Veeam s’inscrit dans une démarche globale de sauvegarde pour apporter des services au-delà de la protection des données. L’accompagnement de la migration est un élément important qui fait partie de l’offre. Veeam peut être aujourd’hui à l’origine de ces migrations, avec des outils adéquats, par exemple pour prendre des images d’instances d’un fournisseur et de les basculer sur les solutions d’un autre fournisseur, comme basculer d’une solution de cloud public vers une autre. L’offre de Veeam complète également celle de fournisseurs comme NetApp ou HPE qui concernent les données primaires, en assurant l’équivalent du côté des données secondaires et de l’archivage.

La maturité des entreprises vis-à-vis des politiques de sauvegarde et de la sécurisation des données est inégale. Le travail d’évangélisation concernant les données critiques a été fait et les entreprises ont mis en place des solutions de sauvegarde. Aujourd’hui, il reste à les convaincre d’accorder la même attention aux SaaS, car une infrastructure en mode SaaS est résiliente mais pas permanente.

Les entreprises se trouvent également confrontées au nouveau besoin d’hyper-disponibilité, comme évoqué par Stéphane Berthaud (lire cet article), qui va au-delà du simple besoin de disponibilité reposant sur la sauvegarde dans l’application et la protection des données, pour rendre les données à nouveau disponibles quel que soit l’environnement utilisé.Il s’agit d’une tendance lourde, à côté de l’accroissement des volumes, car les données sont devenues hypercritiques, elles constituent une source de revenus à partir desquelles il devient possible de créer de nouveaux modèles de business.

Une protection des données adaptée au monde nouveau

Il y a enfin le phénomène de l’hyper-dispersion, les données étant désormais réparties dans différents environnements. Même pour une seule application, certains éléments seront hébergés dans le datacenter de l’entreprise, d’autres dans une plateforme Microsoft Azure, d’autres encore dans une plateforme SaaS... Auparavant, un responsable de SI savait où se trouvait la donnée, pouvait la pointer du doigt sur une baie de stockage. Ce n’est plus vrai aujourd’hui, il est beaucoup plus difficile de disposer d’une cartographie précise. De plus, ces différents environnements ont des techniques, des API, des méthodes de protection qui peuvent être différentes et l’ancienne politique de sauvegarde, conçue pour un seul environnement, n’est plus adaptée.

Veeam fournit les solutions pour gérer la protection de l’ensemble des environnements, pour basculer facilement de l’un à l’autre. Par exemple, mettre à disposition un environnement qui était en local dans un cloud public (comme Microsoft Azure…), prendre une instance dans un cloud public et de la redescendre dans un autre cloud public ou dans son datacenter, avec tous les mécanismes de mise à disposition rapide et de ré-instanciation. L’éditeur offre une protection des données adaptée au monde nouveau, en particulier avec le cloud hybride et les nouvelles plateformes, ainsi que des outils d’automatisation.

Comme il est de plus en plus difficile de définir manuellement des règles de protection de données, il est nécessaire de s’appuyer sur des outils d’automatisation. Un mouvement qui va se développer.« A terme, la vision que nous défendons, c’est l’appel à l’automatisation et au-delà à l’intelligence artificielle, se projette Stéphane Berthaud. Nous fournirons des infrastructures capables de détecter des événements, des comportements, qui pourront en déduire une menace pour lancer automatiquement les actions nécessaires afin de protéger les données : prendre un cliché instantané pour avoir une image saine des données avant qu’une intrusion ait eu le temps de se développer, déplacer les données vers un stockage qui soit distinct, couper l’accès au réseau, etc. »