux acquisitions qui renforcent la position de la société sur le créneau de la gestion du système d'information des entreprises. (...)
(05/05/2008 09:09:23)Le passeport biométrique instaure un fichier des empreintes
Le décret n° 2008-426 du 30 avril 2008 a été publié au journal officiel le dimanche 4 mai. Il officialise la création d'un passeport biométrique - qui entrera en circulation au plus tard fin juin 2009 - contenant dans une puce la photo de la personne et ses empreintes digitales. Ce décret modifie celui du 30 décembre 2005 relatif aux passeports électroniques. Photo et huit empreintes recueillies en mairie Le nouveau décret stipule que « lors du dépôt de la demande de passeport, il est procédé au recueil de l'image numérisée du visage et des empreintes digitales de huit doigts du demandeur ». Les empreintes digitales des enfants de moins de six ans ne sont pas recueillies. Afin de procéder à cette saisie, les mairies seront équipées d'équipements ad hoc (photo et empreintes digitales), qui font l'objet actuellement d'un appel d'offres. Les premiers passeports biométriques sont attendus pour cet automne. Une base nationale des empreintes, après Stic et Ardoise Il reste de nombreuses questions à résoudre. La principale concerne la constitution d'une base de données nationale des empreintes digitales et la possibilité de relier les empreintes d'une personne à son identité. Ce type de base de données est défendue par le ministère de l'Intérieur afin de détecter les falsifications et les usurpations d'identités. Le décret indique, au sujet des passeports, qu'« afin de [...] prévenir et détecter leur falsification et leur contrefaçon, le ministre de l'Intérieur est autorisé à créer un système de traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé TES. » Cela laisse sans réponse plusieurs questions, portant sur la nature exacte des données qui seront contenues dans cette base TES, sur leur usage et sur leur confidentialité. On notera que la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie vient justement de suspendre la mise en oeuvre du fichier Ardoise qui explorait des aspects très privés, et que la Cnil a déjà mis en garde le gouvernement à l'occasion d'un examen du fonctionnement du Stic. (...)
(28/04/2008 12:17:42)Les douaniers américains autorisés à copier les disques durs des visiteurs
Les douanes américaines viennent d'obtenir le droit de fouiller les fichiers stockés sur l'ordinateur portable d'un passager entrant sur le sol des Etats-Unis. L'histoire commence en 2005. A l'aéroport de Los Angeles, les douaniers ont demandé à un citoyen américain de retour des Philippines, de faire démarrer son portable. Une opération courante dans les aéroports. Mais les douaniers ont alors découvert que le PC de leur concitoyen contenait des photos pédophiles et l'ont très logiquement arrêté sur le champ. Mais l'affaire n'en est pas restée là. L'individu a en effet porté plainte au motif que la fouille ne se fondait sur aucun soupçon a priori. Et après avoir eu gain de cause en première instance, il vient de perdre en appel. Les juges ont en effet assimilé le portable à un simple contenant comme le sont valises, sacs et autres portefeuilles. Or, ceux-ci peuvent être fouillés selon le bon vouloir des douaniers. Une atteinte flagrante aux libertés individuelles Une telle jurisprudence pourraient avoir des conséquences plutôt fâcheuses. Un disque dur est encore plus fiable qu'une mémoire humaine et garde une trace de tous les faits et gestes personnels et professionnels de son propriétaire. L'Electronic Frontier Foundation (EFF) et l'Asian Law Caucus (ALC), deux associations américaines de défense des libertés individuelles avaient déjà déposé plainte. Elles contestent la légalité de copie arbitraire des annuaires contenus dans les téléphones portables et du contenu des disques durs de passagers. Mais cette possibilité offerte aux fonctionnaires américains de consulter les informations contenues sur les portables devrait aussi faire réfléchir les cadres de grandes sociétés étrangères. Ils devraient songer à protéger étroitement les données confidentielles et vitales pour leurs entreprises qu'ils ne manquent pas de transporter avec eux. (...)
(25/04/2008 16:43:47)Jérôme Kerviel embauché comme expert informatique
Jérôme Kerviel, l'ancien courtier accusé d'avoir entraîné la perte de près de 5 milliards d'euros pour la Société Générale, occupe des fonctions de consultant depuis le début du mois d'avril dans une société d'expertise informatique à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Il s'agit de la société LCA a indiqué jeudi à l'AFP son propriétaire, Jean-Raymond Lemaire. LCA est spécialisée dans la sécurisation et le redressement de projets informatiques de développement et d'intégration. La société apporte les différentes compétences : stratégique, juridique, financière, organisationnelle, et opérationnelle. LCA s'emploie à traduire un risque opérationnel en engagement juridique et réciproquement. Parmi ses nombreuses références, LCA ne cite qu'une banque, BNP. L'expérience récente de Jérôme Kerviel à la Société Générale suscitera-t-elle l'intérêt d'autres banquiers ou au contraire son image sulfureuse sera-t-elle un repoussoir ? En attendant, le mot de la fin (provisoire) revient à Jean Veil, l'avocat de la Société Générale, cité par le Monde de ce jour : « Je me réjouis que M. Kerviel ait retrouvé du travail. Ça l'aidera à rembourser la Société Générale. » (...)
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